Chef de file de l'École de Pont-Aven et inspirateur des nabis, il est considéré comme l'un des peintres français majeurs du XIXesiècle, et l'un des plus importants précurseurs de l'art moderne avec Klimt, Cézanne, Munch, Seurat et van Gogh.
Biographie
Débuts
Autoportrait (vers 1875-1877).56, rue Notre-Dame de Lorette à Paris (maison natale).
Eugène Henri Paul Gauguin naît au 56, rue Notre-Dame-de-Lorette à Paris, en 1848. Son père, Clovis Louis Pierre Guillaume Gauguin (1814-1851), est un journaliste républicain au National[3]. Sa mère, Aline Chazal (1825-1867), est la fille de Flora Tristan et la petite fille de Thérèse Laisnay et Mariano de Tristán y Moscoso, un militaire membre d'une famille de propriétaires terriens nobles espagnols du Pérou[3].
Le peintre a d'ailleurs passé sa plus jeune enfance à Lima, où son père, mort en 1851 durant le voyage depuis la France, au large de Punta Arenas et enterré à Puerto del Hambre, venait fuir le régime politique de Napoléon III, auteur d'un coup d'État qui conforta son pouvoir[3].
De retour en France à l'âge de 7 ans, Paul fait ses études à Orléans, d'abord dans un pensionnat de la ville puis, entre 1859 et 1862, au petit séminaire de La Chapelle-Saint-Mesmin dirigé à cette époque par Mgr Félix Dupanloup[4]. Après son échec au concours d'entrée à l’École navale (préparé à Paris entre 1862 et 1864), il revient à Orléans, et s'inscrit, durant l'année scolaire 1864-1865 au lycée impérial de la rue Jeanne-d'Arc, futur lycée Pothier[5]. Gauguin est ensuite embarqué sur le clipper Luzitano en qualité de novice/pilotin en , inscrit au Havre sous le matricule 790-3157. Il apprend aussi à jouer de l'accordéon. Il obtient le grade de lieutenant et embarque, en 1866, sur le trois-mâts Chili, dont il est le second lieutenant. Il effectue par la suite, en 1868, son service militaire dans la marine nationale, embarqué sur la corvette Jérôme-Napoléon[6],[7]. Il participe à la guerre de 1870 et prend part à la capture de six navires allemands. Après son retour à Toulon, le , il quitte la marine[7].
Il devient agent de change à la Bourse à Paris et connaît un certain succès dans ses affaires. Il partage alors une vie bourgeoise confortable avec son épouse danoise, Mette-Sophie Gad (1850-1920)[8], et leurs cinq enfants: Émile(es) (1874-1955), Aline, Clovis, Jean-René (1881-1961), qui deviendra sculpteur, et Paul-Rollon (ou Pola) (1883-1961). Il s'installe avec sa famille en 1877, dans le XVe arrondissement de Paris, d'abord rue des Fourneaux (actuelle rue Falguière), puis rue Carcel[9].
Appartement de Gauguin, rue Carcel, 1881.
Son tuteur, Gustave Arosa, homme d'affaires et grand amateur d'art, introduit Gauguin auprès des impressionnistes[10]. En 1874, il fait la connaissance du peintre Camille Pissarro et voit la première exposition du courant impressionniste. Comme son tuteur, il devient amateur d'art et s'essaye alors à la peinture. Il participe, de 1879 à 1886, aux cinq dernières expositions du groupe des impressionnistes.
Paul Gauguin et les impressionnistes
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Rue Jouvenet à Rouen, 1884. Musée Thyssen-Bornemisza, Madrid.
En 1882, il abandonne son emploi de courtier en bourse (qui est dans une phase de mauvaise conjoncture, avec la faillite de l'Union générale) pour se consacrer à sa nouvelle passion, la peinture.
Cela ne suffit pas pour vivre et, en 1883, il part vivre avec sa femme et ses enfants dans la famille de celle-ci à Copenhague. Il abandonne la peinture pour devenir représentant en toile goudronnée; mais il ne semble pas doué pour ce travail, ses affaires vont mal et sa belle-famille lui reproche son mode de vie bohème[11]. Il retourne donc à Paris pour peindre à plein temps, laissant femme et enfants au Danemark, n'ayant pas les moyens d'assurer leur subsistance; il est déchiré par cette situation[réf.nécessaire]
De janvier à , il s'établit à Rouen, où vit également Camille Pissarro qui l'avait guidé dans son approche de l'impressionnisme. Pendant ces dix mois passés à Rouen, il réalise près de quarante tableaux, principalement des vues de la ville et de ses alentours[12].
En 1885, il commence à travailler la céramique et s’associe avec Ernest Chaplet pour produire 50 œuvres en céramique[13]. Cette même année, il fréquente le café-restaurant Au Tambourin, tenu par Agostina Segatori, une modèle italienne, au 62 boulevard de Clichy[14].
