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Alain Fleischer, né le à Paris, est un cinéaste, photographe, plasticien et écrivain français.

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Alain Fleischer
Alain Fleischer recevant un FILAF d'honneur à Perpignan le 27 juin 2015.
Fonction
Directeur
Le Fresnoy
Biographie
Naissance
(78 ans)
Paris
Nationalité
Française
Formation
Faculté des lettres de Paris
École des hautes études en sciences sociales
Activités
Photographe, écrivain, artiste visuel, réalisateur, enseignant
Autres informations
A travaillé pour
Institut des hautes études cinématographiques, Université du Québec à Montréal, École nationale supérieure de la photographie, École nationale supérieure d'arts de Paris-Cergy, Le Fresnoy
Distinctions
Liste détaillée
Docteur honoris causa de l'université européenne des humanités
Pensionnaire de la villa Médicis (d) (-)
Prix Georges-Dumézil ()
Prix Francine-et-Antoine-Bernheim pour les arts, les lettres et les sciences ()

Biographie



Enfance et jeunesse


Alain Fleischer est né d’un père hongrois et d’une mère franco-espagnole.

Il commence par étudier les lettres modernes, la linguistique, l'anthropologie et la sémiologie à la Sorbonne et à l'École des hautes études en sciences sociales.

  • Diplômes :
    • Licence et maîtrise de lettres modernes[1], licence et maîtrise d’études théâtrales[2], licence et maîtrise d’espagnol[3], licence et maîtrise de linguistique[4], licence, maîtrise et DEA de biologie animale[5], doctorat en sémiologie[6].
[réf. nécessaire]

Enseignement


Il a enseigné dans de nombreuses écoles dont l’université de Paris III Sorbonne Nouvelle, de 1979 à 1985[7]. Il est plusieurs fois membre des jurys de recrutement des professeurs des écoles d’art, comme du jury des concours d’entrée à l’Idhec/Fémis, et plusieurs fois président des jurys du DNSAP. Il a donné des cours à l’université du Québec à Montréal (UQAM) en 1992 et 1993, et anime régulièrement des séminaires de doctorat.

Sur mission du ministère de la Culture, il conçoit et pilote le projet du Fresnoy, dont il est directeur depuis l’ouverture en .

Alain Fleischer est organisateur de colloques en France (Plasticité, figure du temps ; Les figures de l’idiot ; Vitesses limites ; Lumières des Lumière ; Penser la catastrophe ; etc.), et co-organisateur de colloques au Canada (Ensemble, Ailleurs, Ryerson University, Toronto, et Les lumières de la Ville, UQAM, Montréal, en 2013).


Publications


Alain Fleischer a publié près d'une cinquantaine d'ouvrages : romans, nouvelles et essais. Lors d'un entretien avec Florence Bouchy, il confie ne pas écrire lui-même ses livres, mais les dicter à sa compagne Danielle Schirman :

« Ce n’est pas un secret. En fait, je les écris, mais je ne les inscris pas. Je m’assois dans un fauteuil, je ferme les yeux, je n’ai ni plan ni notes, je ne sais pas à quoi va ressembler le livre. Mais quand une première phrase me vient, je la dicte à ma compagne. C’est mon seul dispositif d’écriture. Je dicte ainsi huit heures par jour, pendant plusieurs semaines[8]. »


Réalisateur


Alain Fleischer a réalisé près de quelque trois cent cinquante films (cinéma expérimental, courts et longs métrages de fiction, documentaires d’art).

Il réalise son premier film, le moyen métrage de fiction Un film inachevé, en 1962 à l’âge de 18 ans, avec des camarades de lycée. À la suite, il réalise plusieurs courts métrages expérimentaux et divers essais cinématographiques, tels que des journaux de voyage. Pour son premier long métrage, Montage IV, il est le premier lauréat d’une bourse du Groupe de recherches et d'essais cinématographiques (GREC, Centre national de la cinématographie), et reçoit notamment l’aide de Jean Rouch et d’Henri Langlois qui organise la première projection à la Cinémathèque française, en 1970.

