Gustave Geffroy, né le à Paris et mort le dans la même ville, est un journaliste, critique d'art, historien de l'art et romancier français. Il est l'un des dix membres fondateurs de l'académie Goncourt.
Vers , Eugène Carrière peint son portrait, qui se trouve à Albi au musée Toulouse-Lautrec.
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Gustave Geffroy
Gustave Geffroy photographié par Nadar.
Biographie
Naissance
7e arrondissement de Paris (Seine, France)
Décès
(à 70 ans) 13e arrondissement de Paris (Seine, France)
Sépulture
Cimetière de Montrouge
Nom de naissance
Marie Adolphe Charles Gustave Geffroy
Nationalité
Française
Activités
Journaliste, écrivain, historien de l’art, critique d'art
Autres informations
A travaillé pour
Manufacture des Gobelins (à partir de )
Membre de
Académie Goncourt (-)
Distinction
Officier de la Légion d'honneur
Archives conservées par
Bibliothèque de l'Institut national d'histoire de l'art Institut national d'histoire de l'art (Archives 147)[1] Archives départementales des Yvelines (166J, Ms 4445-4450, 7 pièces, -)[2]
Gustave Geffroy était le fils d'un couple de Bretons (son père Jean René Geffroy était né en 1824 à Saint-Jean-du-Doigt dans le Finistère et sa mère Marie Perrier de la Peltry en 1823) partis pour Paris aussitôt après leur mariage. Il perdit très tôt son père et se lança dans le journalisme dès l'âge de 18 ans en créant la revue Fantasia en 1873[3].
Gustave Geffroy figure parmi les habitués du grenier de Goncourt où il rencontre ses amis Frantz Jourdain, Octave Mirbeau et Jean Ajalbert.
Collaborateur au journal La Justice à partir du , il y rencontre Georges Clemenceau, qui devient un grand ami. Aristide Briand le nomme administrateur de la Manufacture des Gobelins en 1908, poste auquel il demeure jusqu'à sa mort[4]. En 1883, il publie une chronique dans La Justice sur le peintre Alfred Sisley et est un des seuls critiques d'art, avec Théodore Duret et Adolphe Tavernier, à s'être lié d'amitié avec lui. Il lui rend visite en 1894[5] à Moret-sur-Loing accompagné de Désiré Louis[6], un journaliste de La Justice[7].
Geffroy arrive à Belle-Île en pour y passer ses vacances et se documenter sur Auguste Blanqui dont il commence à écrire l'histoire[8]. Il y rencontre par hasard le peintre Claude Monet qu'il admire et avec qui il se lie d'amitié. Il continue par la suite à faire des critiques élogieuses du peintre dont il écrira la biographie. Paul Cézanne peint en 1895 un Portrait de Gustave Geffroy, aujourd'hui à Paris au musée d'Orsay[9].
Il collabore à la revue Le Monde moderne dès . En 1897 il publie L'Enfermé, où il raconte la vie d'Auguste Blanqui. Le texte avait paru à partir de 1896 en feuilleton dans le magazine hebdomadaire de Félix Juven, La lecture illustrée. En 1904, il devient le vice-président de la Société de la gravure originale en couleurs[10].
Membre fondateur de l'académie Goncourt, il la préside de 1912 à sa mort. En , il est témoin du mariage de Valéry Müller. En , il a l'idée avec ses amis Léopold Lacour et Louis Lumet d'entreprendre de consigner «l'histoire de la guerre». L'ouvrage qui en résulte est évidemment engagé mais constitue un témoignage de faits, de documents et de photographies jusqu'en .
Il meurt le à son domicile parisien du 42, avenue des Gobelins[11]. En 1937, le nom de rue Gustave-Geffroy est donné à une voie appelée jusqu'alors rue Léon-Durand, située derrière la manufacture des Gobelins, dans le 13e arrondissement de Paris.
Jean-François Raffaëlli, Portrait de Gustave Geffroy (1917 ou 1918), huile sur toile, musée des beaux-arts de Morlaix.
Lettre autographe de Claude Monet, , adressée à son ami Gustave Geffroy, pour lui annoncer la mort de son épouse Alice Hoschedé:«Mon pauvre ami, c’est fini. Ma compagne adorée morte ce matin.4h. Je suis désemparé, perdu. Votre ami. Claude Monet.» Lettre exposée à la Fondation Claude Monet à Giverny.
Paul Cézanne, Portrait de Gustave Geffroy (1895), huile sur toile, Paris, musée d'Orsay.
Principales publications
Romans
Le Cœur et l'Esprit, Charpentier & Fasquelle, 1894;
Les Minutes parisiennes. 7 heures. Belleville (1903);
Images du jour et de la nuit (1924)[23]. Réédition sous le titre Il y a encore à voir dans les pharmacies, préface françois Bon, Tiers-livre éditeur, . - (ISBN9781795758734).
Distinctions
Chevalier de la Légion d'honneur au titre du ministère de l'Instruction publique et des Beaux-Arts (décret du ), parrainé par Auguste Rodin.
Officier de la Légion d'honneur au titre du ministère de l'Instruction publique et des Beaux-Arts (décret du ), parrainé par Jules Clarétie, de l'Académie française[24].
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