Constance-Marie Bondelu est la fille unique d'Alexandre Hyacinthe Bondelu (mort en 1786), épicier[1] cour du Commerce à Paris, et de son épouse Marie Angélique Debacq. En 1787, après la vente du commerce, Constance-Marie Bondelu et sa mère s'installent dans un logement rue des Cordeliers.
Ses parents sont aisés et peuvent l'inscrire aux cours de dessin de Johann Georg Wille[1] en 1777, cours qu'elle ne quittera qu'en 1787 année où elle essaie d'entrer à l'Académie des beaux-arts[3]. Le , elle intègre l'atelier de Jacques-Louis David[1], son atelier étant connu pour accepter des étudiantes au delà du quota de quatre étudiantes par enseignant imposé par l’Académie des beaux-arts[2].
Carrière artistique
Constance-Marie-Charpentier peint des scènes de genre et des portraits, essentiellement d'enfant et de femmes. Une suite de quatre œuvres sur le thème de Sémire et Mélide est interprété à l'aquatinte en couleurs par Louis-François Mariage[4].
En 1798, elle reçoit un prix d'encouragement du ministère de l'Intérieur[1] pour La Veuve d’une journée et La Veuve d’une année[5]. Son tableau Mélancolie est remarquable car les femmes peintres ne s'attaquent habituellement pas à un travail de cette complexité et sont cantonnées à peindre des natures mortes, des portraits ou des scènes de genres[2]. De 1798 à 1821[2] (ou de 1795 à 1819[1]), elle expose environ 50 peintures dans divers Salons[1][note 1], gagnant une médaille d'or en 1814 au Salon de Paris[2],[1] et une médaille d'argent[5] et en 1821 au Salon de Douai[2]. En 1801, elle est remarquée pour son tableau La Mélancolie que l'État français achète «à titre d’encouragement»[3].
Elle est considérée comme l’un des meilleurs portraitistes de son époque[1].
À partir de 1821, elle se consacre à enseigner la peinture aux femmes peintres dans son atelier rue du Pot-de-Fer-Saint-Sulpice[2].
Certaines de ses œuvres seraient attribuées à tort à son maître David[2] à l'instar du portrait de Marie Joséphine Charlotte du Val d'Ognes désormais attribué à Marie-Denise Villers[6].
Vie privée
Jean-Joseph Ansiaux, Portrait de Constance Charpentier (1880), Bruxelles, fondation Roi Baudouin.
En , elle épouse François Victor Charpentier, un fonctionnaire de la préfecture de Paris[5], frère d'Antoinette Gabrielle Danton et beau-frère du révolutionnaire Georges Danton[1]. Le couple s'installe au 17, rue du Théâtre-Français[7] où elle habite en 1795. Cette rue est renommée rue du Théâtre de l'Odéon en 1798 et elle y habite au no35 en 1806.
Une mère convalescente soignée par ses enfants (Salon de 1804), localisation inconnue.
Une mère recevant la confidence de sa fille (vers 1812), localisation inconnue.
Expositions
2009: Paris, galerie Terrades, Portrait d'une jeune femme.
Notes et références
Notes
Valerie Mainz en estime une trentaine dans “Charpentier, Constance,” in Dictionary of Women Artists, ed. Delia Gaze (London, 1997), vol. 1, pp. 381 – 82.
Références
(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé «Constance-Marie Charpentier» (voir la liste des auteurs).
(en) Alexandra K. Wettlaufer, Portraits of the Artist As a Young Woman: Painting and the Novel in France and Britain, 1800-1860, Ohio State University Press, 2011, 338 p., (ISBN978-0-8142-1145-8)
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