Symbolisme et voyage initiatique en Amérique
En 1886, sur les conseils d'Armand Félix Marie Jobbé-Duval[15], Gauguin effectue un premier séjour à Pont-Aven en Bretagne, où il rencontre Émile Bernard, le tenant du cloisonnisme. De retour à Paris, il rencontre pour la première fois Vincent van Gogh, en novembre de la même année.
En , il s'embarque avec le peintre Charles Laval pour le Panama où ils vont travailler au percement du canal. Ils y rencontrent des conditions de vie particulièrement difficiles et décident de partir dès qu'ils auront réuni suffisamment d'argent pour la Martinique, que Gauguin avait découverte lors d'une escale[réf.souhaitée].
Après un séjour à l'île de Taboga, il rejoint la Martinique où il reste dans des conditions précaires, de juin à , à l'Anse Turin au Carbet à deux kilomètres de Saint-Pierre, où se trouve, toujours aujourd'hui, un Centre d’Interprétation[16] qui lui est consacré. Enthousiasmé par la lumière et les paysages, il peint dix-sept toiles lors de son séjour[17].
«L’expérience que j’ai faite à la Martinique est décisive. Là seulement je me suis senti vraiment moi-même, et c’est dans ce que j’ai rapporté qu’il faut me chercher si on veut savoir qui je suis, plus encore que dans mes œuvres de Bretagne.» (Paul Gauguin à Charles Morice, 1891)[réf.nécessaire]
Malade de dysenterie et du paludisme, et sans ressources pour vivre, Gauguin regagne la métropole en . Laval prolonge son séjour jusqu'en 1888[réf.souhaitée].
Synthétisme à Pont-Aven
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De retour en métropole, il vit à Paris puis il rejoint, début 1888, en Bretagne, un groupe de peintres expérimentaux, plus jeunes car il a alors la quarantaine, connu comme l'école de Pont-Aven. Dans une lettre de 1888 écrite à Émile Schuffenecker, Paul Gauguin lui exprime son credo qui sera l'âme des contestations artistiques à venir:
«Un conseil, ne copiez pas trop d'après nature, l'art est une abstraction, tirez-la de la nature en rêvant devant, et pensez plus à la création qu'au résultat. C'est le seul moyen de monter vers Dieu en faisant comme notre divin Maître, créer.»
L'aubergiste bretonne Marie-Angélique Satre (1868-1932) alias «La Belle Angèle» fut immortalisée en 1889 par Paul Gauguin, dont l'œuvre La Belle Angèle (titre écrit en lettres majuscules sur la toile) est actuellement conservée au musée d’Orsay.
Sous l'influence du peintre Émile Bernard, novateur et très croyant, son style évolue: il devient plus naturel et plus synthétique. Il cherche son inspiration dans l'art exotique, les vitraux médiévaux et les estampes japonaises, pour peindre des œuvres modernes qui soient spirituellement chargées de sens. Cette année-là, il peint La Vision après le sermon aussi appelée La Lutte de Jacob avec l'ange, qui influencera Pablo Picasso, Henri Matisse et Edvard Munch.[réf.nécessaire] Cette œuvre est pour Gauguin le moyen de représenter «une hallucination collective». Par la simplicité, il unit le style et le thème de la prière, important pour les peintres depuis la Renaissance. Gauguin traite cependant le sujet d'une autre façon, en ne représentant pas les femmes dans des positions très significatives, car il n'y a qu'une femme que l'on voit en prière. Toute la partie supérieure droite est laissée pour la Lutte de Jacob avec l'ange, vision assez «superstitieuse» pour Gauguin, qui détermine l'attitude des femmes et la représentation de leur crédulité religieuse, significative des habitants de Pont-Aven, représentants d'un archaïsme provincial rustique. En s'y installant, il retourne à un certain primitivisme de l'art, à ses origines, y développant son questionnement sur le «sauvage» qu'il approfondira lors de ses voyages suivants.[Interprétation personnelle?]
Pour son tableau représentant un Christ jaune, il se serait inspiré de la sculpture de la chapelle de Tremalo, près de Pont-Aven. Son ami le peintre et avocat Ernest de Chamaillard l'assiste dans une affaire qui l'oppose à l'aubergiste Marie Henry[réf.nécessaire].
Épisode d'Arles
Gauguin rejoint Vincent van Gogh qui l'a invité à venir à Arles, dans le sud de la France, en 1888, grâce au frère de celui-ci, Théodorus. Il découvre les estampes japonaises à travers Vincent van Gogh, alors qu'ils passent ensemble deux mois (d'octobre à décembre) à peindre. Ils peignent alors la série sur les Alyscamps, des portraits, des paysages et des natures mortes. Les deux confrères sont très sensibles et connaissent des moments de dépression —Gauguin, comme Van Gogh, tentera de se suicider[réf.souhaitée].
