Antoine-Hilaire-Henri Périé de Senovert, mieux connu sous le nom d’Hilaire Périé, né le à Castres, mort le à Nîmes, est un peintre français.
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Conservateur de musée Musée des beaux-arts de Nîmes |
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Fils de Jean-Pierre Périé, poète à ses heures et de Marie-Magdeleine-Francoise de Senovert[1]. En 1799, il est élève de David. Dans cet atelier, il rencontre Pierre-Maurice Quay le chef des Barbus, et selon le témoignage de Delécluze se promenait dans Paris en toge. Il épousa la célèbre Julie Candeille, amie de Girodet. Élu à l'Académie de Nîmes en 1831[2], il finit ses jours conservateur du musée de Nîmes.
« Le citoyen Perrier, élève de David, est le Dom Quichotte de l'amour de l'antique. On le voit dans toutes les rues, vêtu à la grecque ou à la romaine, avec une barbe et un grand manteau. Les poissardes quand elles le rencontrent ne lui épargnent pas les sottises, les petits garçons courent après lui, les chiens l'aboient, tout cela n'ébranle pas sa fermeté. Encore s'il joignait à cela un grand talent ! mais il se distingue que par sa singularité. Il est de la nouvelle secte des illuminés en peinture. Les membres de cette secte se renferment dans un lieu obscur, et attendent pour travailler le moment de' l'inspiration. La plûpart d'entre-eux pourraient attendre long-tems. un jour il fut rencontré par un grec, du pays des grecs, car il y en a de plusieurs sortes. Celui-ci voyant son habit singulier, lui demanda s'il était son compatriote : non, lui dit Perrier, je suis français. - Vous venez donc d'Egypte, - Non, je viens de chez moi... L'autre surpris, lui demande pardon et s'en alla en disant : il faut que les français soient de grands grecs, puisqu'ils en imposent même aux gens du pays. »
— Anonyme, Chronique scandaleuse de l'an 1800, pour l'an 1801[3].