André Bouler, né le à Quimperlé, mort le à Paris, est un pére jésuite et peintre français.
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Il peint dès l'enfance et dès 1939 exécute à l'huile les portraits de sa famille, des amis, des voisins[1] et aussi les mêmes paysages que Gauguin, quarante années plus tôt, peignait entre Pont-Aven et Le Pouldu.
Très tôt, un peintre, Émile Compard, lui enseigne la leçon de l'impressionnisme qu’il n'oubliera plus. Aussi s'étonne-t-il que Jean Bazaine, du même avis que P. Couturier, directeur de l'Art sacré et l'abbé Morel, amis de Georges Rouault et de Picasso, le dirigent vers l'atelier de Fernand Léger. Il y passe deux années (1949-1951). Forte influence du patron qui lui inculque le sens du monumental, de la force-plastique. Quand progressivement revenu des à-plats cernés de noir, propre à Léger, il retrouve la vibration colorée qui caractérise sa peinture désormais non figurative, il privilégie une structure de construction, parfois secrète, mais toujours solidement installée sous les miroitements les plus subtils. D'où, chez cet admirateur de Claude Monet, Pierre Bonnard, Jean Bazaine, une toujours vive reconnaissance pour son maître Léger.
Il entreprend des études théologiques chez les jésuites en 1943 et est ordonné prêtre en 1955[2].
On lui doit plusieurs vitraux, notamment pour les églises de Lambézellec, ou Sainte-Thérèse à Brest, celle de Notre-Dame de la mer à Bénodet, mais aussi la chapelle Notre-Dame de la Paix au Pouldu[3].
Une exposition[4] lui est consacrée pendant l'été 2014 dans sa ville natale de Quimperlé à la Maison des Archers du 31 mai au 15 septembre, commissaire André Cariou, ancien directeur du musée des beaux-arts de Quimper.
« André Bouler (1924-1997) : La "vibration colorée" (Témoignage de Jean-Marie Tézé, jésuite sculpteur) » (consulté le )