Il collabore aux films de Christian Boltanski : Tout ce dont je me souviens, 1970, Comment pouvait-on imaginer, 1970, La Femme qui sourit, 1970. Il a également collaboré, entre autres, aux films de Sarkis, Bernar Venet et de sa compagne Danielle Schirman.

Il bénéficie de trois « avances sur recette » du Centre national de la cinématographie pour ses longs métrages Les Rendez-vous en forêt, 1971, Zoo zéro, 1977, Rome Roméo, 1988.

Ses films ont donné lieu à diverses rétrospectives et hommages[9] et ont été présentés dans les principaux festivals internationaux[10]. Depuis 1990, il est régulièrement présent au FIFA (Festival international du film sur l'art de Montréal).


Arts plastiques, multimédia, photographie, vidéo


Portrait qu'Alain Fleischer a souhaité mettre sur Wikipédia
Portrait qu'Alain Fleischer a souhaité mettre sur Wikipédia

À partir de 1972, Alain Fleischer se fait connaître en tant qu’artiste et photographe par de nombreuses expositions personnelles et collectives[réf. souhaitée].

En 1980, il présente ses premières installations à base de projections cinématographiques, à la Biennale internationale d'art de Paris.

En 1982, il expose ses premières grandes compositions photographiques au musée d’art moderne de la ville de Paris et, la même année, une exposition personnelle lui est consacrée au Centre Pompidou, musée national d'Art moderne. Fleischer a ensuite exposé dans de très nombreux musées, centres d’art et galeries, en France et dans divers pays[11].

Il représente la France à la Biennale internationale d’art de Kwan-Ju (Corée du Sud), à la Biennale internationale de La Havane (Cuba). En 2014, il participe à la Biennale internationale d’art de Busan (en) de Corée du Sud.

Les services culturels du ministère des Affaires étrangères ont organisé une exposition rétrospective de ses œuvres d’artiste et de photographe qui a été présentée dans divers pays[12]. Les services culturels de l’ambassade de France à New York ont présenté une exposition et une programmation de ses films.[réf. souhaitée]

Alain Fleischer a participé à de très nombreuses expositions collectives en France et à l’étranger comme celles consacrées à Roland Barthes, à Samuel Beckett au Centre Pompidou, ou celle conçue par Georges Didi-Huberman en 2010, « Atlas, Comment porter le monde sur ses épaules ? »[13]. Il a participé également au festival de photographie méditerranéenne Photomed en mai/, à l'hôtel des arts de Toulon.

Plusieurs expositions rétrospectives ont été consacrées à son œuvre d’artiste et de photographe :


Architecture


Alain Fleischer est proche de deux architectes :


Chorégraphie


Alain Fleischer réalise les images de la compagnie Roc in Lichen, Laura de Nercy et Bruno Dizien, entre autres pour Les Honneurs du pied, en 1991. Il a conçu l'image du spectacle de Carolyn Carlson, Eau.

Collaborant avec Daniel Dobbels pour divers spectacles chorégraphiques, il a conçu et écrit en 2012, le livret La Fille qui danse (présenté au festival d’Avignon, au Forum du Blanc-Mesnil, etc.). Il a réalisé les films pour le spectacle de Daniel Dobbels Les Écrans du temps, au Palais de Chaillot à Paris, en 2014.


Prise de position


Le 23 février 2021, il signe la tribune publiée par la revue Art Press, en soutien à Claude Lévêque, accusé de viol sur mineurs[14].


