Albert Wolff, né Abraham Wolff le à Cologne[1] et mort le en son domicile dans le 8earrondissement de Paris[2], est un écrivain, dramaturge, journaliste et critique d'art français d'origine allemande.
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Albert Wolff
Albert Wolff photographié par Nadar vers 1860.
Fonction
Rédacteur en chef
Biographie
Naissance
Cologne
Décès
(à 55 ans) 8earrondissement de Paris
Sépulture
Cimetière du Père-Lachaise
Nom de naissance
Abraham Wolff
Pseudonymes
Charles Brassac, Gérôme
Nationalités
Française Allemande
Formation
Université rhénane Frédéric-Guillaume de Bonn
Activités
Journaliste, dramaturge, écrivain, librettiste, critique d'art, auteur de littérature pour la jeunesse
Rédacteur à
Le Charivari (depuis ), Le Figaro (depuis ), L'Événement, Le Nain jaune, L'Avenir national (depuis ), L'Univers illustré (-), Gazette d'Augsbourg (depuis )
Wolff se prépara, dans sa jeunesse, à un assez grand nombre de diverses professions[3]. Envoyé de bonne heure à Paris chez un négociant, allié de sa famille, il renonça au commerce, lors de son retour en Prusse, et s’adonna au dessin d’illustration et à la littérature humoristique, tout en reprenant le cours de ses études à l’université de Bonn[3]. Malgré le grand succès d’un Voyage humoristique sur les bords du Rhin composé à cette époque et illustré par lui-même, il abandonna tout à coup ce genre pour composer des nouvelles, et surtout des contes d’enfants, qui lui valurent deux fois le prix dans des concours littéraires organisés à Stuttgart et à Hambourg[3]. Chargé, en 1857, d’écrire toute une série de contes d’enfants pour Winkelmann, de Berlin, le principal éditeur de ce genre d’ouvrages, le désir de revoir Paris lui fit rompre son traité[3].
Venu à Paris faire le compte rendu du Salon de 1857 pour la Gazette d'Augsbourg, il y resta[3]. Après avoir été six mois secrétaire d’Alexandre Dumas, il rédigea son premier article français dans Le Gaulois, fut remarqué de Villemessant et Huart, et entra en même temps au Figaro et au Charivari, en 1859[3]. Critique d'art influent, il fut attaché, depuis, aux principaux journaux littéraires et politiques créés par Villemessant, il fut un des assidus rédacteurs du quotidien l’Événement, et fit ensuite dans le Figaro, devenu quotidien à son tour, des chroniques régulières et des comptes rendus dramatiques[3]. Il collabora en outre pendant deux ans au Nain jaune d'Aurélien Scholl, puis, comme chroniqueur à l'Avenir national de Peyrat, en 1865, et fait, de 1866 à 1867, la chronique de l'Univers illustré, sous la signature de « Gérôme »[3].
Wolff, dont les articles du Figaro, ont formé souvent des séries, comme ceux qu’il publia, sous le titre de Gazette de Londres, sur la misère et la dépravation de cette capitale (), en a réuni un certain nombre en un volume intitulé Mémoires du boulevard (1866, in-18)[3]. Il a aussi donné au théâtre quelques vaudevilles[3]. Critique de l’impressionnisme, bien qu’il ait loué occasionnellement des œuvres individuelles de ce mouvement, et opposant à l’antisémitisme, il est inhumé à Paris au cimetière du Père-Lachaise (96edivision)[4].
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