En 1829, il fait partie de la commission d'artistes et de savant désignée par Charles X pour aller en Grèce lors de l'Expédition de Morée, comme dessinateur dans la section archéologie.
Il débute au Salon de 1833 avec plusieurs portraits dont La Dame verte[3] et son Autoportrait, conservé au musée des beaux-arts de Rennes.
En 1834, il expose son Berger grec découvrant un bas-relief antique.
De 1834 à 1836, il effectue un long voyage en Italie, à Florence puis à Rome et à Naples où il découvre avec bonheur l'art de la Renaissance italienne.
De retour en France, il participe aux commandes de décorations d'églises menées par l'État sous Louis-Philippe puis Napoléon III: la chapelle Sainte Philomène à l'église Saint-Merry (1840–44), la chapelle de la Vierge à Saint-Germain-l'Auxerrois, à Paris (1844–46) puis l'église paroissiale de Saint-Germain-en-Laye (1849–56)[4].
Son goût pour les primitifs italiens et les conséquences qu'il en tire dans sa peinture le font classer comme un préraphaélite français[5].
Il publie en 1878 L'atelier d'Ingres — Souvenirs[6].
Réception critique
On retrouve dans la peinture d’Amaury-Duval la forte influence d’Ingres.
Baudelaire critique l'école d'Ingres et la peinture d’Amaury-Duval[7]:
«En général, MM. Flandrin, Amaury-Duval et Lehmann, ont cette excellente qualité, que leur modelé est vrai et fin. Le morceau y est bien conçu, exécuté facilement et tout d’une haleine; mais leurs portraits sont souvent entachés d’une afféterie prétentieuse et maladroite. Leur goût immodéré pour la distinction leur joue à chaque instant de mauvais tours. On sait avec quelle admirable bonhomie ils recherchent les tons distingués, c’est-à-dire des tons qui, s’ils étaient intenses, hurleraient comme le diable et l’eau bénite, comme le marbre et le vinaigre; mais comme ils sont excessivement pâlis et pris à une dose homéopathique, l’effet en est plutôt surprenant que douloureux: c’est là le grand triomphe!»
Baudelaire louait Delacroix et dénigrait Ingres et son école. Plus tard dans le XIXesiècleDegas admire Ingres[8] et on peut regarder son école de façon plus impartiale. Maurice Denis qualifie Amaury Duval d'«esprit original[9]»«délicieux et tendre[10]».
Tête d'ange,1865, huile sur toile, Musée Ingres-Bourdelle
Paris
Sainte Philomène, vers 1844, chapelle sainte Philomène, église Saint-Merri, Paris
Le Couronnement de la Vierge, vers 1844, Église Saint-Germain-l'Auxerrois, Paris
Ensemble des fresques[11] décorant l'église paroissiale de Saint-Germain-en-Laye, 1849–57. Amaury-Duval y a peint l'abside (Christ en majesté), les murs de la nef (Le Nouveau Testament) et certaines chapelles[12].
La Salutation angélique, 1860, huile sur toile, 171 × 129 cm, musée d'Orsay, Paris[13]
Madame de Loynes (Jeanne Détourbay), 1862, huile sur toile, musée d'Orsay, Paris
Souvenirs (1829–1830) (1885), lire en ligne sur Gallica.
Sources
Dictionnaire de biographie française[sourceinsuffisante]
Notes et références
Ou Pineux.
Archives de Paris acte de décès no1567 dressé le 27/12/1885, vue 10 / 15
Œuvre non localisée.
Nouveau Larousse illustré - Dictionnaire universel encyclopédique, tome 1, p. 234.
Bruno Foucart, «Les dissidents préraphaélites:
Amaury Duval, Adolphe Roger, Papety, Ziegler», dans Le renouveau de la peinture religieuse en France (180O-1860), Paris, .
Amaury-Duval, L'atelier d'Ingres — Souvenirs, (lire en ligne).
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