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Abdelouahab Mokrani (ou Abdelwahab Mokrani), né le à Taher (Jijel), est un peintre algérien. Il met fin à ses jours[1] le à Alger.

Abdelouahab Mokrani
Naissance

Taher
Décès
(à 58 ans)
Alger
Nationalité
Algérienne
Activité
Peintre
Signature

Biographie


Abdelouahab Mokrani, encore à l'école maternelle, modèle des figures humaines dans la pâte-à-modeler dont son père a gagné une grosse boîte à une tombola. Venu à Alger en 1967 il fréquente de 1971 à 1974 l'école des beaux-arts d'Alger puis rencontre et se lie avec M'hamed Issiakhem. À l'école des beaux-arts de Paris, de 1976 à 1982, son professeur de gravure est Jacques Lagrange. Il effectue alors des voyages à Florence. Rentré en Algérie en 1983, il est durant deux ans pensionnaire de la villa Villa Abd-el-Tif d'Alger (1987-1989), rencontre Kateb Yacine et réalise sa première exposition personnelle. En 1992 et 1993 il séjourne à la cité internationale des arts de Paris. Après un nouveau passage par Paris à partir de 1997, il vit et travaille à Alger depuis 2004.


L'œuvre


« Avec Kateb, Issiakhem, Lacheraf, El-Anka, Khadda, Djaout et quelques autres, Mokrani fait partie de cette petite bande Cheyenne éparse dans l'espace et dans le temps, d'artistes, de poètes, d'êtres rares en Algérie, qui, pourtant, par un sublime paradoxe, sont des représentants entièrement légitimes et extrêmement précieux de l'âme de l'Algérie, terre, rêve, lumière, douleur et sang ; ceux dont il faut espérer qu'ils finiront par "gagner la guerre" après en avoir perdu chaque bataille ! »

Amin Khan, Al Huffington Post,

Principales expositions personnelles



Principales expositions collectives


Abdelouahab Mokrani a participé à de nombreuses expositions collectives, notamment:


Illustration



Musées



Jugement


« La peinture est, en Algérie, la discipline artistique où s’opèrent le plus de changements heureux. On peut d’ores et déjà affirmer que les Issiakhem, Khadda, Benanteur auront de dignes successeurs. Ils ont pour noms Wahab Mokrani, Hellal Zoubir, Abderrahmane Ould-Mohand. Ils ont tous moins de trente ans et leurs mérites commencent déjà à forcer la reconnaissance. »

Tahar Djaout (1985)[2]

Bibliographie


 : source utilisée pour la rédaction de cet article


Notes et références


  1. il « s'est donné la mort à Alger » (Arris Touffan, « Mokrani, la lumière », dans Le Soir d'Alger, 7 décembre 2014, p. 2).
  2. Tahar Djaout, « Ould-Mohand - l’exubérance, la rigueur », sous le pseudonyme de Ali A., Actualité de l’émigration, n° 11, 20 octobre 1985

Voir aussi



Articles connexes



Liens externes





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