Yves Milet-Desfougères est un artiste-peintre et graveur français né le à Vierzon et mort le dans le 15e arrondissement de Paris[1].
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Né en 1934 à Vierzon, il se passionne pour le dessin dès l'âge de seize ans et commence à peindre en étant fortement inspiré par Van Gogh. Il entre à l'école des beaux-arts d'Angers en 1950 et s'installe à Paris en 1952.
Il exécute des décors de théâtre et de vitraux. Très intéressé par le peintre Matthieu, il lui rend visite et connaît une certaine déception.
En 1957, il détruit une grande partie de sa production de tableaux sombres dont il ne garde qu'un portrait.
Il se rapproche des surréalistes dans les années 1960 et fait la connaissance d'André Breton.
Influencé par la peinture abstraite, le surréalisme, sans oublier la peinture allemande, flamande et hollandaise, il construit un style personnel de personnages verts oniriques.
En 1966, il se tourne vers la gravure. Sa première planche est un hommage à Bresdin. Cette expérience de la gravure modifie également son approche de la peinture.
Le rapport entre ses personnages organiques et la nature qui devient leur grand corps inorganique devient complexe, romantique et dialectique.
En 1982, il publie un recueil intitulé Apocalypse. Il illustre également divers ouvrages, dont Lokis de Prosper Mérimée (1983) et Hymnes à la Nuit du poète allemand Novalis (1984). Il publie Les Sept Paroles du Corbeau en 1989.
Yves Milet-Desfougères reçoit le prix Bresdin qui honore les grands graveurs de France.
Il meurt à Paris le 18 février 2022 et est inhumé au cimetière du Père-Lachaise[2].
Son œuvre, largement figurative, se caractérise par une grande force imaginative, fantastique et onirique. Son style développé dès les années 1960 se rapproche parfois de celui du peintre Dado.