art.wikisort.org - Artiste

Search / Calendar

Jacques Villeglé, né Jacques Mahé de La Villeglé le à Quimper et mort le à Paris, est un plasticien et peintre français.

Jacques Villeglé
Jacques Villeglé à la galerie G.-Ph. & N. Vallois (Paris) en 2016[1].
Biographie
Naissance

Quimper
Décès
(à 96 ans)
3e arrondissement de Paris
Nom de naissance
Jacques Marie Bertrand Mahé de La Villeglé
Nationalité
Française
Formation
École régionale des beaux-arts de Rennes (à partir de )
École supérieure des beaux-arts de Nantes Métropole
Activités
Peintre, collagist, dessinateur, artiste visuel, plasticien
Période d'activité
Autres informations
Membre de
Nouveau réalisme ()
Mouvement
Nouveau réalisme
Influencé par
Site web
Distinction
Commandeur des Arts et des Lettres‎ ()

Biographie



Famille


Jacques Villeglé est né dans une famille d'ancienne bourgeoisie : la famille Mahé de Villeglé, originaire de Bretagne. Elle est issue de Maître Charles (I) Mahé, sieur de Saint-Michel (1622-1668), notaire et procureur à Moncontour (Côtes-d'Armor)[2].


Formation


Résidant avec sa famille rue Dauphine à Saint-Servan, aujourd'hui quartier de Saint-Malo, Jacques Villeglé étudie la peinture et le dessin à l'école des beaux-arts de Rennes où il fait la connaissance de Raymond Hains (1945), avec qui il liera une complicité définitive. Il travaille quelque temps chez un architecte, où il se familiarise avec les questions d'urbanisme et d'espace public, avant d'étudier l'architecture aux beaux-arts de Nantes (-). Dès 1947, il se met à récolter à Saint-Malo des débris du Mur de l'Atlantique, qu'il regarde comme des sculptures[4].

De 1950 à 1954, il réalise Pénélope, film conçu par Raymond Hains qui restera inachevé. Sur les déchets des pellicules surexposées, avec de l'encre de Chine grasse, qui craquellera en séchant, Villeglé, suivant son habitude ad-hociste, fera des graffiti. Ce qui en a subsisté, monté en 1980 par Jean-Michel Bouhours, sera diffusé par le Centre Georges-Pompidou sous le titre « Paris - Saint-Brieuc 1950-1952 »[5].

En 1978, le musée des Beaux-Arts de Morlaix organise sa première exposition dans un musée[6].

En 1991, la réglementation sur l'affichage dans Paris ayant tari la collecte, il se décentralise en province[7].

Il a créé une œuvre sur l'un des murs de la piscine Molitor située dans le 16e arrondissement de Paris[8]. Pour la cinquième édition de Lille Art Fair, il était l'invité de l'exposition organisée du 12 au au Grand Palais[9].

Depuis 1957, date de sa première exposition à la galerie Colette Allendy (Paris)[10], l'œuvre sélective de Villeglé a fait l'objet de plus de 200 expositions personnelles en Europe, en Amérique, en Asie et en Afrique. L'artiste a participé à des manifestations collectives sur les cinq continents.

En 2016, une de ses œuvres, , , est présentée dans le contexte de l'exposition « Jacques Chirac ou Le dialogue des cultures » au musée du Quai Branly - Jacques-Chirac.

En , à l’occasion de la Foire internationale d'art contemporain (FIAC) à Paris, il est invité à inscrire une phrase au sol de l’avenue Winston-Churchill, rendue piétonne le temps de la foire[11]. Avec les lettres de son alphabet socio-politique, il écrit au pochoir, en blanc, sur le bitume, une phrase d’Henri Michaux : « L’art est ce qui aide à tirer de l’inertie[12] ».

Jacques Villeglé meurt le à Paris[13],[14],[15].


Œuvres



Le lacérateur anonyme


À partir de avec Hains, Jacques Villeglé commence à récolter des affiches lacérées. Leur première affiche, « Ach Alma Manétro », est une œuvre commune[16]. Il limite son comportement appropriatif aux seules affiches lacérées. Pour lui, le véritable artiste est le « lacérateur anonyme », la collecte pouvant être effectuée par n'importe qui.

Il souhaite s’effacer derrière son œuvre, il aime ainsi citer André Breton disant qu'« un artiste doit vivre à l’ombre de son œuvre ».

