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Charles-Joseph Beauverie est le troisième enfant du maître charpentier et compagnon du Tour de France, Antoine Beauverie, et de Françoise Charnay, son épouse. Il fait des études secondaires à Lyon, puis est admis en 1855 comme élève de l'École impériale des beaux-arts de Lyon pour y apprendre le dessin de fabrique des soieries de Lyon dans l'atelier de gravure de Louis Guy. Il n'y fait qu'un bref passage et son père le fait entrer chez un quincaillier de ses amis.
Il illustre quelques ouvrages de son frère, Jean-Étienne Beauverie[1].
Charles Joseph Beauverie s'installe à Paris où il entre dans l'atelier de Charles Gleyre à l'École des beaux-arts. Il débute au Salon de 1864.
Le , il épouse Marie-Clotilde Giraud à Villeurbanne. Ils s'installent à Montmartre et y achètent une maison en 1883, au no19 rue Gabrielle[2], de 1868 à 1904.
Entre 1874 et 1878, Beauverie travaille à Auvers-sur-Oise pour l'imprimeur-éditeur Alfred Cadart (1828-1875), à qui il fournit de nombreuses planches pour L'Illustration nouvelle (18 pièces de 1868 à 1881)[3] et L'Eau forte en… (sept pièces de 1874 à 1881)[4]. Il fait la connaissance du docteur Gachet. Il réalise des gravures représentant des villages et des chaumières des alentours de Pontoise à Auvers-sur-Oise.
Entre 1872 et 1880, il peint à Auvers-sur-Oise, il y est reçu par Daubigny[Lequel ?] et le docteur Gachet. Il peint également en Bretagne, à Fontainebleau, et dans la vallée de Chevreuse
Il découvre le Forez par son ami Félix Thiollier, dont il fait des dessins et des gravures de ses photographies, certains ayant servi à illustrer l'ouvrage Le Forez pittoresque et monumental. Il est membre de l'Amicale des Foréziens de Paris en 1886. Également graveur d'interprétation, il reproduira sur le cuivre des toiles de Jean-François Millet.
Dès 1885, Charles Beauverie rencontre des jours sombres. Son père Antoine, décède en juin et le jour de l’enterrement, la femme de Charles est subitement atteinte de paralysie. Pour qu’elle puisse se reposer, les médecins lui préconisent un séjour à la campagne et le couple est accueilli chez des amis, Les Wolf à la Bréassière (La Fouillouse – Loire). Un an plus tard, sa santé ne s’améliorant pas, ils s’installent à Précivet (Poncins – Loire) chez Félix Thiollier. En 1888, ils achètent une maison à Poncins qu’ils surnomment la «Poncinette». Il commence à peindre énormément de paysages du Forez. À partir de 1893, pour assister sa femme, il engage Mlle Victorine Hegner (1868 – 1914), une gouvernante. Malheureusement, Marie-Clotilde, restée paralysée pendant près de 10 ans, meurt en février 1894, laissant son mari seul avec la gouvernante. Bien que jeune, Victorine a le souci de la respectabilité et n’hésite pas à obliger Monsieur à décrotter ses souliers avant d’entrer.
Très sociable, sincère et joyeux compagnon, il est vite apprécié de ses concitoyens ligériens et rejoint de nombreuses associations. Il intègre également des groupes d’érudits. Ainsi, grâce à ses qualités de lettré, il est admis au petit groupe stéphanois et forézien très fermé du «cénacle des Pingouins» dont fait partie son ami Félix Thiollier. Ces érudits se réunissent régulièrement pour discuter de l’actualité artistique et littéraire, mais aussi pour s’amuser. En mai 1895, il est nommé chevalier de la Légion d'honneur.
