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Les peintures religieuses de Goya sont l'ensemble des peintures et fresques réalisées par Francisco de Goya au début de sa carrière, à Saragosse puis lors de son voyage en Italie et enfin pour ses premières commandes à Madrid.

Apparition de la Vierge du Pilar à saint Jacques et à ses disciples de Saragosse, 1768-1769.
Apparition de la Vierge du Pilar à saint Jacques et à ses disciples de Saragosse, 1768-1769.

Vue d'ensemble et analyse générale


La peinture religieuse de Goya est importante dans l'œuvre de celui-ci car elle constitue à la fois ses premiers pas et sa confirmation comme artiste. Avant d'intégrer la fabrique royale de tapisserie et de travailler avec Francisco Bayeu et Raphaël Mengs, il produit une grande quantité d'œuvres, principalement dans des édifices religieux, puis en réalise avec une certaine fréquence, avant que cela devienne très ponctuel à partir de 1790[1].

Les premières œuvres de Goya sont très conventionnelles et populaires avant de dépeindre une religiosité proche des principes des Lumières, plus intimiste et d'une émotivité très marquée[1].

Dans ses années les plus jeunes, à Saragosse, Goya peint de petits tableaux de dévotion, à vocation populaire et d'un style baroque tardif et rococo, ainsi que de grands ensembles muraux où l'on peut apprécier un certain talent de composition[1].

La décoration de la coupole Regina Martyrum, réalisée vers 1780 à la basilique du Pilar lui apporte la reconnaissance du milieu, avant de confirmer définitivement avec celle de l'église San Antonio de la Florida de Madrid, où tous les personnages se présentent formant une unité scénique expressive[1].

Goya embrasse le néoclassicisme mais y impose des touches très personnelles, notamment sur des toiles comme Christ crucifié (1780), qui lui vaut de devenir académicien à l'Académie royale des beaux-arts de San Fernando. Il abandonne cependant ce style assez rapidement, jugeant cette esthétique contraire à son tempérament et à sa conception de la peinture et de l'art[1].

Après la Guerre d'indépendance espagnole au début du XIXe siècle, il aborde à nouveau le thème religieux — quelque peu abandonné depuis les années 1790 — avec de tableaux de grand format tels que Saintes Juste et Rufine (1817) de la cathédrale de Séville ou la très chargée émotionnellement La Dernière Communion de saint José Calasanz (1818), chef-d'œuvre de la peinture religieuse des XIXe et XXe siècles[1].


Décoration d'un reliquaire


À Fuendetodos, dans la province de Saragosse, où est né Goya, se trouve une église paroissiale, qui fut détruite en 1936 à cause de la guerre civile espagnole. Avant cela, Goya y décore un reliquaire, dont il ne reste rien, si ce n'est quelques documents photographiques[2]. Il s'agit là d'une œuvre de jeunesse, selon Zapater[3].


Concours à l'Académie


En 1766, la Real academia española ouvre un concours de peinture, dont le sujet est tiré de l'histoire du père Mariana :

« Marthe, impératrice de Constantinople, vient à Burgos demander au roi don Alphonse X le Sage le tiers de la somme fixée par le sultan d'Égypte pour la rançon de l'empereur Baudoin, son époux ; et le souverain espagnol lui fait remettre la somme entière[2]. »

À cette occasion, Goya peint L'Impératrice Marthe et Alphonse le sage, une peinture probablement de grandes dimensions car il a eu un délai de six mois pour le réaliser, entre janvier et juillet. On sait juste qu'il n'a pas obtenu une seule voix du jury[2].

Elle est accompagnée d'une autre œuvre, une étude improvisée, Dispute des généraux Juan de Urbina et Diego Garcia de Paredes à partir du sujet :

« En Italie, Juan de Urbina et Diego Garcia de Paredes discutent en présence de l'armée espagnole pour savoir auquel d'entre eux doivent être remis les étendards du marquis de Pescara[2]. »

Peinte en deux heures et demie le , la toile est de petites dimensions et ne rencontrera aucun succès non plus[2].


