En 1899, il épouse Jeanne Carette qui sera, à quelques exceptions près, son unique modèle, et avec qui il a eu trois enfants. Il expose à la galerie B.Weill et en 1897 au Salon de la Société nationale des beaux-arts[1]. En 1902, il participe pour la première fois au Salon des indépendants.
En 1904, Manguin découvre Saint-Tropez et se lie avec Paul Signac. Il expose au Salon d'automne et en devient membre[2]. Ambroise Vollard lui achète 150 tableaux. Lors d'une exposition particulière à la galerie Druet en 1906, Manguin se lie avec Henri-Edmond Cross. Il voyage en Italie et expose à Zurich et Bucarest.
En 1909, il s'installe à Neuilly-sur-Seine et participe à une exposition de groupe en Russie. Il séjourne à Honfleur chez Félix Vallotton, où il rencontre des collectionneurs suisses, les Hahnloser. Il se fixe l'été à Sanary-sur-Mer, où il voit souvent Henri Lebasque, et expose à Berlin. En 1913, il fait partie des artistes français exposés aux États-Unis, dont l'Armory Show[3], et à la Biennale de Venise[Quand?].
Il habite à Lausanne pendant la Première Guerre mondiale. En 1924, il participe au projet du futur musée de l'Annonciade à Saint-Tropez. Il expose à la galerie Bing en 1927. En 1938, la galerie Druet ferme, son fils rachète les invendus: Manguin en détruit huit, puis expose dans le monde entier. Il loue un atelier à Avignon en 1942.
Henri Manguin meurt dans sa maison de l'Oustalet à Gassin[4] le .
Le Salon[Lequel ?] organise une rétrospective posthume de ses œuvres en 1950.
Œuvre
Analyse de son travail
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue! Comment faire?
Gravure
Manguin a produit des eaux-fortes, des pointes sèches et des lithographies. Ses premiers essais gravés remontent aux années 1900 et représentent sa famille. En juin 1930, il produit une série destinée au Nouvel Essor, figurant également ses proches, ainsi que des marines inspirées de Saint-Tropez. Ces pointes sèches et eaux-fortes sont tirées par le neveu de Pierre Bonnard. En 1954, Charles Terrasse (1893-1983) préface un nouveau recueil de gravures édité par Manuel Bruker, tiré seulement à 200 exemplaires[5].
Collections publiques
En Allemagne
Bielefeld, Kunsthalle: Jeanne à L'ombrelle, Cavalière, 1906, huile sur toile, 61 × 50 cm.
En Espagne
Madrid, musée Thyssen-Bornemisza: Les Images, 1905, huile sur toile.
Pierre Cabanne, Henri Manguin, Neuchâtel, Ides et Calendes, 1964.
R. Cogniat, Henri Manguin, la peinture à l'état pur, galerie des Arts, 1969.
Marie-Caroline Sainsaulieu, sous la direction de Lucile et Claude Manguin, Henri Manguin, catalogue raisonné de l'œuvre peint, Neuchâtel, Ides et Calendes, 1980.
J.L Ferrier, Les Fauves, le règne de le couleur, 1992.
Philippe Cros, La Provence des peintres, Paris, Flammarion, 2000.
Jean-Paul Monery, Jean-pierre Mauguin, Henri Manguin, L'Annonciade, Musée de Saint-Tropez, au , musée de l'Annonciade, Saint-Tropez, Éditions Snoeck, 2011 (ISBN978-94-6161-016-4) Catalogue d'exposition.
Collectif, sous la direction de Marina Ferretti Bocquillon, Manguin, la volupté de la couleur, Gallimard / Musée des impressionnismes Giverny, 161 pages, 2017 - (ISBN978-2072742514).
Collectif, musée Marmottan, Manguin, catalogue de l'exposition au musée Marmottan, 18 octobre 1988 au 8 janvier 1989, éditions La Bibliothèque des Arts, Paris, 1988, 160 pages.
Другой контент может иметь иную лицензию. Перед использованием материалов сайта WikiSort.org внимательно изучите правила лицензирования конкретных элементов наполнения сайта.
2019-2025 WikiSort.org - проект по пересортировке и дополнению контента Википедии