Auguste-Emmanuel Hotin, né le à Dieppe et mort le à Paris, est un peintre, dessinateur et graveur français.
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Auguste-Emmanuel Hotin naît le à Dieppe[1],[2].
Infirme très jeune, il est contraint de s'appuyer sur deux béquilles pour marcher[3]. Ce désavantage physique s'ajoutant à une extrême modestie le fait vivre un peu à l'écart[3].
Il est élève de H. Guérard, de Brunet-Bebaisne et de Mongin, il s'attache à la reproduction d'objets d'art pour la Gazette des beaux-art, la Revue de l'art ancien et moderne et quelques ouvrages d'art décoratif[4].
Il expose au Salon de 1895 à 1910 diverses planches parmi lesquelles nous manquent la Vierge et l'Enfant d'après Botticelli, l'Escalier du trésor de St Jacques de Dieppe et les eaux-fortes consacrées à la cathédrale de Dieppe[5].
Infatigable travailleur, on cite parmi ses reproductions : L'Enfant rieur, d'après Frans Hals, Démocrite, d'après Coypel[Lequel ?], dont l'administration des beaux-arts paye le dessin à la plume 1 000 francs, et d'autres gravures d'après Gérard Dou, Rubens, Roybet, Antoine Vechte, Luc-Olivier Merson[3]. Il fait aussi d'intéressantes eaux-fortes originales, notamment : Le Trésor de St Jacques ou la Frises aux sauvages et Vue du Portail de la Tour St-Jacques de Dieppe[3]. On lui doit également un nombre considérable de dessins (plus de 6 000), des portraits, des paysages à l'huile, des aquarelles et de très remarquables tableaux en pyrogravure[3].
Auguste-Emmanuel Hotin meurt le à son domicile au 13 rue Yvon-Villarceau[1],[6] d'une embolie, en pleine possession de son talent, alors qu'il tire des épreuves de son Démocrite[3].
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