Artiste néo-classique du Premier Empire et la Restauration, il fut également professeur de dessin à l'École polytechnique à Paris.
Biographie
Né à Monaco, Bosio fut l'élève du sculpteur Augustin Pajou et travailla d'abord en Italie pour des églises, dans les années 1790. Il fut ensuite recruté par Dominique Vivant Denon en 1808 qui lui confia la réalisation de bas-reliefs pour la colonne de la Grande Armée, place Vendôme à Paris, et pour être le portraitiste de NapoléonIer et de sa famille. Il exécuta ainsi un buste de l'impératrice Joséphine.
Il succéda à Félix Lecomte comme professeur à l'École des beaux-arts de Paris[2] en 1816[3].
Bosio exécutera les allégories de La France et de La Fidélité pour le monument qu'avait conçu l'architecte Louis-Hippolyte Lebas pour le palais de Justice de Paris. Ce dernier sera inauguré en décembre 1822.
En 1821, Louis XVIII l'éleva au rang de chevalier de l'ordre de Saint-Michel. Il sculpta plus tard le Monument à Louis XIV pour la place des Victoires à Paris[4], puis il devint officier de la Légion d'honneur. Charles X en fit un baron en 1825. Il mourut à Paris en juillet 1845. Il est inhumé à Paris au cimetière du Père-Lachaise (45edivision)[5].
Il est le père de la salonnière Anaïs Bosio, marquise de La Carte, et de Victoire Bosio, épouse du lithographe et peintre André Amédée Charpentier (1822-1884).
Son frère, Jean François Bosio, (1764-1827), fut peintre. Son neveu, Astyanax-Scévola Bosio, (1793-1876), dit «Bosio Le Jeune», fut lui aussi sculpteur.
Boulogne-sur-Mer, musée de la Colonne: Statue de NapoléonIer, 1840, bronze, destinée au sommet de la colonne de la Grande Armée, endommagée et remplacée par une autre statue en 1962, elle est toujours conservée dans un bâtiment du site[6];
Dreux, musée d'art et d'histoire, Buste de la reine Marie-Amélie, plâtre (dépôt du musée du château de Versailles);
Henri IV enfant (1824), statue en pied, argent fondu et martelé[11];
La Reine Marie-Amélie, 1843, statue en pied, modèle en plâtre[12];
Palais Bourbon: Statue de Maximilien Sébastien Foy, salon Casimir-Perier;
Palais de Justice, salle des pas-perdus: La France et La Fidélité, statues en marbre;
Palais de la Légion d'honneur, salle à manger: Henri IV, enfant, statue en bronze (fonte Carbonneaux);
Place des Victoires: Monument à Louis XIV, 1822, statue équestre en bronze. Le Passage du Rhin et Louis XIV distribuant des récompenses militaires, bas-reliefs ornant le piédestal. Commandés par Louis XVIII, Carbonneaux en réalise la fonte en 1819;
Versailles, château, galerie de pierre (1er étage aile du Midi): Marie-Amélie, 1839, buste;
Pau, Musée des Beaux-arts: Henri IV enfant, 1823, marbre;
En Russie
Saint-Pétersbourg, musée de l'Ermitage: Cupidon archer, statue en marbre.
«Cote LH/300/32», base Léonore, ministère français de la Culture.
Jean-Michel Leniaud & Catherine Giraudon, Procès-verbaux de l'Académie des beaux-arts, vol. II, de 1816 à 1820. Même références pour les élèves cités dans cette période
Annexes
Bibliographie
Lucien Barbarin, Étude sur Bosio, sa vie et son œuvre, Monaco, 1910.
Pierre Kjellberg, Le Nouveau Guide des statues de Paris, La Bibliothèque des Arts, Paris, 1988, (ISBN2-85047-025-2).
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