Passionné par l’archéologie et s’intéressant aux fouilles, notamment dans la région et autour de Feurs, Beauverie adhère également à la Diana: la Société historique et archéologique de Montbrison (Loire) en 1897. Il collabore à l’édition de son bulletin et réalise plusieurs communications à propos de ses découvertes personnelles, qu’il illustre de dessins précis. Pour les connaissances scientifiques, il s’en remet à ses amis Félix Thiollier, Joseph Déchelette (1862-1914): archéologue, conservateur du musée de Roanne et membre de la Diana et Eleuthère Brassart (1850-1920): maître-imprimeur, directeur du Journal de Montbrison - secrétaire de la Diana - adjoint au Maire de Montbrison, Jean-Baptiste Rigodon.
Au fil des années, Beauverie constitue sa propre collection de silex et d’objets archéologiques en les achetant à des paysans. D’après M. Louis Magat (1894 - 1987), berger à cette époque, Beauverie payait les silex de 5 à 10 centimes de Francs, selon leurs grosseurs. On raconte qu’un berger aurait jeté son panier dans le Lignon car Beauverie n’aurait pas donné la somme promise.
Très fier de ses découvertes, il mène les visiteurs de la Poncinette directement dans son cabinet de curiosité où sont rassemblées ses meilleures pièces. Cependant, s’il accepte des critiques sur sa peinture, on dit qu’il est possible de le faire bondir en s’attaquant à ses collections.
A la fin de sa vie, Beauverie se voit dans l’obligation de prendre à son service une jeune paysanne de la ferme voisine, Jeanne Reynaud (1897 - 1988) car Victorine, malade, a besoin d’aide. En 1914, après de nombreuses années de service, Victorine décède. Jeanne rêve alors de partir car la prise en charge de Beauverie, âgé et malade, lui fait peur. Charles la supplie de rester et elle le veillera jusqu’à sa mort en 1923. Il est enterré au cimetière de sa ville d'adoption: Poncins.
Collections publiques
Auvers-sur-Oise (Bateau lavoir à Auvers) (vers 1870), estampe.
États-Unis
Chicago, Art Institute of Chicago: L'Auberge du Soleil levant, gravure.
France
Auxerre, musée Saint-Germain: Cueilleuses de pois à Auvers, 1881, huile sur toile[5].
Avignon, musée Calvet: Le Matin sur les bords de l'Oise, 1874, huile sur toile.
Beauvais, musée départemental de l'Oise: Le Matin sur les bords de l'Oise, vers 1874, huile sur toile[6].
De mai à : écomusée des Monts du Forez à Usson-en-Forez, exposition collective «Le paysan éternel; C. Beauverie, L. Lhermitte, J.F. Millet et les peintres de la campagne», huit œuvres de Beauverie, dont Cueillette des pois à Auvers, Moissons à Auvers , Intérieur forézien, La Foire aux cochons à Poncins.
Du au : Montbrison, salle héraldique de La Diana, «Charles Beauverie et Émile Noirot».
Notes et références
dit «Jean-Étienne Bouvery» de son nom de plume, né à Lyon le , mort à Poncins le . Homme de lettres, il est aussi chef de bureau, puis chef de division à la Préfecture de Lyon[réf.nécessaire].
Philippe Tillon, «Un peintre du Forez: Charles Joseph Beauverie (Lyon 1839- Poncins 1923)», Bulletin de La Diana Montbrison, no48, 1984.
Philippe Tillon, Charles Beauverie (1839-1923), Action graphique, 1986 (ISBN9782905255198).
André Roussard, Dictionnaire des peintres à Montmartre, Roissy-en-Brie, 1999, p.57–58.
Christophe Duvivier (direction), Les Peintres et l'Oise, les peintres-graveurs et la vallée de l'Oise, Pontoise, musées de Pontoise, 2007 (ISBN9782905199553). — Catalogue de l'exposition présentée au musée Tavet-Delacour de Pontoise du au .
Collectif, Le Paysan éternel: Ch. Beauverie, L. Lhermitte, J.-F. Millet et les peintres de la campagne, Usson-en-Forez, écomusée des monts du Forez, 2010 (ISBN9782916493251) — Catalogue de l'exposition présentée à l'écomusée des monts du Forez de mai à octobre 2010. Commissaires d'exposition: Henri Pailler et Séverine Devin.
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