Si Gérald Schurr cite de cet artiste, montmartrois par son installation au n°110bis de la rue Marcadet, des vues du Sud-Ouest, de Provence, d'Italie et d'Algérie[1], son œuvre reflète également des villégiatures dans le Nord (Gravelines), en Seine-Maritime (Rouen, Étretat), sur la Côte d'Azur et en Corse (Village corse, Salon d'automne 1923). Lors de sa visite du Salon d'automne de 1933, Michel Florisoone retient cependant l'envoi de Frédéric Deshayes, aux côtés de ceux de Maurice Asselin, Jean Dreyfus-Stern, Henri Manguin et Carlos-Reymond, pour sa représentativité des qualités inhérentes à la nature morte: «solidité, matière grasse, subtilité des rapports»[2].
Outre également les paysages de la région parisienne, des Basses-Pyrénées, de Bretagne relevés par René Arcos[3], la part de l'œuvre de Frédéric Deshayes consacrée au département de l'Yonne, centrée sur le canton de Vézelay (représentations de la ville même et de sa perspective sur le village voisin d'Asquins), doit être rapprochée de ce qu'il est l'ami et l'un des principaux confidents épistolaires de Romain Rolland[4]. En juin 1940, le peintre trouve ainsi refuge dans la maison de l'écrivain à Vézelay[5].
De 1941 à 1943, Romain Rolland entretient également une correspondance avec l'épouse du peintre, Valentine, couturière de son état[6]
On doit également à Frédéric Deshayes des cartons de tapisserie pour la manufacture des Gobelins (tapisserieThermidor, 1937).
Les Lettres parisiennes, « Supplément consacré au Salon d'automne », gravures sur bois par Jacques Risler, Otto van Rees et Frédéric Deshayes, cinquante exemplaires numérotés sur papier Ingres d'Arches, n°8, .
Frédéric Deshayes, Provence, dix dessins en portfolio illustré, deux cents exemplaires numérotés sur papier Hollande Van Gelder, Éditions Lamotte et Boinot, 1934.
Textes recueillis par Marcel Charpaux, Les à-propos de la loterie, illustrations de Frédéric Deshayes, Loterie nationale, 1950.
Expositions collectives
Salon des artistes français, Paris, à partir de 1911[8],[9].
Quelques contemporains du cubisme - Les peintres Louis Charlot, Frédéric Deshayes, Charles Jacquemot, Pierre Ladureau, Raymond Renefer, Marcel Roche, Edmond Sigrist, Jules Zingg; le sculpteur Robert Wlerick, galerie Breteau, Paris, 1942.
Expositions non datées: Salon des indépendants bordelais[11].
Au fil du siècle, 1918-2018, chefs-d'œuvre de la tapisserie, Galerie des Gobelins, Paris XIIIe, août-.
«Ses toiles sont bâties par la couleur même, puissante, lumineuse: une synthèse simplificatrice, des formes ordonnées selon une optique très personnelle, un chaos de lignes claires…» - Gérald Schurr[8]
«Ses toiles sont composées de lignes franches qui délimitent des couleurs vives, donnant aux formes une simplification synthétique.» - Dictionnaire Bénézit[11]
«Frédéric Deshayes, nature fine, cligne des yeux à la lumière, mais sait en suggérer à merveille les successives modulations. Chaque nouvelle exposition de Deshayes lui conquiert une sympathie de plus en plus justifiée.» - Claude Roger-Marx[13].
Musées et collections publiques
Musée d'art moderne André-Malraux, Le Havre.
Musée des beaux-arts de La Rochelle, La Tour de la Chaîne, huile sur toile[14].
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