Distinctions



Œuvres



Commandes publiques



Filmographie



Écrits



Critique du marché de l'art contemporain

En 2015, Alain Fleischer publie Effondrement, roman qui raconte l'histoire de Simon, jeune pianiste virtuose, qui apprend le décès de son père milliardaire et se retrouve à la tête de la plus grande collection d'art contemporain au monde. Pour le jeune homme, toutes ces œuvres dites d'art ne sont que des cochonneries dont les cotes ont été artificiellement gonflées pour atteindre d'aberrants sommets :

« Depuis quelques années, mon père n’a cessé d’accumuler des cochonneries qu’il a toujours appelées de l’art contemporain, des œuvres et de prétendus chefs-d’œuvre de l’art contemporain, acquis à grand frais, des choses d’une laideur indescriptible, d’une gratuité, d’une futilité et d’une inutilité absolues…[19] »

Il décide de liquider la collection par une gigantesque vente aux enchères, au risque de faire s'effondrer le marché de l'art ; ce dernier lui déclare la guerre. Car l'art contemporain est devenu une bulle spéculative, au sein de laquelle se nouent d'innombrables enjeux financiers et bancaires, portés par le terrorisme et les mafias. Simon voit sa carrière de musicien compromise et sa vie privée sujette à un grave dérèglement.

Ce roman apparaît d'abord comme une critique radicale du marché de l'art. Le journaliste Philippe Chauché écrit :

« Effondrement règle ses comptes avec l’art contemporain des années 20 de l’an 2000, le roman s’y déroule, c’est demain, et par effet de loupe, il vise celui d’aujourd’hui, cet art qui fait bondir et rêver, spectateurs, commentateurs avertis, journalistes avisés, galeries et musées, collectionneurs milliardaires et traders, une farce en dévoile toujours une autre – Plus crétin que l’artiste est son marchand. […] Effondrement est un roman de guerre et d’amour. Roman de la filiation, du saisissement, de la transmission et de l’insoumission, même si la pompe à phynance finit toujours par l’emporter – la collection ne sera pas vendue et il y aura bien une Fondation Maleterre[19]. »


Autour de la Shoah

En 2016, il fait paraître Retour au noir. Le cinéma et la Shoah : quand ça tourne autour, qui constate la disparition ou confiscation de tout débat autour des représentations filmées de la Shoah. Ainsi Le Fils de Saul n'a-t-il provoqué aucune dispute argumentée quand La Liste de Schindler avait provoqué scandales et autres réactions outrées, à commencer par celle de Jean-Luc Godard. Lors de la sortie du film de László Nemes, la presse unanime a salué un chef-d'œuvre, grand prix du Festival de Cannes 2015 et Oscar du meilleur film en langue étrangère à la 88e cérémonie des Oscars en 2016. La critique la plus profonde d'Alain Fleischer porte néanmoins sur le fait que de nombreuses personnalités faisant autorité sur le sujet ont signé un blanc-seing au film, de Georges Didi-Huberman à Claude Lanzmann.

Le journaliste Matthieu de Guillebon écrit :

« Fleischer a raison, s’appesantir sur l’esthétique d’un film qui tourne autour de la Shoah a quelque chose d’aussi obscène que de s’extasier devant l’esthétique du Troisième Reich. Le film de László Nemes est sans doute techniquement très réussi ; il n’en est que plus dérangeant, sans que cela soit une qualité. Et puis encore ceci, que met en lumière Alain Fleischer : comment peut-on faire jouer à des figurants le rôle d’hommes et de femmes promis au rebut et entassés dans des fosses communes, au risque de les étouffer et de nier leur dignité, quand on est censé prouver l’ignominie du nazisme ? La Shoah n’a rien à gagner à aucune représentation artistique. Les témoignages, les œuvres des penseurs, son caractère irreprésentable que certains artistes ont su mettre en lumière, sont suffisants[20]. »