Rapprochés par un intérêt commun pour la couleur, les deux peintres entrent en conflit personnel et artistique, qui culmine quand Gauguin peint Van Gogh peignant des tournesols, portrait dont Van Gogh dira: «C'est bien moi, mais devenu fou[18].» Leur cohabitation tourne mal et se termine sur le fameux épisode de l'oreille coupée de Van Gogh, le [19].
Vie en Polynésie
Plaque 35 rue Delambre (14e arrondissement de Paris) devant l'hôtel Delambre, où Paul Gauguin vit en 1891.Lettre de candidature de Gauguin auprès de la direction des Beaux-arts en vue d’obtenir une mission artistique à Tahiti, . Archives nationales.
En 1891, ruiné, il habite un temps à Paris, à l'hôtel Delambre, au no35 de la rue du même nom dans le 14earrondissement. Inspiré par l'œuvre de Jacques-Antoine Moerenhout et grâce à une vente de ses œuvres dont le succès est assuré par deux articles enthousiastes d'Octave Mirbeau, il s'embarque pour la Polynésie et s'installe à Tahiti (c'est là qu'il peint le portrait de Suzanne Bambridge) où il espère pouvoir fuir la civilisation occidentale et tout ce qui est artificiel et conventionnel. Il passe désormais toute sa vie dans ces régions tropicales, d'abord à Tahiti puis dans l'île de Hiva Oa dans l'archipel des Marquises. Il rentre en métropole une seule fois.
Les caractéristiques essentielles de sa peinture (dont l'utilisation de grandes surfaces de couleurs vives) ne connaissent pas beaucoup de changements. Il soigne particulièrement l'expressivité des couleurs, la recherche de la perspective et l'utilisation de formes pleines et volumineuses. Influencé par l'environnement tropical et la culture polynésienne, son œuvre gagne en force, il réalise des sculptures sur bois et peint ses plus beaux tableaux, notamment son œuvre majeure, aujourd'hui au musée des Beaux-Arts de Boston: D'où venons-nous? Que sommes-nous? Où allons-nous?, qu'il considère lui-même comme son testament pictural.
À Tahiti, il fait la connaissance de Teha'amana (appelée aussi Tehura), jeune fille native de Rarotonga dans les îles Cook, à l'ouest de la Polynésie française (Gauguin la croit originaire des îles Tonga)[20]. Celle-ci, âgée de treize ans, devient son modèle. Alors âgé de 43 ans, il entame une relation avec elle, critiquée et parfois jugée pédophile par certains commentateurs actuels[21],[22],[23]. Il est très inspiré et peint soixante-dix toiles en quelques mois.
La Cueillette des fruits, ou Aux mangos (1887).
Borne souvenir du passage de Paul Gauguin dans l'île de Taboga au Panama.
Reconstitution de la Maison du Jouir de Gauguin à Atuona.
La plupart des tableaux de cette époque sont des scènes de la vie de tous les jours.
Gauguin se fait rapatrier en France, à Paris, en 1893, et n'est pas trop bien reçu. Il se met en ménage avec Annah la Javanaise[24], grâce à Ambroise Vollard, à Paris, puis à Pont-Aven. Il a un tibia brisé lors d'une altercation à Concarneau le , responsable de sa boiterie, de sa canne, de ses douleurs chroniques: il prend régulièrement du laudanum (ou chlorhydrate de morphine). Il repart seul le pour Tahiti. Il se met en ménage avec Pau'ura (quatorze ans), peint encore, s'alcoolise, s'aigrit principalement contre les protestants et les Chinois, écrit et caricature dans les petits journaux éphémères Le Sourire (journal sérieux)[25]et Le Sourire (journal méchant)[26]. Il est embauché par le maire de Papeete, François Cardella, pour le mensuel Les Guêpes[27], jusqu'au départ du gouverneur Gustave Gallet, combattu par le Parti Catholique.
Après quelques années de bonheur, des soucis administratifs, la mort de sa fille préférée, Aline, en 1897, et ses ennuis de santé le minent tant qu'il déprime et tente de se suicider. Il est contraint de vendre ses toiles pour acheter la morphine et l'arsenic qui calment ses plaies à la jambe[28]. Il contracte également une syphilis peu avant son départ[29]. En 1898-1899, son marchand Ambroise Vollard, lui commissionne une suite de 14 gravures sur bois afin de l'éditer, mais ce dernier la refuse sous le prétexte qu'elles sont de mauvaise qualité[30].
