Honoré Icard commence comme apprenti chez un ébéniste-sculpteur à Saint-Girons (Ariège). Il travaille ensuite chez un ornemaniste de Clermont-Ferrand, ville où il obtient en 1869 un premier prix de sculpture à l'École des beaux-arts.
Lors de la guerre de 1870, il est fait prisonnier à Prague. Libéré, il souhaite rejoindre Paris pour achever sa formation et y étudie à l'École des arts décoratifs. Il y suit l'enseignement d'Aimé Millet et d'Auguste Dumont. Il travaille ensuite à la Manufacture de Sèvres de 1892 à 1908.
Honoré Icard épouse la sculptrice Francine Ducrot en 1892. Signant Ducrot-Icard, ils travailleront en collaboration sur leurs œuvres à partir de la toute fin du XIXesiècle.
Installé depuis de nombreuses années à Saint-Germain-en-Laye, il y meurt dans son château en 1917.
À Paris, il expose chaque année au Salon de peinture et de sculpture de 1875 (date où il devient membre de la Société des artistes français) à 1913. Il y fut membre du jury à plusieurs reprises.
Il est inhumé au cimetière du Père-Lachaise (90e division).
Icard ayant légué sa production à l'État, la plupart de ses œuvres sont (ou ont été) conservées dans les réserves de musées. Certaines de ses sculptures ont été détruites ou perdues.
Chantilly, musée Condé: Le Duc de Luynes, marbre, commande de l'État pour l'Institut.
Dieppe, château de Dieppe: L'Araignée, 1901, biscuit de la Manufacture de Sèvres[3].
Évreux, musée d'Évreux: David devant Saül, ou David jouant de la Harpe, marbre. Le modèle en plâtre de 1877 (détruit) a été présenté à l'Exposition universelle de 1878 à Paris sous le titre David devant Saül.
Foix, musée départemental de l'Ariège: Saint-Jérome, 1876. Acheté en 1879 par le musée communal de Foix. Œuvre non localisée.
Lille, palais des beaux-arts: Buste d'un antiquaire du Pont des arts, 1901, grès de la Manufacture de Sèvres[4].
Marseille, musée des beaux-arts: Les Vierges folles, haut-relief en marbre, en collaboration avec Francine Ducrot[5].
Pamiers: Monument à Pierre Bayle, 1905, bronze, envoyé à la fonte sous le régime de Vichy[6]. Une version miniature serait en dépôt à la mairie de Pamiers[réf.nécessaire].
Paris:
hôtel de Soubise: Armand-Gaston Camus, buste en marbre.
Bibliothèque nationale de France, site Richelieu: Buste de Jean-Baptiste Colbert, 1883, marbre.
Saint-Germain-en-Laye:
église Saint-Germain: L'Au-delà, 1913, groupe en marbre.
jardin des Arts: Le Nautonnier, marbre.
Troyes, musée des beaux-arts: Les Vierges folles, 1897, haut-relief en plâtre, en collaboration avec Francine Ducrot[7].
Salons et expositions
Salon:
1875: Le XIXe siècle porte le flambeau de la lumière et chasse la barbarie (n°3161), localisation inconnue;
1876: Saint-Jérome (n°3366);
1877: Madame A…, buste en marbre (n°3875), localisation inconnue.
Exposition universelle de 1878 à Paris: David devant Saül, plâtre, Saint-Jérome.
Exposition universelle de 1893 à Chicago: Les Droits de l'Homme, localisation inconnue.
Stanislas Lami, Dictionnaire des sculpteurs de l'école française au XIXe siècle, t. III, Paris, pp.175-177.
Guy Meyra, « Honoré Icard: sculpteur ariégeois », Bulletin annuel de la Société ariégeoise des sciences, lettres et arts, Saint-Girons, 1991, pp.61-81.
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