Georges Van der Straeten fut d’abord juriste jusqu’en 1882 et ensuite élève du sculpteur Jef Lambeaux[3],[4].
Il s’installe à Paris en 1883. L’Agenda de la curiosité, des artistes et des amateurs mentionne qu'il habitait au 20, rue de Vintimille en 1889 puis au 9, avenue Hoche en 1910. Il expose au Salon de Paris à partir de 1885 jusqu’en 1912. Il travaillera et se liera d’amitié avec Jan van Beers[5],[6]. Cette amitié l'amènera à trouver la véritable formule de son talent qui lui permit de connaître la renommée dans le genre aimable de la représentation de la Parisienne. Il obtient diverses récompenses et notamment une médaille d’argent à l’Exposition universelle de 1900 à Paris. Il est nommé chevalier de la Légion d'honneur en 1903.
Georges Van der Straeten fait preuve d’une grande maîtrise technique dans ses réalisations et d’une grande qualité de finition. Il produit de nombreux portraits, des figures de fantaisie gracieuses et aguichantes de jeunes femmes parisiennes où, selon Pierre Kjellberg, on «retrouve le style aimable des sculpteurs du XVIIIesiècle»[7]
Cet artiste est représentatif de la Belle Époque, période où apparaît l'Art nouveau, mouvement artistique international qui rompt avec la production académique. En ce sens, il constitue une nouvelle manière de s'exprimer parfaitement en phase avec cette période d'innovation politique, sociale, technologique et intellectuelle.
Les œuvres de Van der Straeten sont éditées en grand nombre, en différentes dimensions et sous des titres très variés, par plusieurs fondeurs, notamment la Société des bronzes de Paris, le fondeur Pinedo[8] et le céramiste Friedrich Goldscheider(de)[2].
Cor Engelen, Mieke Marx, La sculpture en Belgique à partir de 1830, T. IV, Louvain, 2006, p.3673.
Paul Piron, Dictionnaires des artistes plasticiens de Belgique des XIXeetXXesiècles, «L-Z», 2003, p.604.
Jef Lambeaux (1852-1908) est un sculpteur belge. Il a étudié à l'académie des Beaux-arts d'Anvers et est connu pour avoir notamment provoqué des polémiques sur ses nus considérés provocants.
Peintre de portraits de femmes, de scènes historiques et de genre, Jan Van Beers est né en 1852 à Lierre en Belgique et mort en France en 1927.
Revue illustrée d'art, .
Pierre Kjellberg, Les bronzes au XIXesiècle. Dictionnaire des sculpteurs, 2005, p.658.
Fonderie mentionnée depuis le dernier quart du XIXesiècle jusque 1930. Celle-ci réalise des éditions pour nombre de sculpteurs et notamment Georges Van der Straeten (cf. Pierre Kjellberg, Les bronzes au XIXesiècle. Dictionnaire des sculpteurs, 2005, p.703.)
Annexes
Bibliographie
Emmanuel Bénézit, Dictionnaire des peintres, sculpteurs, dessinateurs et graveurs, T. 13, Grund, 1999, p.292.
Paul Piron, Dictionnaires des artistes plasticiens de Belgique des XIXeetXXesiècles, «L-Z», 2003, p.604.
Pierre Kjellberg, Les bronzes au XIXesiècle. Dictionnaire des sculpteurs, 2005, p.668.
Cor Engelen, Mieke Marx, La sculpture en Belgique à partir de 1830, T. IV, Louvain, 2006, pp.3672-3673.
(en) Harold Berman, Bronzes: Sculptors and Founders, 1800-1930, 4 vol., Schiffer Publishing.
Henrie Nicolle, La revue illustrée, no169, librairie d'Art, , pp.157-161.
Agenda de la curiosité des artistes et des amateurs, 1889, p.189.
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