Il décide alors de partir enfin pour les Marquises, où il débarque le , afin de retrouver l'inspiration. Arrivé à Atuona (sur l'île de Hiva Oa), il fait la connaissance de l'infirmier du dispensaire, l'Annamite déporté Ky Dong(vi)[31],[32] (1875-1929), de l'Américain Ben Varney et du Breton Émile Frébault. L'évêque Martin, chef de la Mission catholique, finit par lui vendre un terrain marécageux. Il y fait construire une maison sur pilotis, qu'il baptise en guise de provocation Maison du Jouir[33]. Il lui semble être au paradis. Il va vite déchanter en se rendant compte des abus de l'administration coloniale et en essayant de se battre pour les indigènes[réf.souhaitée]. Il refuse notamment de payer ses impôts et incite les Marquisiens à en faire de même. Il essaie, sans succès, de posséder une plantation et de devenir juge de paix[34].
Dès son arrivée aux Marquises, il enlève à l'école catholique, avec l'accord du chef d'un petit village, Marie-Rose Vaeoho (1887-1914), âgée de 13 ans, 39 ans plus jeune que lui, qui devient sa vahiné[21]. Enceinte, elle est envoyée dans son village pour accoucher de leur fille Tikaomata et le peintre, voulant se moquer de l'évêque, la remplace par Henriette, élève de l'école des Sœurs et épouse du servant de messe[35].
Il enchaîne procès sur procès et, le , il est condamné à cinq cents francs d'amende et trois mois de prison ferme pour diffamation envers un brigadier de gendarmerie[28]. Ambroise Vollard, avec lequel il est sous contrat, lui verse des mensualités de 300 francs, et lui fournit gratuitement toile et couleurs, contre un minimum de vingt-cinq tableaux par an, essentiellement des natures mortes dont le marchand a fixé le prix unitaire à 200 francs[36].
Affaibli, sa blessure à la jambe s'étant transformée en eczéma purulent très douloureux, fatigué de lutter et rongé par la syphilis, il meurt le en artiste maudit dans une misérable case[37]. Il est enterré dans le cimetière d'Atuona (où la tombe de Jacques Brel viendra côtoyer la sienne, 75 ans et demi plus tard). En 1929, la Société des études océaniennes pose une nouvelle stèle sur la sépulture et, lors de son séjour sur Hiva Oa en 1957 et 1958, le peintre Pierre Bompard, constatant l'état de délabrement de la tombe, entreprend avec l'accord du gouverneur de la reconstruire en pierres volcaniques rouges et noires[38],[39].
Gauguin laisse sur place une mauvaise réputation après sa mort, auprès des Polynésiens en général et des Marquisiens en particulier, qui ont l'impression d'avoir eu affaire à un homme qui s'est servi des Polynésiens, surtout des femmes, comme si cela lui était dû[34],[40], mais aussi auprès de certains colons (l'évêque, l'administration, les gendarmes avec qui il a eu des démêlés incessants).
Ses tableaux sur place sont vendus à un prix dérisoire, beaucoup de ses sculptures sont détruites[réf.souhaitée].
Œuvre
Signature de Gauguin.
Peinture
De nombreuses toiles de Paul Gauguin sont peintes des deux côtés. Comme beaucoup de peintres du XIXesiècle désargentés, Paul Gauguin retournait certaines toiles qu'il possédait de peintres de son époque pour y composer ses propres œuvres. C'est le cas, par exemple, du nu de la collection Slomovic comportant au verso la vue d'une chambre. Un autre cas est la nature morte Villa Julia de l'ancienne collection Lefort des Ylouses montrant un nu (inachevé et non identifié) de l'autre côté.
Georges Wildenstein a établi un catalogue raisonné et dénombré 638 peintures (numérotées W1 à W638), parmi lesquelles:
Le Lac dans la plaine (1873), Fitzwilliam Museum, Cambridge
La Seine au pont d'Iéna (1875), musée d'Orsay, Paris
Portrait de Gauguin par lui-même (1889), Galerie nationale de Washington
Bonjour Monsieur Gauguin (1889), Galerie nationale de Prague
Nature morte à la statuette maorie (vers 1890), musée des beaux-arts, Reims
Manao Tupapau (L'Esprit des morts veille, 1892), Buffalo, Galerie d'art Albright-Knox.Nave Nave Mahana (Jour délicieux, 1896), musée des beaux-arts de Lyon. Premier tableau de Gauguin acheté par un musée français en 1913.
La Mère de l'artiste (entre 1890 et 1893), Alte Staatsgalerie, Stuttgart
Le Paradis perdu, 1888, meuble bas en pin et chêne sculpté par Paul Gauguin et Émile Bernard, ouvrant à deux portes, signé en bas et au centre et daté, 100 × 119 × 60 cm, localisation inconnue[41].
Bas-relief non daté pour décorer un meuble destiné à Ernest de Chamaillard. Gauguin de son côté en fera un également pour le même meuble[42].