Cette volonté explique le parti pris par Jacques Villeglé de titrer ses œuvres du lieu et de la date de leur trouvaille[17],[18]. Et ceci depuis 1949[19], Villeglé s’en est expliqué dans son livre « Cheminement »[20]. Lors de leur première exposition chez Colette Allendy en 1957, Hains et Villeglé décident de ne pas mentionner leurs noms sur les cartels. « Le titre de l’affiche, ses dimensions, sa date nous suffisaient[21] », explique-t-il.

Dans sa dernière période, Jacques Villeglé ajoutera, presque systématiquement, à ses titres, les noms des musiciens, ou d’autres éléments visibles sur les affiches restant toujours ainsi dans le domaine concret.

Toujours dans l’idée de s’effacer, ce n’est pas la date de son intervention sur l’affiche que Jacques Villeglé choisit de prendre en compte, mais celle de son arrachage[22]. Son intervention se borne à son cadrage, c’est-à-dire un découpage dans l’affiche arrachée, celui-ci pouvant être rectangulaire, carré, mais aussi rond, en forme de losange… (par exemple : Quai Marcel Boyer, , diamètre 150 cm).

Poussant encore plus loin l’idée de l’effacement de l’artiste, il ne signe ses œuvres que lorsqu’il les vend pour respecter les désirs d’une société qui veut posséder des valeurs patrimoniales et donc des œuvres signées[n. 1].

En , il adhère au mouvement des nouveaux réalistes créé sous l’égide du critique d’art Pierre Restany. Il s’associe à ce groupe d’artistes Klein, Arman, Dufrêne, Hains, Tinguely, Spoerri, Raysse, auxquels s’ajoutent en 1961 César, Rotella, Niki de Saint Phalle, Deschamps. Ces artistes ont des pratiques très différentes mais perçoivent comme point commun une démarche d’appropriation directe du réel. Villeglé s’en distingue notamment par le caractère exclusif de l’objet choisi (l’affiche).

Il crée donc des œuvres à partir d'affiches lacérées par des passants anonymes ou abîmées par les conditions climatiques en les décollant de leur support dans la rue. Après avoir fait un choix dans les affiches ramassées, il opère dans l’affiche, comme un photographe, un cadrage, parfois, mais rarement, il recompose une affiche à partir de différents morceaux d’affiches, puis les maroufle sur toile et les signe lorsqu'il les cède. L'enjeu est bien de faire une œuvre populaire avec ces affiches de rue « reflets de la culture dominante ». Cette superposition, à travers les différentes affiches, révèle une infinité d'associations et de nouvelles significations. Son ouverture thématique est totale : des affiches lacérées monochromes, abstraites et lyriques, des images politiques protestataires (des affiches traitant de l'actualité comme la guerre d'Algérie avec des ajouts par les passants au marqueur ou à la bombe avec notamment le sigle des anarchistes, Giscard / Mitterrand 1974 ou 1981), des affiches marketing détournées, des affiches de spectacles ou des journaux remplis de graffitis (« L'Humanité c'est la vérité » en 1957).

En 1961, il crée Carrefour Sèvres / Montparnasse, une affiche lacérée aux couleurs éclatantes repérée par les Américains et permettra à l'artiste d'obtenir l'étiquette de précurseur du pop art. Il se différencie d'Andy Warhol ou de Roy Lichtenstein par l'importance accordée à la dimension formelle, aux qualités plastiques de l'affiche et non aux slogans et aux marques. Pour lui, « un artiste se doit d'apporter une nouvelle beauté ». La recherche sur la couleur est constante chez cet artiste :

« L'affiche, émanation de la propagande des pouvoirs politiques et financiers, c'est par les couleurs qui débordent des déchirures qu'elle devient fleur de la vie contemporaine, affirmation d'optimisme et de gaieté. »


L'archéologue de la rue


Jacques Villeglé se transforme en archéologue de la rue en restituant une part de la mémoire collective dévolue à l'oubli ou à la destruction. Ses sources d'inspiration se multiplient avec l'émergence et le développement de la société de consommation avec la domination progressive de la publicité. Les affiches officielles ou sauvages sont d'une grande diversité formelle avec une large palette de couleurs. En utilisant ces affiches, il était nécessaire que le slogan soit illisible en retirant un mot, une lettre pour qu'il ne soit plus reconnaissable. Il ne s'agit pas de faire de la propagande mais de raconter des histoires. L'image doit devenir une œuvre avec des allusions commerciales ou politiques.

