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Le musée d'Arts africains, océaniens et amérindiens, situé au deuxième étage de la Vieille Charité dans le 2e arrondissement de Marseille, présente des œuvres exclusivement consacrées à des œuvres des continents africain, océanien et amérindien. Au premier étage du bâtiment se trouve le Musée d'archéologie méditerranéenne. Le musée d'arts africains, océaniens et amérindiens concilie l’observation des objets exposés avec une information scientifique sur les hommes et les sociétés. On y trouve, en particulier, des masques provenant de grandes collections, constituées au cours du XXe siècle, et qui ont participé aux premières expositions de ces arts extra-européens, au cours des années 1930-1935, associées au renouvellement des regards et aux premières études ethnographiques, ethnologiques et anthropologiques sur ces cultures, parallèlement à l'art moderne. Avec les arts populaires mexicains, les couleurs vives et le fantastique sont partout présents, un art fantastique qui a inspiré de nombreux artistes et poètes au XXe siècle et encore aujourd'hui[1].

Musée des Arts africains, océaniens et amérindiens
Alebrije, figures très colorées de l'art populaire mexicain. Papier mâché. H. env. 1,50 m. XXe siècle
Informations générales
Ouverture
1992
Visiteurs par an
93 650 ()
Site web
Collections
Collections
Art africain
Art amérindien
Art océanien
Label
Bâtiment
Protection
 Classé MH (1951)
Localisation
Pays
France
Commune
Adresse
2 Rue de la Charité
13002 Marseille
Coordonnées
43° 18′ 01″ N, 5° 22′ 04″ E
Localisation sur la carte de Provence-Alpes-Côte d'Azur
Localisation sur la carte de France

Les œuvres sont exposées dans trois salles du deuxième étage de la Vieille Charité:


Histoire


Il est créé en 1992 sous la houlette de l'archéologue et anthropologue Alain Nicolas.

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Salle de l'Afrique


La sélection qui suit correspond, en général, à celle que présente le Guide des collections[4] avec des commentaires précis.

Les objets sont présentés suivant les différentes populations auxquelles ils appartiennent, à savoir :


Salle Océanie et Amériques



Océanie


Des statues, poupées rituelles, masques et crânes d'ancêtres sont exposés et classées en fonction des peuples auxquels ils appartiennent :


Amériques


Masque Tsimshian. 1850-1950. Bois, pigments, H. 20 cm. Ancienne collection Barbier-Mueller.
Masque Tsimshian. 1850-1950. Bois, pigments, H. 20 cm. Ancienne collection Barbier-Mueller.

Les différentes civilisations du continent américain sont représentées :


Salle du Mexique


Dans cette salle consacrée à l'art populaire du Mexique de la collection de François Reichenbach, léguée en 1993, sont exposés de nombreux objets : Alebrijes, céramiques, tableaux de laine, papier d'amate et masques de danse.


Alebrijes


Les Alebrijes, sculptures très colorées en papier mâché représentant des créatures fantastiques, sont devenus des figures incontournables de l'art populaire mexicain. Les premiers alebrijes furent réalisés par Pierre Linares Lopez (1906-1992) ; ses descendants mais aussi de nombreux artistes perpétuent cette tradition, résultat d'une culture syncrétique mexicaine très riche car des figures fantastiques et macabres existaient déjà dans la culture aztèque. Pierre Linares Lopez a inventé ce terme « alebrijes », ne signifiant rien en soi, afin de désigner des créatures monstrueuses, des chimères issues de ses cauchemars. Son travail a attiré l'attention des artistes Diego Rivera et Frida Kahlo, qui l'ont incité à développer sa production[14].

La technique de fabrication prévoit l’utilisation de moules, plus ou moins nombreux, recouverts de cire d’abeille sur laquelle on répand une pâte obtenue à partir de papiers de journaux et de revues mélangées à de la farine et de la caséine. Le « papier mâché » employé pour les figures de carnaval, en Europe, est semblable à cette technique, mais on utilise des bandes de papier collées sur une armature plus ou moins creuse ; ici l'objet est plein. Les différentes parties moulées auront été nécessairement assemblées. Elles sont peintes une fois sèches, puis vernies[15].


Céramiques


Les potiers mexicains ont hérité d'une longue tradition de potiers en provenance des civilisations pré hispaniques enrichie par des techniques introduites par les européens et les asiatiques. Le musée présente :


Œuvres diverses



Références


  1. Floriane Hardy et al., 2013, p. 10-15
  2. Pierre Guerre, 1910-1978 : je demande aux hommes d'être des promeneurs : Exposition du 6 janvier au 7 mars 2012. Fondation Saint-John Perse, Cité du Livre , Aix-en-Provence., (lire en ligne [PDF])
  3. Présentation de la donation et de l'homme Marcel Heckenroth, sur le site de l'éditeur Snoeck.
  4. Floriane Hardy et al., 2013
  5. Floriane Hardy et al., 2013, p. 18
  6. Floriane Hardy et al., 2013, p. 21
  7. Des objets semblables, ornés d'une tête féminine sculptée, ont servi de « références » à Alberto Giacometti pour Femme-cuiller, 1926-1927. : Rosalind Krauss in Le primitivisme dans l'art du XXe siècle, sous la dir. de William Rubin. p. 508.
  8. Exposé, ainsi que d'autres pièces de la collection L.-P. Guerre, à Bruxelles, au Palais des Beaux-Arts en 1930 et Museum of Modern Art, African Negro Art, en 1935. Floriane Hardy et al., 2013, p. 31
  9. Représentation d'un membre de la société ogboni - réunissant hommes et femmes d'un certain âge - en train d'accomplir un acte rituel. Floriane Hardy et al., 2013, p. 38
  10. Les Kiwai vivent dans le delta de la rivière Fly et régions côtières marécageuses du golfe de Papouasie (dont l'île Kiwai) : Floriane Hardy et al., 2013, p. 58
  11. Hei signifie : « pendentif », tiki , mot transpolynésien : « humain ». : Floriane Hardy et al., 2013, p. 84.
  12. Collecté en 1880 sur le rio Tapajós.
  13. Détail centré sur les plumules d'Ara rouge, kunolo, d'Ara bleu, alalawa, d'Agami, mamhali, caudales de Toucan de Cuvier, kijapok, de Cotinga de Daubenton, shili. Très peu visible, en bas, élytres de bupreste géant et liens/structure en coton, mahu, fil d'agave Bromelia karatas, kulaiwat et éclisse de liane franche Heteropsis flexuosa, mami leimë. Référence : Marianne Pourtal Sourrieu et al., 2012, p. 111. Ce plastron, passé au dos du danseur, est employé lors de la cérémonie finale du maraké.
  14. Floriane Hardy et al., 2013, p. 114
  15. Référence prise sur le cartel du musée.

Annexes


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Bibliographie



Articles connexes



Liens externes





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