Le J. Paul Getty Museum de Los Angeles conserve une sculpture[Laquelle ?] réalisée par Émile Bernard et Gauguin[43].
Une autre sculpture[Laquelle ?] de Gauguin et de Bernard est répertoriée en 1989 dans la collection Samuel Josefowitz à Lausanne. Localisation actuelle inconnue[43].
Le catalogue raisonné de son œuvre gravé a été établi par Marcel Guérin en 1927 chez Henri Floury et révèle moins d'une centaine de pièces, englobant toutes les techniques: gravure sur bois (une cinquantaine), zincographie, lithographie, une eau-forte, etc., sans compter près de 140 monotypes aquarellés[44].
12 gravures exécutées au crayon lithographique sur zinc, Café Volpini, exposition du Groupe impressionniste synthétiste, Paris, 1889; rééditée par Vollard en 1894 (Suite Volpini).
Le Calvaire Breton, 1898 ou 1899, gravure sur bois en noir, 21/30, Musée national des beaux-arts du Québec[46]
14 bois gravés à Tahiti pour Ambroise Vollard, 1898-1899, dite Suite Vollard (Gauguin), non publiée.
Le Sourire, journal composé de trente-trois bois gravés, imprimé par Gauguin ( - ).
Céramique
Paul Gauguin, Oviri («sauvage» en tahitien), 1894, grès, céramique, terre cuite, 75 × 19 × 27 cm, musée d'Orsay, Paris. Le thème d'Oviri est la mort, le sauvage, le farouche. Oviri trône sur le corps d'une louve morte, écrasant son louveteau[47].
Il s'initie à la céramique avec Ernest Chaplet à partir de 1886, créant des poteries à décor anthropomorphe et zoomorphe dont il subsiste une soixantaine de pièces[48]. La dernière, et l'une des plus remarquables, est Oviri, une statuette en grès glaçuré, faite en 1894 (conservé au musée d'Orsay), que l'artiste souhaitait disposer sur sa tombe[49].
Publications
Gauguin a écrit de nombreux articles pour différentes revues. Il a également conçu plusieurs ouvrages illustrés destinés à l'édition.
Monographies
Ancien culte maori (1892); éd. facsimilé par René Huyghe en 1951, repr. 2001 (ISBN2-7056-6437-8).
Cahier pour Aline (1892); éd. facsimilé, 1989 (ISBN2-905810-32-7) en ligne; éd. typographiée, Éditions du Sonneur, 2009 (ISBN978-2-916136-21-9).
Noa Noa (1893-1894), première éd. 1901 par Charles Morice12; éd. définitive 1924 ; éd. de 1988 par Pierre Petit (ISBN2-87697-030-9); éd. de 1998 par Jérôme Vrain(ISBN2-84205-365-6); éd. facsimilé [du ms. de 1893 et des ill. du ms. de 1895] de 2001 par Gilles Artur, Jean-Pierre Fourcade et Jean-Pierre Zingg(ISBN2-907716-18-2).
Avant et après (1903); éd. 2003 (ISBN2-907716-25-5).
Oviri, Écrits d’un sauvage [textes choisis] (1892-1903), éd. 1974 par Daniel Guérin(ISBN2-07-032533-4).
Correspondance
Près de deux cents lettres ont été retrouvées, certaines étant illustrées. Les correspondants sont des membres de sa famille, mais aussi de grands noms du milieu artistique: Camille Pissaro, Émile Bernard ou Vincent van Gogh[50].
Lettres à sa femme et à ses amis, éd. par Maurice Malingue, Paris, 2003 (première éd. 1946) (ISBN2-2464-5783-1).
Correspondance de Paul Gauguin: documents témoignages. 1, éd. par Victor Merlhès, Paris, 1984 (ISBN2-900927-15-3); suivi de compléments en 1989 et 1995.
Fonds Gauguin conservé à la Bibliothèque centrale des musées nationaux, sur le site de l'Inha.
Carnets
Le Carnet de Paul Gauguin [fac-simile des carnets de 1888-1891], éd. par René Huyghe, Paris 1952.
Paul Gauguin. Carnet de croquis = A sketchbook [fac-simile des carnets de 1884-1889], éd. par Raymond Cogniat et John Rewald, New York, 1962.
Cote de ses œuvres
Nafea faa ipoipo, vendu 7 francs aux Marquises à la mort de l'artiste[51], a été achetée, le , pour un montant de 300 millions de dollars (265 millions d'euros), ce qui en fait, à la date de la vente, l'un des records de prix pour une toile. Il a été acheté par les musées du Qatar[52].
La Fin royale a été achetée par le Getty Museum de Los Angeles en pour un montant qui pourrait approcher les trente millions de dollars[réf.souhaitée].
