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Jacques Flèchemuller, pseudonyme de Jacques Muller, né le à Monaco est un peintre, sculpteur et lithographe français.

Jacques Flèchemuller
Naissance

Monaco
Nom de naissance
Jacques Muller
Surnom
« Flèche »
Nationalité
Française
Activité
Artiste peintre, sculpteur, lithographe
Formation
École d'art appliqué, École nationale supérieure des beaux-arts
Mouvement
Art contemporain
Influencé par
Imagerie populaire, art brut, Pop art, figuration narrative

Après avoir vécu à Saint-Gratien (Val-d'Oise) et dans le 20e arrondissement de Paris, il se partage entre Beaulieu et New York.


Biographie


Jacques Muller, « naît à Monaco par accident »[réf. nécessaire] et vit à Saint-Gratien dès son enfance. Il est élève à Paris pendant cinq années de l'École des arts appliqués Duperré, puis de l'École nationale supérieure des beaux-arts[1], avant de trouver un atelier situé au 5, rue des Envierges, dans le quartier de Belleville, et de s'y adonner à la peinture. Il évoque comme « un bonheur de sa jeunesse » d'être alors l'ami de Bram Van Velde qui, dit-il, « m'a appris une chose essentielle : une peinture est bonne lorsque vous perdez pied en la voyant »[2].

En 1970, avec un groupe d'amis étudiants des Beaux-Arts, Jacques Muller se rend à Saint-Paul-de-Vence afin d'y assister aux concerts que donne à la Fondation Maeght, peu avant sa mort à New York dans des circonstances obscures, le saxophoniste de free jazz Albert Ayler avec qui une relation sympathique se noue[3]. C'est ainsi à la suite du vœu qui lui est formulé par Albert Ayler qu'en 1971 le même groupe fonde un petit cirque ambulant qui, en mémoire du musicien disparu, prend le nom d'« Albert et sa fanfare poliorcétique » (un disque intitulé La malédiction des rockers est alors enregistré[4]) et au sein duquel Jacques Muller est clown, fakir et magicien sous le surnom de « Flèche » qu'il attachera ensuite définitivement à son patronyme dans sa signature d'artiste[3]. Il rejoint un temps la compagnie de danse contemporaine de Maguy Marin au sein de laquelle il est comédien et gagman.

En 1973, Jacques Flèchemuller rencontre Jean Dubuffet qui s'intéresse à sa peinture et Alain Bourbonnais qui le soutient en l'exposant à l'Atelier Jacob[5]. En même temps que des participations à des salons parisiens et des expositions en Belgique, en Suisse, en Suède, en Allemagne et aux Pays-Bas, Jacques Flèchemuller intègre alors les artistes permanents de la galerie Jeanne Bucher et y présente sa première exposition personnelle en 1981. La décennie 1980 est celle de son départ pour New York où, retrouvant Puanani, Hawaïenne rencontrée à Paris qui devient rapidement son épouse, il installe son atelier dans une église désaffectée de Pine Hill (Upstate New York) pour, en 2001, venir résider à Brooklyn, s'y partageant avec des retours réguliers en France, dans un hameau de Basse Ardèche[1].

Jacques Flèchemuller cultive le goût de l'imagerie populaire et c'est ainsi dans les calendriers de La Poste, dans les romans-photos et les bandes dessinées, à l'instar des Pieds nickelés[6], qu'il convient de chercher ses sources d'inspirations. « Il y a dans ces choses-là une fraîcheur magnifique, observe-t-il. Je me souviens que, quand j'étais petit, ce type d'imagerie était considéré comme de très mauvais goût par mon entourage. J'ai commencé à les regarder sérieusement sur le tard. Aujourd'hui, je les aime au premier degré. Elles m'enchantent et j'ai un énorme respect pour les artistes qui les ont fabriquées, même si je prends aujourd'hui un malin plaisir à les transformer en des peintures qui disent tout le contraire »[2]. Corinne Bonnet restitue que le rire de Puanani est le critère majeur de l'artiste pour mesurer que l'œuvre tient[7].


Expositions personnelles



Expositions collectives



Réception critique



Livre illustré



Collections publiques



Allemagne



États-Unis



France



Israël



Collections privées référencées



Notes et références


  1. >Dictionnaire Bénézit, tome 5, Gründ, 1999, page 510.
  2. La 3e narine, « Les plus belles truffes d'art contemporain par la narine : Jacques Flèchemuller », Fluide glacial, n°493, août 2017.
  3. Gracie Mansion Gallery, Jacques Flèchemuller, biographie publiée dans le cadre de l'exposition de 1999
  4. « Le grand Albert et la malédiction des rockers », Actuel, no 26, décembre 1972.
  5. Jean Dubuffet et Alain Bourbonnais, Collectionner l'art brut, Albin Michel, 2016.
  6. Florent Founès, « Jacques Flèchemuller, le rire au fond de la gorge », Arts Hebdo Médias, 26 septembre 2009.
  7. Corinne Bonnet, Jacques Flèchemuller - Je vous aime beaucoup, Nikkanberita, Tokyo, 2016.
  8. Gracie Mansion Gallery, Jacques Flèchemuller - Back to square one, présentation de l'exposition, 1999
  9. Alun Williams, Jacques Flèchemuller, Gracie Mansion Gallery, 2001
  10. Galerie Keller, Jacques Flèchemuller
  11. Galerie Varfok, Budapest, Jacques Flechemuller, présentation de l'exposition, 2008
  12. Le Parisien, « Do you like Flèchemuller », annonce de l'exposition, mai 2016
  13. Galerie La Belle Époque, Do you like Flèchemuller, présentation de l'exposition, 2016
  14. Galerie Une Poussière dans l'œil, Id.
  15. Galerie Catherine Bonnet, Je vous aime beaucoup présentation de l'exposition, 2016
  16. Galerie Corinne Bonnet, Jacques Flèchemuller, présentation de l'artiste
  17. Agence Germain Pire, Jacques Flèchemuller - Je vous aime beaucoup, présentation de l'exposition 2016
  18. Le Danseuse (ateliers d'artistes), De pire en pire, Jacques Flèchemuller, présentation de l'exposition, mai 2018
  19. PDX Contemporary Art, Jacques Flèchemuller - New paintings ans paintings from the book "It's not any house you know : new myths for a changing planet" by Spencer Beebe, présentation de l'événement
  20. Galerie Autour de l'image, Tous les jours dans ma tête - Flèchemuller, janvier 2021
  21. Les vingt-cinq ans de la Galerie du Tableau, présentation de l'exposition, 2014
  22. Paris Art, « Des statistiques terrifiantes », présentation de l'exposition, 2015
  23. Galerie Eva Vautier, Jacques Flèchemuller
  24. Christine Macel et Élisabeth Sussmann, Thea Westreich Wagner et Ethan Wagner - La collection, Centre Georges-Pompidou et Whitney Museum éditeurs, 2016
  25. Monique Daubigné, Fonds national d'art contemporain, acquisitions, Ministère de la culture, 1989.
  26. Jean-Paul Gavard-Perret, « En présence des clowns : Jacques Flèchemuller », De l'art helvétique contemporain - Rubrique des arts plastiques et de la littérature en Suisse, octobre 2016.
  27. Weatherspoon Art Museum, Jacques Flèchemuller dans les collections.
  28. Metropolitan Museum of Art, Jacques Flèchemuller dans les collections.

Annexes



Bibliographie



Liens externes





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