Claude-Marie-François Dien (1787-1865) est un peintre et un graveur français.
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Fils de Madeleine-Joseph Fouquet et du graveur en lettres Louis-François Dien, Claude-Marie-François grandit à Paris. Son parrain est Charles François Delamarche, avocat et géographe. Son oncle est P. Dien, imprimeur en taille-douce, installé rue de la Parcheminerie de la fin du XVIIIe siècle aux années 1820[1], qui travaillait avec son frère Louis-François. Dien imprimeur produit entre autres des cartes topographiques.
Il est l'élève de la peintre Marie-Thérèse Reboul et du graveur Pierre Audouin[2].
En 1809, il reçoit le prix de Rome en gravure, en taille-douce. Il est le plus jeune graveur enrôlé dans le recueil collectif du Livre du Sacre de l'Empereur (à moins qu'il ne s'agisse de son père). La date de son séjour à Rome correspond au dernières années de l'Empire.
Sa première apparition au Salon de Paris date de 1819, il y expose deux portraits gravés. Son adresse mentionnée est au 2 rue de Surène[3]. Il expose ensuite régulièrement jusqu'en 1861, recevant la médaille de 1re classe en 1838 et 1848, puis il est nommé chevalier de la Légion d'honneur en 1853[4]. Il exécuta quelques portraits peints de personnalités.
Son nom est associé à de nombreuses productions imprimées, il est possible qu'il ait repris à un moment donné l'entreprise de son oncle[5]. Sa plus grande réussite semble être la traduction des crayons composés par Ingres, ainsi que ceux de Luigi Calamatta[2].
Sa dernière adresse est le 1 rue Taranne[6].
Henri Beraldi inventorie une centaine de pièces gravées[2].
Il a un fils, Louis-Jean-Claude Dien, né en 1817, entré aux Beaux-arts de Paris en 1843[7].
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