L'Art Institute de Chicago a acheté vers 2001, une statue de Gauguin, Un faune, qui s'est révélée être un faux moderne réalisé par une famille anglaise, les Greenhalgh[53].
Moscou, Musée d’art moderne occidental; musée Pouchkine
New York, The Metropolitan Museum of Art; The Museum of Modem Art
Tokyo, The National Museum of Western Art
En 2003, le maire d'Atuona, Guy Rauzy lance la création d'un centre culturel Paul-Gauguin dans sa commune. Sur demande de Jean Saucourt, une équipe de fouille retrouve le puits dans lequel les restes invendus de la maison de Gauguin avaient été jetés. On y retrouve, dans une bouteille, quatre dents qui seront confiées à l'historienne Caroline Boyle-Turner. Cette dernière, passionnée par la vie du peintre, entreprend un test ADN et des analyses chimiques qui révèlent que les dents du peintre ne contenaient pas de trace de mercure utilisé pour soigner la syphilis qu'aurait contractée le peintre en 1895 selon plusieurs de ses biographes, et pas de trace d'arsenic qu'il aurait utilisé pour calmer les douleurs de ses plaies aux jambes[55].
Selon Paul-Robert Thomas, le musée Gauguin d'Atuona présente des toiles du copiste Alin Marthouret, ancien détenu et vrai faussaire «officiel»[56].
Paul Gauguin rencontre pour la première fois Émile Bernard à Pont-Aven; il a 40 ans et Bernard seulement 20. Gauguin a une relation amicale avec lui et une relation amoureuse avec sa jeune sœur, Madeleine. Emile Bernard, parfois vu comme le fondateur de l'école de Pont-Aven[Par qui ?], est l'inventeur d'une technique nouvelle: le cloisonnisme. Les peintres de l’académie Julian (Denis, Sérusier, Schuffenecker, Laval) s'en inspirent, ainsi que le groupe des Nabis. Gauguin poursuit les expérimentations d'Émile[57] sur la couleur et la fonction de la lumière, et donc de l'ombre. L'ensemble de son œuvre influence l'évolution de la peinture de l'époque, notamment le fauvisme du XXesiècle.
En marge des Impressionnistes, Gauguin est sans doute, avec Paul Cézanne, Vincent van Gogh et Émile Bernard, l'un des peintres de la fin de XIXesiècle qui a eu le plus d'influence sur les mouvements de peinture du XXesiècle. Cette influence réside probablement moins dans sa peinture que dans ses écrits, lesquels contiennent des formules qui, comme le dit Léon Gard, «flattent ce penchant des hommes pour les recettes mirifiques, en même temps que leurs instincts de garnements déchaînés qui se saoulent d'indiscipline[58]»:
«Comment voyez-vous cet arbre? écrivait Gauguin, Vert? Mettez donc le plus beau vert de votre palette; et cette ombre? Plutôt bleue? Ne craignez pas de la peindre aussi bleue que possible.» Ou encore:
«Ne copiez pas trop d'après nature. L'art est une abstraction.» Ou encore: «Vous connaissez depuis longtemps ce que j'ai voulu établir: le droit de tout oser[59].»
La première rétrospective a lieu en Allemagne à Weimar, organisée par le comte Harry Kessler, en relation avec Gustave Fayet, collectionneur qui lui prête de nombreuses toiles. Fayet a sans doute été le collectionneur français détenant le plus grand nombre d'œuvres de Gauguin (70 à son décès en 1925[60]).
Œuvres inspirées par Gauguin
Roses 'Paul Gauguin'.
En littérature
Paul Gauguin est le héros, avec Flora Tristan, du roman Le Paradis — un peu plus loin de Mario Vargas Llosa (prix Nobel de littérature 2010). Dans ce livre qui retrace sa vie à Tahiti, il est appelé «Koké le Maori» en référence à son désir de devenir un véritable «sauvage», de quitter la civilisation européenne qui l'aurait détruit. Y est décrite, entre autres, la conception du tableau que l'écrivain considère comme le chef-d’œuvre de Gauguin et qui s'intitule Manao Tupapau (Elle pense au revenant ou Le revenant pense à elle).
Somerset Maugham s'est inspiré de la vie de Paul Gauguin pour son personnage Charles Strickland dans L’Envoûté (The Moon and Sixpence, 1919).
La nouvelle Le Maître du Jouir de Victor Segalen a pour protagoniste une version romancée de Gauguin. Victor Segalen est aussi l'auteur d'un article paru au Mercure de France en juin 1904 sous le titre Gauguin dans son dernier décor. Il a écrit, en 1916, un Hommage à Gauguin pour servir de préface à l'édition des lettres de Gauguin à son ami Georges-Daniel de Monfreid[61].
