Ronald Thibert, né à Saint-Édouard de Napierville en 1942 et mort à Saguenay (ville) le (à 74 ans)[1], est un sculpteur québécois et professeur d'art. Son point d'attache, depuis 1973, est situé à Chicoutimi, dans la ville de Saguenay, près du lac Saint-Jean.
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Ronald Thibert
Biographie
Naissance
Saint-Édouard de Napierville Québec (Canada)
Décès
(à 74 ans) Ville de Saguenay
Nationalité
Canadienne
Formation
Cours classique, à Rigaud
École des Beaux-Arts de Montréal
perfectionnement à Bournemouth, Angleterre
Master of Fine Arts (Studio Arts) de l'Université Concordia, Montréal
Ronald Thibert fait ses études classiques (1955-1962) au Collège Bourget, à Rigaud, puis fréquente l’École des beaux-arts de Montréal, et se perfectionne à Bournemouth en Angleterre[2] et à l’Université Concordia[3], où il obtient une maîtrise en beaux-arts (arts plastiques) (sigle en anglais: M.F.A.[4]).
De 1973 à 1997, Ronald Thibert enseigne à l’Université du Québec à Chicoutimi. À quelques reprises, il y assume la direction des programmes de baccalauréat et de maîtrise en arts. Puis, il travaille aux Ateliers Touttout de Chicoutimi, dont il devient le président en 2005[5], une responsabilité qui incombe à son fils Guillaume en 2010[6].
Ronald Thibert est le père de 3 enfants: Alexandre Thibert (1970-2009)[7], Étienne Thibert et Guillaume Thibert. Ce dernier, compositeur[8], est directeur général du Centre d'expérimentation musicale à Saguenay.
Principales réalisations
En 1980, Ronald Thibert est un des dix sculpteurs invités au Symposium international de sculpture environnementale de Chicoutimi; ses sculptures, installées sur les berges du lac Saint-Jean, se fondent petit à petit dans un environnement en perpétuelle mutation; l’une d’elles, Ophélia, finit par disparaître dans les eaux du lac.
En 1986, sa sculpture Femme et Terre, devant le Musée Louis-Hémon à Péribonka, fait l’objet d’une controverse titrée «L’hymen à Maria»[9].
En 1995, il réalise une sculpture pour le Pavillon de recherche forestière à l’UQAC.
En 1995-1996, il participe à l’événement Cuesta à Grimsby, Ontario, où il intervient dans un boisé et dans un parc en sculptant, à même un tronc d’arbre vivant, des fragments de corps.
En 1999, il réalise une sculpture pour le Parc des Monts Valin.
Depuis 2005, il expose Station: quatorze madriers de noyer cendré appuyés au mur; leurs parties sculptées ramènent à la mémoire des fragments d’œuvres connues réalisées par des grands maîtres (Le Caravage, Rubens, Rembrandt, Michel-Ange, Courbet, Delacroix, Rodin, …).
Expositions solo
1980: Ronald Thibert, Sculptures récentes, Galerie du Musée national des beaux-arts du Québec, à Québec
1988: La Leçon, Galerie Bourget, à Montréal
1990: Ronald Thibert et F.-L. Tremblay, au Musée du Saguenay, Chicoutimi
1992: Ronald Thibert, Espace Virtuel, à Chicoutimi
1994: Hors contexte, l’Oreille Coupée, à Chicoutimi
1997: Le Radeau, Espace Virtuel, Chicoutimi
1999: Le Radeau, édifice Belgo (Espace Virtuel), à Montréal
2005: Station, Galerie Montcalm, à Gatineau
2007-2010: Station, au Centre National d'Exposition[10], mont Jacob, Jonquière
2014-15: Pour en finir avec le minimalisme, L'Œuvre de l'autre, à Chicoutimi (Interview sur Ronald Thibert https://vimeo.com/116725922)
Expositions collectives
1978: Tendances actuelles au Québec, au Musée d'art contemporain de Montréal
1980: Sculpture au Québec 1970-1980, au Musée d'art contemporain de Montréal
1985: L’idée de série, au Musée national des beaux-arts du Québec, à Québec
1987: De Fer et d’acier, à la Galerie d’art Lavalin, Montréal
1989: Artluminium, à la Galerie d’art Lavalin, Montréal
1989-1990: Passages, au Musée du Saguenay—Lac-St-Jean, puis à Gatineau et à Edmundston
1995: D’autres passages, au Centre National d’Exposition, à Jonquière, au mont Jacob
1996: Acquisitions, au Musée national des beaux-arts du Québec, à Québec
1996: Terre commune / Common Ground, à la Grimsby Public Art Gallery, à Grimsby (Ontario) et à la Galerie Séquence, Chicoutimi[11]
1998: Cheval de 3 Générations, à l'Espace virtuel, Chicoutimi
2004: Convergence, au Centre national d’exposition, à Jonquière, au mont Jacob
2010: Le paradoxe du rapprochement: 50 artistes pour 50 ans, au Centre national d'exposition, Salle Rio Tinto Alcan, à Jonquière, mont Jacob, été 2010[12]
Jean-François Caron, «Ronald Thibert, La main de Géricault», le journal Voir (voir.ca), 24 septembre 2009, dans le cadre du symposium d'art multidisciplinaire se déroulant sur le mont jacob (consulté le ).
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