Henri Emmanuel Blanc-Fontaine est un peintre français né à Grenoble le et mort à Sassenage le .
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Henri Blanc-Fontaine envisage d'abord une carrière juridique. Le peintre Diodore Rahoult lui fait changer d'avis et l'entraîne à Paris où il devient élève de Léon Cogniet. Le , Blanc-Fontaine fait son entrée à l'École des beaux-arts de Paris[1]. Il débute au Salon de 1848 où il expose des peintures de genre. Rahout lui fait également découvrir la peinture de paysage en 1853, qui deviendra son genre de prédilection à partir de 1870.
Il reçoit aussi les conseils de Jean Achard à Grenoble —dont il fit un portrait conservé au musée de Grenoble— et d'Auguste Ravier à Charlieu.
Paysagiste, peintre de genre et portraitiste, il a également pratiqué la nature morte.
En 1868, Henri Blanc-Fontaine est chargé avec son ami Diodore Rahoult de la décoration du musée-bibliothèque de Grenoble: il peint les allégories de La Peinture, l'Architecture, la Sculpture (1870) dans le tympan du vestibule (côté musée) et les allégories de La Philosophie, les Beaux-Arts, la Physique, les Arts militaires et l'Économie-Politique dans la salle de la bibliothèque.[3].
Son tableau Souvenir de La Grave, remarqué par l'écrivain et photographe Maxime du Camp, obtient une mention honorable à l'Exposition universelle de Paris en 1855, ce qui entraînera l'acquisition de la part de la Ville de Grenoble[4],[5].
Blanc-Fontaine reçoit une autre mention honorable pour son œuvre L'Ange gardien à l'exposition de la Société des amis des arts de Lyon en 1864[6].
Souvenir de La Grave (Montagne du Dauphiné) (1855), musée de Grenoble.
La Peinture, l'Architecture, la Sculpture (1870), musée-bibliothèque de Grenoble.
Notes et références
France, Paris, Archives nationales, MIC/AJ/52/232, «École nationale et spéciale des beaux-arts, registres des matricules des élèves peintres et sculpteurs 1807-1894», no2264.
Nathalie Servonnat-Favier, Peintre(s) à Proveysieux, Grenoble, musée de l'Ancien Évêché, 2003 (ISBN2-905375-56-6) — Catalogue d'exposition.
Pierre Cabanne et Gerald Schurr, Dictionnaire des petits Maîtres de la Peinture (1820-1920), Éditions de l'Amateur 2003, (ISBN2-85917-378-1).
Maurice Wantellet, Deux siècles et plus de peinture dauphinoise, Grenoble, édité par l'auteur, , 269p. (ISBN2-9502223-0-7).
(en) «Henri Blanc-Fontaine», extrait de la notice dans le dictionnaire Bénézit, sur Oxford Art Online, (ISBN9780199773787).
J. P. A. Akoun, Akoun: répertoire biographique d'artistes de tous pays des XIXeetXXesiècles. CV-XIX-XX, Cote de l'amateur, , 1481p. (ISBN9782859174293, lire en ligne), p.194.
Valérie Huss (dir.), Grenoble et ses artistes au XIXesiècle (catalogue de l'exposition du 27 mai au 25 octobre 2020), Grenoble, Musée de Grenoble, , 272p. (ISBN9461615949).
Caroline Lenoir, Henri Blanc-Fontaine (1819-1897): une carrière de peintre en province au XIXesiècle, (lire en ligne). (HAL Id: dumas-01145917).
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