Les informations suivantes proviennent principalement de: François Cojean, Victor Boner, sa vie, son œuvre ([PDF] en ligne).
Victor Boner est né à Loudéac, benjamin d'une fratrie de quatre enfants. Sa famille est d'origine suisse, du canton des Grisons, établie en Bretagne au début du XIXesiècle. Il se passionne ans sa jeunesse pour le dessin avec l'aide de son père qui est peintre décorateur. Il entre à l'École des beaux-arts de Rennes, puis s'installe dans cette ville ou il enseignera un certain temps.
En 1893, il est appelé pour effectuer son service militaire au 48erégiment d’infanterie à Guingamp, et sur sa demande, obtient son changement pour Rennes le , à la 10esection de commis et ouvriers d’administration, située caserne du Bon Pasteur. Il entre à l’École des beaux-arts de Rennes dans les ateliers de Charles Joseph Lenoir (1844-1899), premier directeur de l'école qui enseigne la sculpture et le modelage, et de Félix Lafond (1850-1917), professeur de dessin décoratif, puis directeur de l'établissement[1]. Le , il épouse à Rennes Marie Plénel. Le couple s'installe provisoirement à Dinan où naît leur fille Marie, puis retourne à Rennes en 1905. Il devient membre sociétaire de la Société artistique et littéraire de Bretagne en 1905. Celle-ci organise un salon annuel où Victor Boner expose régulièrement.
En 1914, lors de la Première Guerre mondiale, il est appelé et envoyé à l'atelier de construction de matériel militaire de Rennes, mais à la demande de Jules Ronsin (1867-1937), alors remplaçant du directeur de l’École des beaux-arts, il est nommé professeur intérimaire de 1915 à 1918, en remplacement d’un professeur plus jeune appelé au front. Il est démobilisé le .
Il travaille à l'huile, mais également l'aquarelle et expose régulièrement à Paris au Salon des indépendants et au Salon des artistes français. Il parcourt la Bretagne du nord au sud et d'est en ouest laissant un grand nombre de toiles et d'aquarelles. Il meurt à son domicile le auprès de sa fille qui mourra quatre ans plus tard.
Il est membre de la Société d'archéologie d'Ille-et-Vilaine et titulaire des Palmes académiques.
Œuvres dans les collections publiques
Cossé-le-Vivien: peinture murale[Où?].
Étrelles, église paroissiale Saint-Pierre et Saint-Paul: deux peintures murales dans le chœur.
Le Quillio, église Notre-Dame: un peinture murale évoquant l'histoire de Bretagne.
Loudéac:
chapelle du Menec: peinture sur bois.
église Saint-Maurice: vitrail par Plénel d'après un dessin de Boner.
Saint-Caradec[Où?]: La Madone aux Harpies, d'après le tableau d'Andrea del Sarto commandé en 1515 par les religieuses du couvent florentin de San Francesco de Macci, 275 × 200 cm, Classé MH(1973).
Vitré, hôtel de ville:
Ruines de la chapelle du château de Vitré, huile sur toile, 50,7 × 70,5 cm;
Au pays Bigouden , aquarelle gouachée, 18,7 × 23,6 cm;
Campagne bretonne, huile sur toile, 46,4 × 74,4 cm;
Salon artistique de Bretagne de 1926: Vieux pont; Maison sur le chemin, huiles sur toile.
Salon des indépendants de 1927: Vieux ponts à Cesson-Sévigné; La Rue Launay, à Hennebont[2].
1933: maison Duguesclin, Rennes, « Exposition Victor Boner », Pluie et vent d'ouest, aquarelle; La Bourrasque; La Mer sauvage; Rochers par gros temps; Arrivée de barques; Ville au crépuscule; Le Pardon à Notre-Dame des fleurs; Un village en été; Landes à Paimpol; Dimanche en Bretagne; Grève à Lancieux; Marée basse à Saint-Jacut; Couchant sur la lande de Carnac.
1951: galerie Perdriel[Où?].
1951: « Paysages et marines de Bretagne par Victor Boner », hôtel de ville de Vitré.
1952: « Rétrospective Victor Boner », le , Quimper.
: « Rétrospective de Victor Boner », 31 œuvres dont La Rue Saint-Louis et Maison de Pierre Landais.
1991: « Rétrospective Victor Boner », Loudéac, palais des Congrès, du 5 au .
Hommages
Plusieurs villes de Bretagne ont donné son nom à une rue, notamment Belle-Île-en-Mer, Lancieux, Loudéac, Plélauff, Rennes et Saint-Pierre-Quiberon[3].
Notes et références
Fils de Félix Lafond (1815-1901), lui-même enseignant aux beaux-arts de Rennes
Édouard-Joseph, Dictionnaire biographique des artistes contemporains, tome 1, A-E, Art & Édition, 1930, p.154.
Emmanuel Salmon-Legagneur (dir.) et al. (préf.Yvon Bourges, anc. ministre, prés. du conseil régional de Bretagne), Les noms qui ont fait l'histoire de Bretagne: 1 000 noms pour les rues de Bretagne, Spézet, Coop Breizh et Institut culturel de Bretagne, , 446p. (ISBN978-2-84346-032-6), p.54. — Notice d'Edmond Rébillé.
François Cojean, Victor Boner, sa vie, son œuvre ([PDF] en ligne).
Francis Le Pottier, Le patrimoine religieux 4l Quillio, Éditions Dupenher, p.99.
Jacqueline Duroc, L'iconographie des îles bretonnes, thèse, T.I, p.121.
Isabelle Chanoir, François Coulon, Patrick Daum, Valérie Lagier, C. Berthelot, A. Ménard, La Muse bretonne. Collections du musée des beaux-arts de Rennes de 1850 à 1950, Musée des beaux-arts de Rennes, 2000, 223p.
Другой контент может иметь иную лицензию. Перед использованием материалов сайта WikiSort.org внимательно изучите правила лицензирования конкретных элементов наполнения сайта.
2019-2025 WikiSort.org - проект по пересортировке и дополнению контента Википедии