Henry Bacon, né en à Haverhill dans le Massachusetts et mort le au Caire, est un peintre américain.
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Naissance | Haverhill, Massachusetts, ![]() |
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Décès | Le Caire, ![]() |
Nom de naissance |
Henry A. Bacon |
Nationalité | ![]() |
Activités |
Peintre |
Autres activités |
Journaliste |
Formation |
École nationale supérieure des beaux-arts |
Maître | |
Lieux de travail | |
Mouvement |
Réalisme Orientalisme |
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Fils d'un pasteur de l'Église universaliste, farouchement antiesclavagiste, Henry Bacon est soldat dans l'Armée de l'Union pendant la Guerre de Sécession, tout en travaillant comme peintre de campagne pour l’hebdomadaire Frank Leslie's Illustrated Newspaper. En 1862, grièvement blessé à Bull Run, il est démobilisé.
À l’issue du conflit, Bacon est, à Boston, l’élève de Walter Gay, qui lui conseille de se rendre en France. À Paris, il devient l’un des premiers artistes américains à être admis à l’École des beaux-arts. Il intègre l’atelier d'Alexandre Cabanel et travaille également avec Thomas Eakins dans l’atelier de Jean-Léon Gérôme. Il poursuit ensuite sa formation à Écouen durant deux ans auprès de Pierre-Édouard Frère. Bacon expose pour la première fois au Salon de 1867, puis chaque année jusqu’en 1896.
À partir de 1880, Henry Bacon se consacre principalement à la composition de scènes maritimes, tout en exerçant une activité de journaliste pour le Daily Evening Transcript de Boston, pour lequel il relate divers évènements parisiens, telles la visite du général Grant ou la création de l’American Artists Association. En 1897, Bacon effectue un premier voyage en Égypte et prend l’habitude d’y résider l'hiver à partir de 1899. Il quitte Paris pour Londres et délaisse peu à peu la peinture à l’huile pour se consacrer à l’aquarelle, qui lui permet de rendre plus fidèlement les transparences de la lumière égyptienne. Victime d’une crise cardiaque, Bacon meurt au Caire en 1912[1].
Époux en premières noces d'Elisabeth Lord (née en 1840), aura un fils prénommé Henry, né le à Villiers-le-Bel, les parents y demeurant au Moulin.
Après sa mort, Laurie Lee, sa seconde femme, organise dans de nombreuses villes américaines une grande exposition constituée, en grande partie, de ses tableaux orientalistes peints durant la dernière année de sa vie.
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