Les « pères de l'Église »



Les « pères de l'Église » de Calatayud


À Calatayud, en Aragon, Goya peint à l'huile un ensemble monumental sur les pendentifs de la coupole de l'église provinciale de Nuestra Señora del Pilar (désormais de San Juan).

Restaurées en 1987 par Carlos et Teresa Barboza, ces quatre peintures font l'objet d'une étude approfondie qui confirme la qualité exceptionnelle de ce qui est considéré comme l'œuvre la plus importante réalisée par le peintre avant son départ en Italie[2].

Goya a probablement été désigné par Ramón Bayeu pour la réaliser, étant alors apprenti chez son futur beau-père depuis 1763[4],[2]. En effet, on sait grâce au livre des dépenses de la paroisse qu'en 1762 un peintre de Saragosse y est allé voir les pendentifs : Goya n'ayant que 16 ans, il s'agit certainement de Bayeu. Il ne s'en serait pas occupé lui-même car Raphaël Mengs l'embauche un an plus tard pour travailler sous sa direction à la décoration du Palais royal de Madrid, qui l'occuperait jusqu'en 1766. Le même livre signale qu'entre mars et , d'importants travaux ont lieu pour préparer les pendentifs avants la réalisation des peintures (il s'agissait notamment de poser les planches et fixer la toile par-dessus)[2].

En 1767, l'église est fermée au culte par ses propriétaires jésuites, lors de leur expulsion ; elle n'ouvre à nouveau qu'en 1771 et change de nom pour s'appeler San Juan[2].

Les pendentifs constituent le premier[N 1] ensemble de « Pères de l'Église » réalisé par Goya, dont les dessins préalable sont sûrement l'œuvre de Bayeu, mais dont l'exécution montre déjà la « fougue extraordinaire » qui est propre à Goya[2].

Les quatre pendentifs sont :


Les « pères de l'Église » de Remolinos


Comme à Calatayud, Goya se charge des pendentifs de la coupole de l'église paroissiale de Remolinos, près de Saragosse[5].

Selon Gudiol[6],[5], ces quatre peintures seraient des préparations pour celles de Muel ; mais selon Milicua[7],[5], qui prétend que l'église de Remolinos n'est édifiée qu'en 1782 voire plus tard, elles auraient été peintes 10 ans plus tard que celles de Muel.

Le nom de chacun des personnages est inscrit sur les nuages qui le soutiennent.

Les quatre pendentifs sont :


Les « pères de l'Église » de Muel


Peints à l'huile comme leurs précédents, ces pendentifs ornent la coupole du sanctuaire de la Virgen de la Fuente (édifié vers 1770), à Muel, près de Saragosse[5].

Les quatre pendentifs sont :

Gudiol cite par ailleurs une autre série de pères de l'Église à l'église paroissiale de Luesma, près de Saragosse. Détruite en 1936, elle était l'œuvre d'un peintre quelconque, qui aurait copié Goya ou une source commune inconnue[6].


Les « pères de l'Église » tardifs


La destination primitive et la datation de ces « pères de l'Église » sont inconnus. Gudiol les situe vers 1781-1785[6], mais Gassier les situe lors du second séjour de Goya en Andalousie (vers 1796-1799), proposition la plus acceptée[8].


Les peintures du palais de Sobradiel


L'Adoration du nom de Dieu (1772).
L'Adoration du nom de Dieu (1772).

Vers 1771[N 7], Goya réalise plusieurs peintures à l'huile sur les murs de la chapelle du palais de Sobradiel à Saragosse.

Les peintures sont :


Les « scènes de la vie de la Vierge et du Christ » à la Chartreuse de l'Aula Dei


Détail de la Naissance de la Vierge, de la série de peintures de la chartreuse d'Aula Dei (1774).
Détail de la Naissance de la Vierge, de la série de peintures de la chartreuse d'Aula Dei (1774).
Article détaillé : Peintures de Goya dans la Chartreuse d'Aula Dei.

