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Amrita Sher-Gil née le 30 janvier 1913 à Budapest et morte le 5 décembre 1941 à Lahore est une peintre hungaro-indienne.

Biographie

Amrita Sher-Gil naît à Budapest, en Hongrie, d'Umrao Singh Sher-Gil Majithia, un aristocrate sikh érudit en sanskrit et en persan, et de Marie-Antoinette Gottesmann, une chanteuse d'opéra juive hongroise. Sa mère se rend en Inde comme demoiselle de compagnie de la princesse Bamba Sutherland. Amrita est l'aînée des deux filles. Sa sœur cadette, Indira Sundaram (née Sher-Gil), est la mère du plasticien Vivan Sundaram (en) (né en 1943). Elle passe la majeure partie de sa petite enfance à Budapest, notamment durant la Première Guerre mondiale[1]^,[2]^,[3].

En 1921, sa famille déménage à Summer Hill, dans les faubourgs de Shimla, en Inde. Elle y commence l’apprentissage du piano et du violon. Même si elle dessine très tôt, elle commence à prendre des cours de peinture à huit ans. En 1923, sa mère déménage en Italie avec elle et obtient son inscription dans une école d'art de Florence. Amrita retourne toutefois en Inde en 1924[4].

En 1926, Amrita Sher-Gil se rend en Europe avec sa mère pour se former comme peintre à Paris, d'abord à l’Académie de la Grande-Chaumière, puis à l’atelier de Lucien Simon où elle rencontre Boris Taslitzky et à l'École des beaux-arts, de 1930 à 1934. Elle réalise surtout des portraits dans un style proche du postimpressionnisme et du réalisme d’entre-deux-guerres. Ses premiers tableaux sont marqués par l’influence significative des modes occidentales sur la peinture, en particulier celles pratiquées dans les cercles bohèmes de Paris au début des années 1930[2]^,[5]. À partir de 1934, son style est plus dépouillé et plus introspectif, elle s'interroge sur son identité, sur sa culture, sur les traditions de l'art indien, et décide de revenir en Inde[2].

En mai 1935, à Shimla, Amrita Sher-Gil rencontre le journaliste anglais Malcolm Muggeridge, qui travaille alors comme rédacteur en chef adjoint et éditorialiste pour le Calcutta Statesman. Ils vivent une relation courte mais intense[6]^,[7]. Elle voyage ensuite sur les conseils d'un collectionneur et critique d'art, Karl Khandalavala, qui l'encourage à poursuivre sa passion pour la découverte de ses racines indiennes. Elle est notamment impressionnée et influencée par les écoles Mughal et Pahari de peinture et les peintures rupestres d'Ajanta.

En 1938, elle épouse son cousin germain hongrois, le docteur Victor Egan, et déménage avec lui dans la maison de sa famille paternelle à Saraya, Gorakhpur, en Uttar Pradesh. Elle y peint les rythmes tranquilles de l'Inde rurale. En 1941, quelques jours avant l'ouverture de sa première grande exposition personnelle à Lahore, elle tombe gravement malade et tombe dans le coma. Elle meurt le 6 décembre 1941[2].

• Œuvres d'Amrita Sher-Gil
• 
  Autoportrait, 1930, New Delhi, National Gallery of Modern Art.
• 
  Autoportrait (sans titre), 1931, localisation inconnue.
• 
  Klarra Szepessy, 1932, New Delhi, National Gallery of Modern Art.
• 
  Fille gitane de Hongrie, 1932, New Delhi, National Gallery of Modern Art.
• 
  Groupe de trois jeunes femmes, 1935, New Delhi, National Gallery of Modern Art.
• 
  Toilettes de mariée, 1937, New Delhi, National Gallery of Modern Art.

Hommage

Depuis 2008, un cratère de la planète Mercure est nommé Sher-Gil en son honneur[8].

Notes et références

Notes

• (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Amrita Sher-Gil » (voir la liste des auteurs).

