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La Cité idéale (dit aussi « panneau d'Urbino » pour le différencier de peintures similaires) est une œuvre conservée et exposée[1] à la Galerie nationale des Marches, sise au palais ducal d'Urbino. C'est une peinture à tempera sur bois de 67,5 × 239,5 cm réalisée entre 1480 et 1490 par un ou plusieurs auteurs inconnus, qu'on a supposé être Piero della Francesca, puis Luciano Laurana, puis Francesco di Giorgio Martini, ou encore Melozzo da Forlì ou Fra Carnevale, Giuliano da Sangallo, des peintres et architectes ayant fréquenté la cour de Frédéric III de Montefeltro.

La Cité idéale - Urbino
Artiste
Inconnu
Date
Années 1480
Type
Paysage urbain
Matériau
huile sur panneau de bois (d)
Lieu de création
Urbino
Dimensions (H × L)
67,7 × 239,4 cm
Mouvement
Renaissance italienne
No d’inventaire
INV. 1990 D37
Localisation
Galleria Nazionale delle Marche, monastère Sainte-Claire d'Urbino
Détail des bâtiments de gauche.
Détail des bâtiments de gauche.

Historique


L'origine du tableau n'est pas connue avec certitude. Il pourrait avoir été commandé par un duc d'Urbino, par exemple Frédéric de Montefeltre. Cette hypothèse se fonde notamment sur la provenance du tableau, qui se trouvait dans l'église Sainte-Claire d'Urbino, rattachée à un couvent fondé par Élisabeth, fille de Frédéric[2]. Il est souvent attribué à Francesco di Giorgio Martini, architecte de Frédéric, mais les noms de Piero della Francesca, Luciano Laurana, Giuliano da Sangallo ont été avancés[3], ainsi que celui de Leon Battista Alberti[4].


Description


Construite autour d'une perspective à point de fuite central, occulté par une rotonde ou un tempietto, percée d'une porte entrouverte, la représentation est purement architecturale sans présence humaine. Les bâtiments latéraux, des habitations de style Renaissance alignées par le point de fuite, possèdent tous des fenêtres, des galeries à arcades au sol, des loggias en terrasse. Deux margelles de puits ou de réservoir complètent le tableau sur un sol carrelé de motifs géométriques

Les frontons des deux bâtiments du premier plan portent des inscriptions indéchiffrables semblant mélanger inscriptions latines et grecques.

Quelques plantes transparaissent des terrasses ou des rebords de fenêtre et deux pigeons, sur une corniche à droite, sont les seules traces du vivant dans le décor proche (qui comporte malgré tout de nombreuses portes et fenêtres ouvertes ou entrebâillées). Au loin, des collines arborées et un pic montagneux habillent le fond sur un ciel dégradé de blanc au bleu vers le haut avec quelques traces de nuage.


Analyse


Les détails suivants marquent la nouveauté qu'était au XVe siècle la figuration de la perspective géométrique:

D'autres peintures italiennes contemporaines ont eu pour but de représenter la Cité idéale (avec un même point de vue monofocal centré) :

Panneau de Baltimore.
Panneau de Baltimore.
Panneau de Berlin.
Panneau de Berlin.

Bibliographie



Notes et références


  1. Sale di rappresentanza (salles 21 – 23)
  2. Krautheimer 1999, p. 256.
  3. Véronique Mérieux, « Le panneau dit de Berlin (1477). Appareillage pour l’imaginaire », Italies, 17/18, 2014, mis en ligne le 15 décembre 2014, consulté le 11 juillet 2019. DOI : 10.4000/italies.4835.
  4. Krautheimer 1999, p. 256-257.
  5. (en) « The Ideal City », sur The Walters Art Museum.
  6. Notice de l'exposition: cultura.marche.it
  7. Notice de l'exposition: estense.com
  8. Video exhibition

Articles connexes



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