Goya peint en 1774 un cycle de onze peintures à l'huile sur les murs de la chartreuse d'Aula Dei, près de Saragosse, où son beau-frère Manuel Bayeu est moine, à la suite de la commande des moines Félix Salcedo et José Lalana. Elles sont peintes à l'huile et relatent la vie de la Vierge Marie depuis ses aïeux (Saint Joachim et Sainte Anne) jusqu'à la présentation de Jésus au Temple. Toutes n'ont pas survécu[N 10] : sept ont été conservées et quatre[N 11] ont été remplacées au début du XXe siècle par des toiles des frères Paul et Amédée Buffet en 1903. Elles sont parmi les œuvres les plus originales de la jeunesse de Goya.


Scènes bibliques


C'est grâce à des reproductions de piètre qualité dans le catalogue de la collection des ducs d'Aveyro (Madrid, non daté), leurs propriétaires, que l'on a connaissance de ces œuvres[N 12],[12]:


Les fresques du Pilar de Saragosse


Le , Goya reçoit la commande de la décoration d'une petite coupole[N 13] et de ses pendentifs, dans la nef nord de la basilique de Nuestra Señora del Pilar de Saragosse[13].

Le suivant, Goya présente les esquisses pour la coupole, qui sera achevée le . Le de la même année, ses esquisses pour les pendentifs sont refusés ; d'autres sont présentées le et sont acceptées : les fresques des pendentifs sont terminés en juin[13].

Le 4 du moi suivant, Goya rentre à Madrid[13].


Peintures pour le Collège de Calatrava à Salamanque


Le Consejo de las Órdenes (es) commande en 1783 quatre sujets en grandeur nature. Gaspar Melchor de Jovellanos, qui avait déjà intercédé en la faveur du peintre aragonais pour cette commande, accompagne le paiement (400 doublons) d'une lettre d'éloges au [14].

Malheureusement, ces peintures sont détruites lors de l'invasion française de 1810-1812[14].


Les retables pour Santa Ana à Valladolid


Le , Goya reçoit une commande du roi Charles III pour réaliser trois retables destinés aux autels de l'église du couvent de Santa Ana, où ils sont toujours conservés[15].

Alors que l'inauguration était prévue pour le , jour de Sainte Anne, Goya commente dans l'une de ses lettres qu'il n'avait toujours pas achevé les retables en juin. Il mentionne par ailleurs qu'il les a réalisés selon un style néoclassique afin de répondre au goût de la Cour et de correspondre au mieux au style architectural de l'église Santa Ana (œuvre de Sabatini) ; la consécration de l'église et des retables a lieu le [15].


Peintures pour la chapelle Borgia à la Cathédrale de Valence


Les peintures pour la chapelle Borgia à la Cathédrale de Valence sont deux huiles sur toile de grand format commandées par les ducs d'Osuna en l'honneur de leur saint aïeul, Saint François de Borgia. Elles ont été réalisées fin 1788[15].


Les scènes évangéliques de l'Oratoire de la Santa Cueva à Cadix


Quand Goya arrive à l'Oratoire de la Sainte Grotte de Cadix en 1792, celui-ci est en construction. Il est possible qu'il ait d'ores et déjà été chargé de peindre les trois lunettes, mais la maladie dont il souffrait[N 14] remit à plus tard leur exécution[19].

L'Oratoire de la Sainte Grotte de Cadix comporte dans la haute chapelle trois toiles de Francisco de Goya : La Santa Cena (la cène), La multiplicación de los panes y los peces (la multiplication des pains) et La parábola de la boda del hijo del rey (La parabole du mariage du fils du roi[N 15]), restaurés par le musée du Prado en 2000[21].

L'édifice est consacré le et la présence de Goya à Cadix en 1797 est attestée par des documents d'archives ; la datation de ses peintures peut donc être fixée avant — à Madrid — ou au printemps 1797 — à Séville ou Cadix[19].


Les fresques de San Antonio de la Florida


Vue zénithale du dôme (de 6 mètres de diamètre.
Vue zénithale du dôme (de 6 mètres de diamètre.