Au cinéma
Gauguin, documentaire réalisé en 1950 par Alain Resnais.
La Vie passionnée de Vincent van Gogh (titre original: Lust for Life), film américain de Vincente Minnelli, sorti en 1956, avec Anthony Quinn dans le rôle de Gauguin.
Paul Gauguin, mini-série télévisée de Roger Pigaut de 1975 avec Maurice Barrier dans le rôle de Gauguin.
Gauguin, le loup dans le soleil (Oviri), film franco-danois d'Henning Carlsen de 1986 avec Donald Sutherland dans le rôle de Gauguin.
Vincent et Théo, film britannique de Robert Altman de 1990 avec Wladimir Yordanoff dans le rôle de Gauguin.
Gauguin (Paradise Found), film biographique australien de Mario Andreacchio sorti en 2003, avec Kiefer Sutherland dans le rôle de Gauguin.
Gauguin: Voyage de Tahiti, réalisé par Édouard Deluc, sorti en 2017. Gauguin est incarné par Vincent Cassel[62].
Hommages
La rose Paul Gauguin, une rose hybride de thé de chez Delbard, a été baptisée de son nom en 1992. Cette rose panachée fait partie de la série des «roses de peintres».
(en) My Father, Paul Gauguin par Pola Gauguin, éd. Alfred A . Knopf, New York, 1937, p.3-11.
Catherine Thion, La Chapelle-Saint-Mesmin, des siècles d'histoire, Maury imprimeur, édité par la Ville de La Chapelle-Saint-Mesmin, 2007 (ISBN9782952901703).
Christian Jamet, Gauguin à Orléans, Orléans, La Simarre/Christian Pirot Éditions, , 99p. (ISBN978-2-36536-021-0).
Claude et Jacqueline Briot avec la collaboration de François Renault, Les Clippers français, Le Chasse-Marée, (ISBN2-903708-46-0), p.199.
«Paul Gauguin», dans Étienne Taillemite, Dictionnaire des marins français, Tallandier, 2002, p.205-206.
Daniel Wildenstein, Gauguin, premier itinéraire d'un sauvage. Catalogue de l'oeuvre peint (1873-1888)., Skira/Seuil (ISBN978-88-8118-937-3 et 88-8118-937-2).
Véronique Prat, Le Figaro.fr/Culture/Arts expositions, Van Gogh: du Japon dans le Midi, publié le 28 septembre 2012 .
Paul Gauguin – Vincent van Gogh, Huis clos sous le soleil du Midi, documentaire de Catherine Aventurier, diffusé sur France 5 le 21 février 2016.
Noa Noa, Paul Gauguin, édition Jean-Jacques Pauvert & Cie, Paris, 1988 (ISBN2-87697-030-9), annotée et présentée par Pierre Petit, p.143.
Violaine Morin, «“Gauguin”, un film qui gomme la réalité coloniale», Le Monde, (lire en ligne):
«Ce que le film ne mentionne pas, regrette Léo Pajon, c’est que cette “femme” (qui s’appelle en réalité Tehamana) avait 13 ans. L’actrice qui interprète Tehura, Tuheï Adams, est plus âgée. Paul Gauguin (1848-1903) a eu d’autres partenaires au cours de ses deux voyages en Polynésie et, même si l’on comprend que plusieurs histoires aient été résumées en une pour des raisons de longueur du scénario, elles étaient toutes plus ou moins du même âge.»
Léo Pajon, «Gauguin – Voyage de Tahiti: la pédophilie est moins grave sous les tropiques», Jeune Afrique, (lire en ligne)
Enfance Majuscule, «La pédocriminalité chez les artistes», enfance-majuscule.fr, (lire en ligne)
Faivre, Jean-Paul, «Danielsson (B.) et O'Reilly (P.): Gauguin, journaliste à Tahiti et ses articles des «Guêpes»», Outre-Mers. Revue d'histoire, Persée - Portail des revues scientifiques en SHS, vol.57, no208, , p.355–357 (lire en ligne, consulté le ).
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Gilbert Guilleminault, Les Maudits. De Cézanne à Utrillo, Denoël, , p.110.
Violaine Morin, ««Gauguin”, un film qui gomme la réalité coloniale», Le Monde, (lire en ligne):
«On ne peut pas faire un film aujourd’hui sur Gauguin sans le resituer dans le contexte colonial», fait d’emblée remarquer le géographe. Certes, le texte de sa plume Noa Noa raconte le dégoût de Gauguin pour l’administration coloniale et ses désillusions après son premier voyage à Tahiti, où il n’a pas trouvé le paradis primitif qu’il espérait. Et le film en rend plutôt bien compte, car on est loin du Tahiti solaire et préservé des cartes postales. «Mais il s’est lui-même comporté comme un colon, tranche M. Staszak. Au cours de son second séjour, il a tenu un journal, il était proche des partis locaux, il a cherché à posséder une plantation et à devenir juge de paix, même s’il n’y est pas parvenu. Il voulait devenir un notable, et en cela il ne remettait pas en cause l’administration coloniale.»
