Jean-Albert Carlotti, de son vrai nom Albert Jean Marius Carlotti, né le dans le 3e arrondissement de Lyon où il est mort le [2], est un illustrateur et artiste-peintre français. Il est un des membres fondateurs du groupe des Nouveaux, a travaillé pour la presse écrite et illustré des ouvrages. Il est également décorateur pour le théâtre.
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Naissance | Lyon 3e |
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Décès | |
Nom de naissance | |
Nationalité |
Française |
Activité |
IllustrateurDessinateur de bande dessinéeArtiste-peintre |
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Jean-Albert Carlotti est né le à Lyon[3]. Il travaille d'abord dans la soierie dans l'atelier d'Émile Didier (cofondateur, avec le Lyonnais Pierre Combet-Descombes, du groupe Ziniar en 1920 et du Salon du Sud-Est en 1925)[4].
En 1927, Carlotti présente ses toiles au Salon d'automne[4] puis, l'année suivante, au Salon du Sud-Est[5]. Il est un des membres fondateurs du groupe des Nouveaux[3], qui comprend notamment Marc Aynard, René Besset, Antoine Chartes, Pierre Pelloux[5]. S'installant à Paris en 1932, il est plus tard engagé par le quotidien Paris-Soir[3]. Il a illustré plusieurs classiques de la littérature comme La Chartreuse de Parme de Stendhal et Derborence de l'écrivain suisse Charles-Ferdinand Ramuz[6] et d'autres ouvrages, en particulier pour les éditions Bordas[3]. Jean-Albert Carlotti est un ami de Louis Touchagues[3]. Il est aussi décorateur pour l'opéra d'Amsterdam et dans le domaine du théâtre pour Robert Hossein et Frédéric Dard[7]. Pour ce secteur artistique, Carlotti réalise décors, costumes et programmes de théâtre en collaboration également avec Jean Dasté, Madeleine Renaud et Jean-Louis Barrault[4].
Carlotti revient à Lyon à partir de 1974. Il emploie différentes techniques : crayons, huiles, pastels ; il utilise également pinceaux, bambous, couteaux[8]. D'après Le Progrès, Carlotti préfère « les tons un peu sombres, grisés, rehaussés parfois d'une pointe plus lumineuse ».
En 1985, Henri-André Martin publie Le Lyon de Carlotti et Deroudille. Par la suite, Carlotti expose au Japon et plusieurs rétrospectives lui sont consacrées[4].
En 1999, le critique d'art Alain Vollerin lui consacre un ouvrage : Jean-Albert Carlotti : Donner une forme à sa vie intérieure (Éditions Mémoire des Arts), tandis les travaux de l'artiste font l'objet d'une exposition rétrospective à l'hôtel de ville de Lyon[9].