En tant que peintre de la Chambre du roi, Goya reçoit — grâce à Jovellanos — en 1798 la commande de réaliser la décoration de l'ermite de San Antonio de la Florida, dans un faubourg de Madrid proche du Manzanares, qu'il terminera en 6 mois, entre le et décembre de la même année[22],[23].

Les fresques sont situées dans une quadratura. L'Adoration de la Trinité est située dans la voûte de l'abside ; des chérubins et des anges féminins sont situés sur tout le parement du temple. Mais c'est le dôme qui capte toute l'attention, avec un miracle de Saint Antoine de Padoue[N 16], accompagné de différentes figures, comme le mort et les parents du saint, couvrant le dôme de 6 mètres de diamètre. Un paysage est placé près de l'oculus, créant la sensation de voir un ciel ouvert. À la base du dôme, le peuple de Madrid — majos et majas, chisperos[N 17], gentilshommes masqués, etc. discutent ou regardent attentivement, apportant un grand réalisme à la scène, aussi bien pour la perspective produite que pour la vivacité des personnages. Par ailleurs, la scène religieuse devient ainsi populaire afin que les gens fréquentant l'ermite puissent s'identifier à ces personnages[24].

Asensio Julià, l'assistant de Goya — notamment connu comme étant potentiellement celui qui a peint Le Colosse —, a participé à la réalisation de la coupole.

Goya innove dans son style, avec un coup de pinceau lâche et énergique, une peinture à la détrempe[N 18], ajoutant des tâches de lumière et de couleur ainsi que de forts contrastes dans une composition spatiale héritée de Giambattista Tiepolo[24], préfigurant l'impressionnisme, faisant de ce dôme le chef-d'œuvre de la peinture murale[1], la « chapelle Sixtine de Madrid[26] ».


Les retables de Monte Torrero


Vers 1800, Goya réalise trois tableaux d'autel à l'église San Fernando de Monte Torrero (es), un quartier de Saragosse. Mais ils sont détruits en 1808. Heureusement Jovellanos fait leur description dans son journal — Journal de Jovellanos (1801) — et permet leur datation ainsi que leur style : « force du clair-obscur, beauté inimitable du coloris, et une certaine magie des lumières et des teintes qu'aucun autre pinceau ne semble pouvoir atteindre. »[27].


Peintures religieuses hors série et allégories


Vierge du Pilar (1775-1780).
Vierge du Pilar (1775-1780).

