Édouard Couturier, né le à Vincennes et mort le dans le 10e arrondissement de Paris, est un dessinateur et caricaturiste français.
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Naissance | |
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Décès |
(à 33 ans) 10e arrondissement de Paris |
Nom de naissance |
François Édouard Couturier |
Nationalité | |
Activités |
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François Édouard Couturier naît à Vincennes en 1869, fils naturel de François Édouard Couturier, maître d'hôtel, et de Sophie Bohn, cuisinière[1]. Il est reconnu officiellement par sa mère en 1879, puis légitimé par le mariage de ses parents à Colombes quelques jours plus tard[2].
Élève de Jean-Louis Forain dont il s'éloigne par ses idées, Édouard Couturier commence à se faire connaître du public en publiant des caricatures assez féroces dans Le Sifflet journal dreyfusard fondé par Ibels en au moment où l'affaire Dreyfus prend un nouveau tournant : ses dessins, qu'il signe « Couturier », « E. Couturier » ou plus rarement « Ed. Couturier », mettent en scène les différents rebondissements qui conduisirent à la révision du procès. Depuis son atelier, il fabrique de nombreuses cartes postales illustrées relatives à cette affaire, sans doute en lien avec le critique Émile Straus, dit « Papyrus » qui avait fondé en 1899 La Carte postale illustrée, le bulletin de l'International Poste-Carte Club.
Auparavant, en 1896, il réalise un petit recueil de dessins sur le monde des prostituées, Des Femmes en chemises !.
Par ailleurs, il collabore à d'autres journaux, plutôt de tendance radicale-socialiste, comme Le Chambard socialiste de Gérault-Richard, La Feuille de Zo d'Axa, Le Petit Bleu, Le Fouet, Le Cri de Paris, ou anarchiste, comme Les Temps nouveaux. Il donne aussi quelques dessins à La Critique fondée en 1895 par Georges Bans, L'Assiette au beurre, coordonnant le n° 89 du sur « les filles-mères » ainsi qu'au Rire et à L'Omnibus de Corinthe fondé par Marc Mouclier.
Édouard Couturier meurt prématurément à l'âge de 33 ans en 1903, à l’hôpital Lariboisière[3],[Note 1]. Il est inhumé trois jours plus tard au cimetière parisien de Pantin[4].
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