Maurice Malingue, op. cit., p.276.
Alain Leduc, Résolument moderne. Gauguin céramiste, E. C. Éditions, , p.107.
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Philippe Bonnichon (dir.), Pierre Gény (dir.) et Jean Nemo (dir.) (préf.Abdou Diouf, Xavier Darcos), Présences françaises outre-mer: XVIe – XXIesiècles, t.I: Histoire: périodes et continents, Paris, Académie des sciences d'outre-mer, coll.«Hommes et sociétés», , 1192p. (ISBN978-2-8111-0737-6, lire en ligne), p.494.
Jean Lebrun, «Les Marquises de Laure Dominique Agniel», émission La Marche de l'Histoire sur France Inter, 15 avril 2016, 14 min 20 s.
La Gazette de Drouot, 7 décembre 2001, n°44, p. 19: vente du mercredi 19 décembre 2001, hôtel Georges V à Paris, étude Maître Trajan, expert M. Baille.
Maurice Guérin, L'Œuvre gravé de Gauguin, Paris, H. Floury, 1927. À propos de ce bas-relief: «Pour en garder le souvenir, ils prirent des empreintes de leurs reliefs avec du papier de soie; cela donnait l'aspect d'une vieille xylographie du Moyen Âge», cité par Sylvain Alliod in «À la recherche du Paradis Perdu», Gazette de l'hôtel Drouot, n°44, 7 décembre 2001, p. 19.
Sylvain Alliod, op. cit.
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Paul Gauguin jouant de l'harmonium à l'atelier d'Alphonse Mucha, rue de la Grande-Chaumière, Paris (vers 1895).Plaque 8 rue de la Grande-Chaumière (6e arrondissement de Paris), mentionnant également Amedeo Modigliani.
Catalogues raisonnés
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(en)Merete Bodelsen(da), Gauguin’s Ceramics: A Study in the Development of his Art, Londres, 1964.
Gabriele Mandel(it), Tout l’œuvre peint de Gauguin, Paris, 1987 (première éd. 1972) (ISBN2-08-011218-X).
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Jean-Pierre Zingg avec Marie-José Pellé, Les Éventails de Paul Gauguin, Papeete, Éd. Avant & Après, 1996 (repr. 2001), 102 p. (ISBN9782907716222).
Daniel Wildenstein avec Sylvie Crussard et Martine Heudron, Gauguin. Premier itinéraire d'un sauvage. Catalogue de l'œuvre peint, 1873-1888, Milan, Paris, 2001 (ISBN88-8118-937-2).
Sur Gauguin
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Emmanuelle Baum et Sarah Vincent, Gauguin en Polynésie, Garches, éditions À Propos, coll. «Dans l'univers de…», 2006, 64 p. (ISBN978-2915398007).
Bayle-Ottenheim J. et Meyer N., La Critique hostile à Gauguin, Paris, Editions Jannink, 2003, 48 p. (ISBN978-2-90246-289-6).
Bénézit, Dictionnaire critique et documentaire des peintres, sculpteurs, dessinateurs et graveurs de tous les temps et de tous, vol.5, éditions Gründ, , 13440p. (ISBN2-7000-3015-X et 2700030109), p.908-913
André Cariou, Gauguin et l'école de Pont-Aven, Paris, Hazan, coll. «Beaux Arts», 2015, 300 p. (ISBN9782754107679).
Caroline Boyle-Turner , Paul Gauguin et les Marquises: Paradis trouvé? préface de Maris Gauguin, éd. Vagamundo-Nizon, 2016, 250 p. (ISBN979-10-92521-15-3).
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Jean-Marie Dallet, Je, Gauguin, éd Laffont, 1981, réédité par La Table Ronde, 2017.
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Georges-Daniel de Monfreid, Sur Paul Gauguin [inclut des bois dessinés et gravés d'après Paul Gauguin par Daniel de Monfreid], La Rochelle, 2003 (ISBN2-84327-092-8): contient les lettres de G. D. de Monfreid à Paul Gauguin, -.
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Gilles Plazy, Paul Gauguin, l'insurgé solaire, La Sirène étoilée, 2015 (ISBN979-10-94617-01-4).
Jean-François Staszak, Géographies de Gauguin, Paris, Bréal, 2003 (ISBN2-7495-0124-5).
Antoine Terrasse, L'Aventure de Pont-Aven et Gauguin, avec MaryAnne A. Stevens et André Cariou, édité par le musée des beaux-arts de Quimper, 2003.
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