Notes et références



Notes


  1. Selon Rita de Angelis, la chronologie comparée des « Pères de l'Église » de Calatayud, Remolinos et Muel sont toujours difficiles à déterminer[2].
  2. Le Saint Ambroise de Calatayud sert de modèle aux Saint Ambroise de Remolinos et Muel.
  3. Le Saint Augustin de Calatayud sert de modèle aux Saint Augustin de Remolinos et Muel.
  4. Le Saint Grégoire de Calatayud est identique aux Saint Grégoire de Remolinos et Muel.
  5. Le Saint Jérôme de Calatayud est totalement différent des Saint Jérôme de Remolinos et Muel.
  6. Chacun des pères de l'Église est représenté sur un nuage qui les soutiennent et où est inscrit leur nom : San Ambrosio, San Agustin, San Gregorio et San Geronimo.
  7. Selon Gudiol, elles auraient été exécutées dans la seconde moitié de l'année 1771, tandis que Gassier élargit la période à 1770-1772. La datation est difficile du fait que les œuvres ont été détachées avec peu d'attention avant d'être transposées sur toile[6],[9].
  8. La bonne qualité des esquisses présentées et le petit prix demandé — 1 500 réaux pour 60 m2 de fresque — convainquent le conseil à passer la commande à Goya[11].
  9. L'essai de fresque est perdu et on ne dispose pas de plus d'informations à ce sujet. Mais on connaît trois autres dessins préliminaires des têtes d'anges, car elles sont conservées : une au musée du Prado (sanguine, 43,5×34), une autre faisant partie de la collection Carderera (sanguine) et une autre au musée du Louvre[9].
  10. Des suites du désamortissement engagé en Espagne vers 1835-1837, sous la direction de Juan Álvarez Mendizábal.
  11. Les quatre peintures refaites par les frères Buffet sont Présentation de Marie au Temple, L’Annonciation, Nativité et Fuite en Égypte.
  12. Gudiol et Gassier confirment l'attribution de ces œuvres à Francisco de Goya et les datent aux alentours de 1775-1780.
  13. Cette petite coupole est d'ailleurs voisine d'une autre coupole réalisée par Francisco Bayeu[13].
  14. Il souffre à cette époque-là d'une grave maladie qui le rendra définitivement sourd.
  15. Également appelée « parabole de l'invité sans tenu de noce » ; le sujet est tiré de l'évangile selon saint Matthieu[20],[19].
  16. Le miracle de Saint Antoine de Padoue est d'avoir ressuscité un homme assassiné pour l'interroger et ainsi prouver l'innocence de son père, accusé à tort de sa mort[24].
  17. Les chisperos désignent les classes populaires des bas quartiers de la zone nord de Madrid à l'époque de l'Ancien Régime et jusqu'à la deuxième moitié du XIXe siècle. Ce terme est utilisé en opposition aux manolos ou majos qui proviennent eux des bas quartiers de la zone sud[25].
  18. On connaît d'ailleurs la facture du commerçant qui a vendu les couleurs à Goya : elle inclut de l'ocre clair, ocre obscur, hématite fine moulue, terre noire, smalt, terre rouge, ombre de Venise, « verdacho fino », « hormaza », vermillon de Chine de l'Étang royal, terre rouge, noir fin d'ivoire, indigo de fleur, bleu de Molina, ocre de Sienne, carmin superfin de Londres, bleu d'Angleterre, laque superfine et noir fumé[24].

Références


  1. (es) Arturo Ansón, « La Pintura Religiosa de Goya », sur goya.unizar.es, (consulté le )
  2. Angelis 1990, p. 89
  3. Zapater y Gómez 1868.
  4. Arnaiz et Montero 1986.
  5. Angelis 1990, p. 91
  6. Gudiol Ricart 1970.
  7. Milicua 1954.
  8. Angelis 1990, p. 111
  9. Angelis 1990, p. 90
  10. Elke Linda Buchholz, Francisco de Goya : Mini du grand art, Könemann, , 95 p. (ISBN 3-8290-2772-9), p. 11
  11. Angelis 1990, p. 83
  12. Angelis 1990, p. 93
  13. Angelis 1990, p. 97
  14. Angelis 1990, p. 98
  15. Angelis 1990, p. 103
  16. (es) F. J. Sánchez Cantón, « Goya », Archivo español de arte, vol. XXX,
  17. (en) Folke Nordström, Goya, Saturn and Melancholy : studies in the Art of Goya, Stockholm, Almquist-Wiksell, coll. « Figura » (no 3), , 239 p.
  18. (es) « Fiche de San Francisco de Borja y el moribundo impenitente », sur museodelprado.es (consulté le )
  19. Angelis 1990, p. 110
  20. Évangile selon saint Matthieu (XXII, 1-14)
  21. (es) Elena Vozmediano, « Restauración de los cuadros del Oratorio de la Santa Cueva de Cádiz », sur elcultural.es, (consulté le )
  22. Ruiz Pardo 2008, p. 135-172
  23. Angelis 1990, p. 112
  24. (es) Marisa Cancela, « San Antonio de la Florida », sur goya.unizar.es, (consulté le )
  25. (es) Pedro Montoliu Camps, Fiestas y Tradiciones Madrileñas, Madrid, Silex, , 418 p. (ISBN 978-84-7737-028-4 et 84-7737-028-1), p. 189-190
  26. « Les fresques de Goya à San Antonio de la Florida à Madrid », sur paperblog.fr, (consulté le )
  27. Angelis 1990, p. 116

Annexes


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Bibliographie


 : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.




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