« Ravir, collectionner, signer des affiches lacérées, vivre chez soi avec elles, les exposer dans les galeries, les salons, les musées, ce n'est pas la mise en question de l'œuvre d'art au sens du ready-made de Marcel Duchamp, mais bien une mise en question de l'artiste traditionnel et professionnel[23] ». Il remet en cause le statut de l’artiste et condamne le mythe de la création individuelle. Sa devise « Le ravir plutôt que le faire », le dispense du geste créatif purement personnel. Ces œuvres révèlent à quel point notre regard est conditionné par cet environnement visuel quotidien idéologiquement biaisé, et réactive notre mémoire de façon critique, mais aussi ludique.

Il intervient rarement sur les images trouvées. Il s'agit de révéler dans la superposition de différentes épaisseurs de papiers lacérés la beauté d'une forme, d'une couleur, d'une épaisseur de déchirures, d'une trace laissée par la main d'un anonyme avec un graffiti ou une écriture pour faire percevoir la dimension sauvage et réactive de la vie urbaine et civilisée. En prélevant les affiches dans la rue, il s'approprie ces « reflets de la culture dominante » et en révèle des composantes typographiques devenues abstraites. Pour l'artiste, la lacération transforme les mots et les images comme une écriture automatique. Ces œuvres sont la mémoire vivante de périodes dans leur déroulement et leur épaisseur illustrant la fuite de l'illusion urbaine de la vie exprimée sur les murs de lieux géographiques précis. Si Villeglé, en arrachant, dessine une carte de Paris, tel un artiste géographe[24], il précise néanmoins : « En prenant l'affiche, je prends l'histoire[25]. ». Peintre d'histoire donc l'affichiste ? L'artiste se joue des codes.

En , avec Raymond Hains, il publie Hepérile éclaté, poème phonétique de Camille Bryen rendu illisible à travers les trames de verre cannelé de Raymond Hains. À la fin des années 1940, Raymond Hains invente un procédé de distorsion optique en photographiant des formes lumineuses et des objets en utilisant des plaques de verre cannelé. Ces recherches porteront le nom de photographies hypnagogniques, terme médical qui définit les états de ré-sommeil ou semi-sommeil avec spécialement les hallucinations que ces états impliquent. Une machine appelée Hypnagogoscope a été inventée. Avec Raymond Hains, il propose donc au poète Camille Bryen en 1953 « l'éclatement » de son poème Hepérile devenant ainsi Hepérile éclaté. Hepérile est un micro-livre de cm de côté publié en 1950 chez Pierre-André Benoît. Raymond Hains explique ainsi le procédé des verres cannelés : « Nous nous servons de trames de verres cannelés pour débarrasser les écrits de leur signification originelle. Par une démarche analogue, il est possible de faire éclater la parole en ultra-mots qu'aucune bouche humaine ne saurait dire. Le verre cannelé nous semble l'un des plus sûrs moyens de s'écarter de la légèreté poétique. Hepérile éclaté est un livre bouc-émissaire ». Avec l'intervention des deux artistes sur ce texte poétique, ils transforment un poème incompréhensif, un texte illisible, du sonore en visuel. Camille Bryen est enthousiaste quant au résultat obtenu :

« Nous sommes saturés de communiqués, de lectures, d'humanisme. Vive le courant d'air de l'illisible, de l'inintelligible, de l'ouvert ! En écrivant Hepérile en mots inconnus, je criais organiquement sans référence au vocabulaire- cette police des mots… Aujourd'hui, grâce à Raymond Hains et à Jacques Villeglé, les deux Christophe Colomb des "ultra-lettres", voici le premier livre heureusement illisible… Hepérile éclaté, nouveau degré poétique, fait réapparaître le non-humain inexplicable à travers le machinisme dépassé… le premier poème à dé-lire. »

En 1958, il rédige une mise au point sur les affiches lacérées intitulée « Des réalités collectives », préfiguration du manifeste du nouveau réalisme ; il est considéré comme l'historien du Lacéré anonyme, entité qu'il crée en 1959.

En , avec Raymond Hains, il fait la connaissance du poète lettriste François Dufrêne, qui se met à travailler sur les affiches lacérées dont il interroge l'envers (les « dessous »). François Dufrêne les présente à Yves Klein, puis à Jean Tinguely et à Pierre Restany. Après leur participation commune à la première Biennale de Paris, ils constituent en 1960 le groupe des nouveaux réalistes. En 1957, Villeglé fait la connaissance de Gérard Deschamps qui expose à la galerie Colette Allendy, et qui sera membre des nouveaux réalistes en 1961, au retour de son service militaire.