Notes et références


  1. Mémoire de maîtrise sur Les Liaisons dangereuses de Choderlos de Laclos.
  2. Mémoire de maîtrise sur Odet de Turnèbe.
  3. Mémoire de maîtrise sur l’étude comparée des formes nominales du verbe en français et en espagnol.
  4. Mémoire de maîtrise sur les anomalies sémantiques dans La Cantatrice chauve d’Eugène Ionesco.
  5. Mémoire de maîtrise sur les protocoles scientifiques du cinéma éthologique.
  6. Sujet de thèse sur l’analyse sémiologique des règles des jeux de ballon.
  7. Nommé par concours professeur titulaire de l’École nationale supérieure d’art de Nice (Villa Arson), en 1975.
    Nommé par concours professeur titulaire de l’École nationale supérieure d’art de Paris-Cergy, en 1979.
    Professeur invité à l’École nationale supérieure de la photographie d’Arles en 1982-1983.
    Responsable pédagogique du premier trimestre d’études à l’Idhec (Institut des hautes études cinématographiques), future Fémis (Fondation européenne des métiers de l'image et du son).
  8. Florence Bouchy, « Alain Fleischer, l’anti-touche-à-tout », Le Monde des livres, (lire en ligne).
  9. Musée national d’Art moderne à Paris (Palais de Tokyo), Centre Pompidou à Paris, Anthology Film Archives (Jonas Mekas), à New York, Galeries nationales du Jeu de Paume (Paris), Festival del Cinema nuovo de Pesaro (Italie), Cinémathèque royale de Belgique (Bruxelles), Festival international du film sur l'art de Montréal (FIFA).
  10. Cannes, Venise, Locarno, Berlin, Rotterdam, Montréal (Festival des films du monde, Festival du nouveau cinéma).
  11. Il a été représenté, par les galeries : à Paris, Studio 666, galerie Jean et Jacques Donguy, galerie Claire Burrus, galerie Michèle Chomette, galerie Léo Scheer, galerie de France, galerie Françoise Paviot ; à Lyon, par la galerie Le Réverbère ; aux États-Unis, par la galerie Jayne Baum (New York), par la galerie Cherryl Haines (San Francisco) ; à Montréal, par la galerie Optica ; à Rome, par la galerie Il Millennio, par la galerie Massimo Riposati, par la galerie La mente e l'immagine, la Galleria Minima ; au Japon, par la galerie Inoue (Yokohama).
  12. Sao Paulo, Brésil (Musée de l’image et du son) ; Rio de Janeiro, Brésil (musée d’Art moderne) ; Montréal, Canada (Centre international d’art contemporain/Les 100 jours) ; Rotterdam, Pays-Bas (Boymans) ; Barcelone, Espagne (Fondation Miró), La Havane, Cuba (Centre d’Art Wifredo Lam), Buenos-Aires, Argentine (Centre Culturel Recoleta).
  13. Musée Reina Sofía, Madrid, 2010, ZKM à Karlsruhe et Collection Falckenberg à Hambourg, 2011.
  14. Voir sur lemonde.fr.
  15. « Alain Fleischer », sur Villa Medici (consulté le ).
  16. (en) « Honorary Doctors », sur Université européenne des humanités (consulté le ).
  17. « Pierre Klossowski, un écrivain en images - Tënk », sur tenk.fr (consulté le ).
  18. Présentation de Prolongations, sur le site de la revue Culture a confine.
  19. Philippe Chauché, « "Effondrement", Alain Fleischer », sur La Cause littéraire, .
  20. Matthieu de Guillebon, « Critique. Retour au noir : faut-il cesser les films sur la Shoah ? », sur Profession Spectacle, .

Voir aussi



Bibliographie



Filmographie



Liens externes




На других языках


[de] Alain Fleischer

Alain Fleischer (* 1944 in Paris) ist ein französischer Regisseur, Schriftsteller, Fotograf und Plastiker.
- [fr] Alain Fleischer

[ru] Флешер, Ален

Ален Флешер (фр. Alain Fleischer, 1944, Париж) — французский фотохудожник, кинорежиссёр, писатель , эссеист, художественный критик.



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