Alfred Guillou (né le à Concarneau, où il est mort le [1]) est un peintre français.
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Suzanne Deyrolle (d) ![]() |
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École de Concarneau (d) ![]() |
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Distinction |
Arrivée du pardon de sainte Anne de Fouesnant à Concarneau (d) ![]() |
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Alfred Guillou reçoit ses premières leçons de dessin du lithographe Théodore Lemonnier qu'il rencontre à Concarneau en 1860. Sur ses conseils il s'installe à Paris en 1862, où il fréquente quelque temps l'Académie Suisse et poursuit sa formation avec Alexandre Cabanel. C'est là qu'il fait la connaissance de Jules Bastien-Lepage, Fernand Cormon et Théophile Deyrolle.
Il débute au Salon de 1868 avec son Jeune Pêcheur breton, puis retourne dans sa ville natale. D'inspiration naturaliste, ses sujets de prédilection sont empruntés à la vie quotidienne du port de pêche souvent traités sur de grands formats, comme Les Sardinières de Concarneau (1896, musée des Beaux-Arts de Quimper), ou encore le Débarquement du thon à Concarneau (1902, musée d'Art et d'Histoire de Saint-Brieuc).
Avec son ami Théophile Deyrolle qui épousera sa sœur Suzanne, Alfred Guillou est à l'origine d'une colonie d'artistes établie à Concarneau. Comme celle établie à Pont-Aven, elle exercera une influence sur de nombreux artistes pour qui les mœurs et les traditions séculaires du peuple breton représente à leurs yeux une forme de primitivisme : Léon Joubert, François-Alfred Delobbe, Antonin Mercié, mais aussi Jules Bastien-Lepage, Pascal Dagnan-Bouveret, etc.
« Chef de file du groupe de Concarneau, Guillou couche sur ses toiles des scènes de vie quotidienne et séduit par l'authenticité et le réalisme de son trait[2]. »
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