L'Alphabet socio-politique


Si Jacques Villeglé est féru du monde des images, il témoigne aussi d'un grand intérêt pour la typographie, la recherche graphique et la poésie. Releveur de traces de civilisation, plus particulièrement lorsqu'elles sont anonymes, Villeglé imagine, à partir de 1969, un « alphabet socio-politique » en hommage à Serge Tchakhotine, auteur en 1939 d'un essai intitulé Le Viol des foules par la propagande politique. La création de son Alphabet socio-politique débute avec le repérage en 1969 d'un graffiti particulier sur un mur de métro. Le nom de Nixon est composé de la lettre N avec trois flèches qui renvoient à l'ancien parti socialiste, le I rappelle la croix de Lorraine, le X est une croix gammée et le O est un cercle enfermant une croix celtique. Les lettres de son alphabet sont transformées par des signes porteurs le plus souvent de sens totalitaire ou autoritaire, deux D accouplés forment le support de la croix celtique, le V est porteur de la croix de Lorraine, le F se mue en svastika, etc., interrompant à étapes régulières l'épellation par le signe $. Il affiche son invention telle quelle ou l'applique à la bombe, Alphabet guérilla, (1983), Il introduit de plus en plus de figures dans son alphabet et s'intéresse depuis 2010 à la cryptographie.

Dans son livre La vie liquide, le sociologue Zygmunt Bauman le considère comme l'un des représentants les plus remarquables de l'art liquide avec Herman Braun-Vega et Manolo Valdés[26].


Sélection d'œuvres



Sculptures



Lithographies



Hommages


Jacques Villeglé en 1999.
Jacques Villeglé en 1999.

Distinctions



Expositions



Expositions personnelles



Exposition hommage



Expositions collectives muséales



Publications



Livres d'artiste



Catalogues d'exposition



Notes et références



Notes


  1. Cette règle ne s’applique qu’aux affiches lacérées, elle ne s’applique pas pour les multiples, à la demande de ses galeristes et éditeurs, ni aux dessins, estampes…
  2. L'expression « Atelier d'Aquitaine » désigne pour lui un atelier utilisé entre 1997 et 2012 et situé à Calignac en Lot-et-Garonne, ainsi qu' une thématique de ses œuvres, selon un classement par origine géographique[32].

