Heinrich Friedrich Füger (Heilbronn, - Vienne, ) est le plus connu et le plus influent peintre allemand du classicisme. Il a effectué la majeure partie de sa carrière à Vienne. Il a également été, comme l'autrichien Daffinger, peintre en miniature.
Portrait d'un comte Harrach[1] par Heinrich Friedrich Füger (1751-1818)
Fils de pasteur né à Heilbronn en 1751, Füger montre très tôt des dons pour la peinture (il aurait peint des miniatures dès l'âge de onze ans).
Füger commence des études d'histoire à Ludwigsbourg auprès du Français Nicolas Guibal. Découragé à la vue de tableaux d'histoire, il se dirige vers des études de droit à Halle. Il peint avec succès le portrait de ses professeurs. Ces derniers lui conseillent de reprendre ses études artistiques à Leipzig. Sir Robert Keith[2] s'intéresse à lui et l'invite à Dresde puis à Vienne (1774). il l'introduit auprès du chancelier Kaunitz et de l'impératrice Marie-Thérèse. La perception d'une bourse lui permet de perfectionner son art à Rome où il séjourne cinq ans, puis à Naples.
Il épouse l'actrice Joséphine Hortensia Müller à Vienne en 1790.
En 1795, il est nommé directeur de l'Académie de Vienneet devient directeur de la Galerie impériale autrichienne en 1806. Il a comme élève Jan Maszkowski.
. Il s'éteint à Vienne en 1818.
Œuvre
Heinrich Friedrich Füger compte parmi ses clients des noms illustres: la reine Caroline dont il réalise le portrait durant son séjour à Naples. On connait de sa main de nombreux portraits de la famille Harrach, ses clients les plus importants: Johann Nepomuk Ernst, comte d'Harrach (1756-1829), ses trois frères Ernst Christoph Joseph (1757-1838), Karl Borromaüs (1761-1829) et Ferdinand Joseph (1763-1841)[3] ainsi qu'un certain nombre de parents proches: Franz Joseph, comte Wilczek, mari de Maria Josepha, comtesse Harrach[4] et Anna, comtesse Taaffe, née Harrach[5].
En 1798 il doit renoncer à la peinture de miniatures en raison de troubles visuels.
Portraits des maisons royales et impériales de France et d'Europe, Les miniatures du musée Condé à Chantilly, Sonogy éditions d'art, 2007
Bildnisminiaturen, H. Rieben, Berne, 1951
Notes
Expositions:
Genève, Musée d'Art et d'Histoire, Chefs-d'œuvre de la miniature et de la gouache, 1956, no154.
Zurich, Haus am Rechberg, 1957-1958, (prêt de Ernst Holzcheiter, Meilen).
Vienne, Albertine, Meisterwerk der europäischen Miniatumalerei von 1750 bis 1850, 1965, no148
Représentant de l'Angleterre à Leipzig
le portrait en miniature dont on voit un agrandissement ci-contre est celui d'un des frères Harrach. Il a été vendu par Christies' à Londres le 28 novembre 2006 (no135 du catalogue). Il faisait partie de la collection Holzscheiter. Un autre portrait, vendu par Sotheby's également à Londres le 28 mars 1977 sous le no75 du catalogue, est encore conservé dans la collection Holzscheiter.
portrait vendu par Christie's à Genève le 25 mai 1993 (lot no177)
Collection Holzscheiter, reproduit dans Bildnisminiaturen, H. Rieben, Berne, 1951, pl. XVIII
Laure Adler et Stefan Bollmann, Les femmes qui lisent sont dangereuses, Flammarion, , 149p., p.63
Une miniature similaire est illustrée dans H.F. Füger, A.Stix, Viene et Leipzig, 1925, N°57, pl. couleur XLIX
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