Grand prix de Rome en peinture de 1869 Médaille de première classe au Salon des artistes français de 1875 Médaille d'or lors de l'Exposition universelle de Paris de 1889.
Œuvres principales
Danse de fiançailles (d), La Famille (d), La Fortune (d)
Luc-Olivier Merson dans son atelier du 115, boulevard Saint-Michel à Paris.
Fils du peintre et critique d'art Charles-Olivier Merson (1822-1902)[1],[2] et de Félicie Joséphine Talbot, Luc-Olivier Merson étudie auprès de Gustave Adolphe Chassevent-Bacque à l'École de dessin[Laquelle ?] puis auprès d'Isidore Pils à l'École des beaux-Arts de Paris. Il expose pour la première fois au Salon de 1866 et obtient le grand prix de Rome de peinture en 1869[Note 1] avec Le Soldat de Marathon[Note 2]. Luc-Olivier Merson obtient une médaille de première classe au Salon des artistes français de 1875, et une médaille d'or lors de l'Exposition universelle de Paris de 1889.
En 1892, il est élu à l'Académie des beaux-arts. Peu avant sa mort, il reçoit la médaille d'honneur du Salon des artistes français pour l'ensemble de son œuvre.
De 1905 à 1911, il est chef d'atelier à l'École des beaux-arts de Paris. Chevalier de la Légion d'honneur en 1881, puis promu officier en 1900, il est promu commandeur du même ordre à titre posthume en 1920.
Luc-Olivier Merson pratique principalement la peinture religieuse et la peinture d'Histoire[3].
Collections publiques
États-Unis
New York, Metropolitan Museum of Art: La Danse des Fiançailles, 1885, vitrail en trois panneaux réalisé par l'atelier d'Eugène-Stanislas Oudinot d'après un dessin de Luc-Olivier Merson, 304,8 × 243,8 cm, commandé par Adélaïde Mott Bell, veuve d'Isaac Bell, légué en 1901[4].
France
Beauvais, musée départemental de l'Oise: Leucothoé et Anaxandre, 1866, huile sur toile.
musée Pasteur, bâtiment historique de l'Institut Pasteur: chapelle d'inspiration byzantine, crypte du tombeau de Louis Pasteur et de son épouse: les dessins et cartons évoquant les différents travaux et domaines d'activité du savant ont servi à la réalisation des mosaïques, décorant la chapelle[5].
musée d'Orsay:
Saint Louis entre l'Église et saint Thomas d'Aquin, vers 1888, huile sur toile [6];
Troyes, musée des Beaux-Arts: Saint Edmond roi d'Angleterre, martyr, 1871, huile sur toile.
Collections particulières référencées
États-Unis
New York, vitrail dans le Petit Chateau(en), résidence du milliardaire américain William Kissam Vanderbilt, au 660 de la Cinquième Avenue (palais démoli en 1926). Le vitrail dessiné par Luc-Olivier Merson a été réalisé en 1882, par l'atelier du peintre-verrier Eugène-Stanislas Oudinot.
Newport, (Rhode Island), Cimetières de Rhode Island)(en): les vitraux de la Chapelle Belmont (1890), située dans le cimetière de l'île: les vitraux du chœur, dessinés par Luc-Olivier Merson, ont été réalisés par l'atelier d'Eugène-Stanislas Oudinot. Trois vitraux dans la nef, dessinés par Luc-Olivier Merson ont été réalisés par l'atelier de Félix Gaudin (successeur d'Eugène Oudinot en 1890)[12].
Collaborations à La Mosaïque et à la Revue illustrée.
Ivan Strannik (ill.Luc-Olivier Merson), «La légende de Jaccopo Luna», L'Illustration, , p.6-9 (lire en ligne).
Edmond Rostand (ill.Luc-Olivier Merson), «Le bois sacré», L'Illustration, , p.7-12 (lire en ligne).
Timbres, monnaies et cartes postales
Merson a dessiné des timbres-poste de France et de Monaco, dont une série de timbres d'usage courant, le Type Merson,
Il est l'auteur de billets de banque français, le 50 et le 100 francs des années 1920-30, et dont le billet de 50 francs[13] fit l’objet d’une longue procédure judiciaire entre ses héritiers et la Banque de France.
Il inaugure la Collection des cent en 1901.
Œuvres de Luc-Olivier Merson
Le Soldat de Marathon (1869), Paris, École nationale supérieure des beaux-arts.
La Vision (1872), palais des Beaux-Arts de Lille.
Le Loup d'Aggubio (1877), palais des Beaux-Arts de Lille.
Le Repos pendant la Fuite en Égypte (1880), musée des Beaux-Arts de Boston.
Le grand prix de Rome lui est remis par le surintendant des beaux-arts Émilien de Nieuwerkerke. Ce même surintendant qui, trois ans plus tôt avait dit au père du jeune Luc-Olivier en réponse à une demande d'exemption à la conscription: «Voilà un garçon qui peut devenir un sous-officier; qu'il profite de l'occasion pour ne pas devenir un mauvais peintre!» — Revue de Bretagne, de Vendée et d’Anjou, Société des Bibliophiles Bretons, 36eannée, Tome VII, 6elivraison, , p.412«Lire en ligne»).
«Composition scolaire mais ingénieuse en son décor d'Acropole d'Athènes où sont déjà visibles les qualités de dessin et cette conception pittoresque des choses qui apparente quelquefois l'admirateur du Moyen Âge à nos maîtres enlumineurs… Si le séjour de Rome a permis au lauréat de 1869 un dessin plus impeccable, peut-être a-t-il affaibli les naïfs dons d'imprévu qui rendent si intéressant ce prix et qui donneront plus tard à l'artiste l'idée du Repos en Égypte et de Saint François d'Assise prêchant aux poissons.» — Charles Saunier, Les Grands Prix de Rome depuis la fondation des Prix de Rome, Paris, Revue Encyclopédique, 1896, p.31.
Archives nationales AJ.52- 314.
Fils du compositeur et chef d'orchestre Gabriel Pierné.
Références
Selon la reconnaissance parentale de 1863 inscrite dans l'état civil en mairie du 6earrondissement de Paris.
Dominique Caillé, Revue de Bretagne, de Vendée et d’Anjou, Paris-Nantes, Société des Bibliophiles Bretons, 36e année, Tome VII, 6e Livraison, Juin 1892 (lire en ligne), p.409-424.
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