Références


  1. Photographie de François Poivret.
  2. Pierre-Marie Dioudonnat, Le Simili-Nobiliaire-Français, éd. Sedopols, 2012, p. 356.
  3. Henri de La Messelière, Filiations Bretonnes, Prudhomme, Saint-Brieuc, 1914, t. III, p. 607-609.
  4. « Jacques Villeglé », sur mediation.centrepompidou.fr (consulté le )
  5. « Paris Saint Brieuc », sur Centre Pompidou (consulté le )
  6. Sur musee.ville.morlaix.fr.
  7. « Jacques Villeglé », sur mediation.centrepompidou.fr (consulté le )
  8. Voir sur lepoint.fr.
  9. Sur lavoixdunord.fr.
  10. Jacques Villeglé: œuvres, écrits, entretiens sur Google Livres.
  11. 800signes.com.
  12. Sur fiac.com.
  13. « Jacques Villeglé, affichiste et chroniqueur de la France contemporaine, est mort », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
  14. Valérie Oddos, « L'artiste Jacques Villeglé, célèbre pour son travail sur les affiches lacérées, est mort à 96 ans », sur France Télévisions, (consulté le ).
  15. « Jacques Villeglé, figure de l’art contemporain né à Quimper, est décédé », sur ouest-france.fr.
  16. Sur centrepompidou.fr.
  17. Gérard Durozoi, Jacques Villeglé, œuvres, écrits, entretiens, Paris, Hazan, , p. 30.
  18. (fr + en) Jean-Marc Huitorel, « Jacques Villeglé », Art Press, , p. 84-85.
  19. Jacques Villeglé, catalogue raisonné : CD-Rom rétrospectif de l’œuvre de l’artiste Jacques Villeglé, 2003. Production : UR/Unlimited Responsibility.
  20. Jacques Villeglé, Cheminements. 1943-1959, Saint-Julien-Molin-Molette, Jean-Pierre Huguet, coll. « Les Sept Collines », , p. 72.
  21. Interview par Catherine Francblin, Jacques Villeglé. « Images » - Affiches lacérées 1958-1991, Paris, galerie Georges-Philippe & Nathalie Vallois, , p. 4.
  22. Voir par exemple la photographie p. 31 du livre François Poivret, Jacques Villeglé, où on voit le marouflage en 2008 de l’œuvre 112 bd Haussmann, arrachée 20 ans plus tôt (Danielle Robert-Guédon, François Poivret, Jacques Villeglé, Trézélan, Filigranes Éditions, , p. 31).
  23. Lacéré Anonyme sur Google Livres.
  24. Joan Monnier, « La géographie de Jacques Villeglé », Travaux de l'Institut de Géographie de Reims, vol. 33, no 129, , p. 57–63 (DOI 10.3406/tigr.2007.1532, lire en ligne, consulté le )
  25. Sur musee-lam.fr.
  26. (nl) Marc Van den Bossche, Vreemde wereld, Zygmunt Bauman over samenleven in vloeibare tijden, Bruxelles, ASP, , 187 p. (ISBN 9 789057 187551), chap. 10 Kunst als plek van ontmoeten »), p. 145
  27. « "Saint-Malo. Là où tout a commencé…" - Centre Cristel éditeur d'art », sur centre-cristel-editeur-art.com (consulté le ).
  28. L’Éclatement des célestins, couverture de la revue Nature en 2008.
  29. Sur lemonde.fr.
  30. « Nomination dans l'ordre des Arts et des Lettres - été 2019 ».
  31. Affiches lacérées de Jacques Villeglé sur le site de la galerie Pascal Lainé à Gordes.
  32. Jacques Villeglé. La comédie urbaine, Paris, Centre Pompidou, , p. 289, 297
  33. Jacques Villeglé. « La comédie urbaine » au Centre Pompidou : le parcours de l'exposition.
  34. « Expositions depuis 1987 | MAMC, Musée d'art moderne et contemporain, Saint-Étienne Métropole », sur mamc.saint-etienne.fr (consulté le ).
  35. Voir sur artsy.net.
  36. « Jacques Villeglé », sur Le Quartier (consulté le ).
  37. Galerie Georges-Philippe & Nathalie Vallois, « Biographie - Jacques Villeglé - Artistes - Galerie Georges-Philippe & Nathalie Vallois », sur galerie-vallois.com (consulté le ).

Annexes


Sur les autres projets Wikimedia :


Bibliographie



Monographies, essais et articles


Catalogues d'exposition


Article connexe



Liens externes



На других языках


[de] Jacques de la Villeglé

Jacques de la Villeglé (* 27. März 1926 in Quimper; † 6. Juni 2022), geboren als Jacques Mahé de la Villeglé, auch bekannt als Jacques Villeglé, war ein französischer Künstler und Mitbegründer des Nouveau Réalisme.

[en] Jacques Villeglé

Jacques Villeglé, born Jacques Mahé de la Villeglé (27 March 1926 – 6 June 2022)[1] was a French mixed-media artist and affichiste famous for his alphabet with symbolic letters and decollage with ripped or lacerated posters. He was a member of the Nouveau Réalisme art group (1960–1970). His work is primarily focused on the anonymous and on the marginal remains of civilization. The sociologist Zygmunt Bauman has qualified him as one of the most outstanding exponents of liquid art, in his work Liquid Life, together with Herman Braun-Vega and Manolo Valdés.[2]

[es] Jacques Villeglé

Jacques Villeglé nacido con Jacques Mahé de la Villeglé (Quimper, 27 de marzo de 1926-París, 6 de junio de 2022) fue un artista francés de medios mixtos y affichiste famoso por su alfabeto con letras simbólicas y escote con carteles rasgados o lacerados. Fue miembro del grupo de arte Nouveau Réalisme (1960-1970). Su obra se centra principalmente en lo anónimo y en los restos marginales de la civilización.[1]
- [fr] Jacques Villeglé



Текст в блоке "Читать" взят с сайта "Википедия" и доступен по лицензии Creative Commons Attribution-ShareAlike; в отдельных случаях могут действовать дополнительные условия.

Другой контент может иметь иную лицензию. Перед использованием материалов сайта WikiSort.org внимательно изучите правила лицензирования конкретных элементов наполнения сайта.

2019-2025
WikiSort.org - проект по пересортировке и дополнению контента Википедии