Références

Voir aussi

Bibliographie

• (en) John Bright-Holmes, Like It Was : The Diaries of Malcolm Muggeridge, Collins, 1981 (ISBN 978-0-688-00784-3, lire en ligne), p. 426.
• (en) Kuldip Dhiman, « Great Minds. Amrita Sher-Gill », The Tribune,‎ 12 mars 2000 (lire en ligne).
• (en) Gregory Wolfe, Malcolm Muggeridge : A Biography, Intercollegiate Studies Institute, 2003, 462 p. (ISBN 1-932236-06-6), p. 136-137.
• (en) Kishore Singh, « Most expensive Indian artists », Rediff,‎ 29 décembre 2007 (lire en ligne).
• (en) Khushwant Singh, « Hamari Amrita », Outlook (magazine),‎ 27 mars 2008 (lire en ligne).
• (en) Kanwarjit Singh Kang, « The Princess who died unknown », The Tribune,‎ 20 septembre 2009 (lire en ligne).
• (en) Rahul Singh, « Budapest Diary », Outlook (magazine),‎ 20 septembre 2010 (lire en ligne).
• Judith Ferlicchi, « Sher-Gil, Amrita [Budapest 1913 – Lahore 1941 ] », dans Béatrice Didier, Antoinette Fouque et Mireille Calle-Gruber (dir.), Le dictionnaire universel des créatrices, Éditions des femmes, 2013, p. 3970-3971.
• (en) Yashodhara Dalmia, Amrita Sher-Gil : A Life, Penguin UK, 2013, 280 p.
• Patricia Reznikov, Amrita, Flammarion, 2020.

Liens externes

• Ressources relatives aux beaux-arts :
  • Delarge
  • (en) Bénézit
  • (en) Grove Art Online
  • (en) MutualArt
  • (nl + en) RKDartists
  • (en) Union List of Artist Names
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  • Enciclopedia delle donne
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  • WorldCat
• (en) « Amrita Sher-Gill », sur mapsofindia.com.
• (en) « Amrita Shergill », sur sikh-heritage.co.uk.
• (en) « Amrita Shergill », sur indianartcircle.com.
• (en) « Amrita Sher-Gill », sur tate.org.uk.

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На других языках

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[de] Amrita Sher-Gil

Amrita Sher-Gil (* 30. Januar 1913 in Budapest, Österreich-Ungarn; † 5. Dezember 1941 in Lahore, Britisch-Indien) war eine indisch-ungarische Malerin. Sie gilt als Wegbereiterin der modernen indischen Kunst.

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[en] Amrita Sher-Gil

Amrita Sher-Gil (30 January 1913 – 5 December 1941) was a Hungarian-Indian painter. She has been called "one of the greatest avant-garde women artists of the early 20th century" and a "pioneer" in modern Indian art. Drawn to painting from an early age, Sher-Gil started getting formal lessons in the art, at the age of eight. She first gained recognition at the age of 19, for her oil painting titled Young Girls (1932). Sher-Gil depicted everyday life of the people in her paintings.

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[es] Amrita Sher-Gil

Amrita Sher-Gil (Budapest, Hungría; 30 de enero de 1913[1]-Lahore, Pakistán; 5 de diciembre de 1941) fue una pintora india.[2] Su padre, Umrao Singh Majitha, era un aristócrata punjabí sikh especialista en sánscrito y su madre, Marie Antoinette Gottesmann, era una cantante de ópera húngara-judía.[3] Amrita es conocida como «la Frida Kahlo de la India»,[4] considerada como la pintora más importante del siglo XX de este país, cuyo legado es comparado con los maestros del Renacimiento bengalí, a pesar de que manifestó tener diferencias estilísticas.[5] Por ello es conocida como la pintora más destacada de la India.[6][7][8] Es la única asiática que formó parte del Gran Salón de París.[3] Gran parte de su vida está documentada dado que su padre era un fotógrafo aficionado, algo raro para la época.[9]

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- [fr] Amrita Sher-Gil

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[it] Amrita Sher-Gil

Amrita Sher-Gil (Budapest, 30 gennaio 1913 – Lahore, 5 dicembre 1941) è stata una pittrice ungherese naturalizzata indiana. È stata definita una delle più grandi artiste d'avanguardia dell'inizio del XX secolo e una pioniera dell'arte moderna indiana.

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[ru] Шер-Гил, Амрита

Амрита Шер-Гил (30 января 1913 года, Будапешт — 5 декабря 1941 года, Лахор) — индийская художница.

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