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Louis Touchagues, né le à Saint-Cyr-au-Mont-d'Or dans le Rhône[1] et mort le à Paris[2], est un artiste peintre, dessinateur, illustrateur, graveur, lithographe et décorateur français.

Louis Touchagues
Naissance

Saint-Cyr-au-Mont-d'Or, France
Décès
(à 81 ans)
15e arrondissement de Paris
Nom de naissance
Louis François Touchagues
Nationalité
française
Activité
Peinture, dessin, illustration, gravure (eau-forte, aquatinte, bois), lithographe, décoration
Formation
École nationale supérieure des beaux-arts de Lyon
Distinctions
Officier de la Légion d'honneur, 1948

Biographie


Second fils né du mariage à Saint-Cyr-au-Mont-d'Or d'André Touchagues (1860-1942), peintre-plâtrier, et de Marguerite Géry (1866-?), couturière. Élève de l'École nationale supérieure des beaux-arts de Lyon où il emporte plusieurs récompenses[3], Louis Touchagues arrive à Paris en 1923 pour exercer son métier de dessinateur-illustrateur dans plusieurs journaux illustrés (L'Art vivant, Paris-Journal, Les Nouvelles littéraires) et satiriques (Le Crapouillot, Le Charivari). Il sera également dessinateur parlementaire, délégué par les Beaux-Arts comme dessinateur à la première Conférence de la Paix ainsi qu'à l'arrivée du général de Gaulle à Paris.

Installé au 4, rue de la Saïda dans le 15e arrondissement de Paris[4], il illustre de nombreux livres de Colette, Sacha Guitry, Marcel Achard, Marcel Aymé, Georges Duhamel, Joseph Delteil, et se fait connaître au travers de trois albums (Femmes et Modèles, La Parisienne et Vagues à Saint-Tropez) comme le dessinateur de la femme. Il a comme modèle la toute jeune Jeanne et sera à l'origine de sa carrière par l'entremise de Michel de Brunhoff son ami[5]. En tant que peintre, il expose aux côtés de Marc Chagall, Raoul Dufy, Ossip Zadkine, et Marie Laurencin.

Son goût pour la décoration le mène à réaliser des décors et costumes de théâtre pour ses amis lyonnais Henri Béraud et Marcel Achard, mais aussi des décors sur porcelaine pour Camille Le Tallec[6]. Il travaille notamment pour Charles Dullin[7],[8] au Théâtre de l'Atelier et pour Louis Jouvet à la Comédie-Française. Il réalise l'un des quatorze tableaux théâtraux, intitulé Place de la Concorde, du spectacle itinérant Le Théâtre de la Mode[9]. Louis Touchagues sera également décorateur organisateur de grandes soirées. De ses travaux résulteront de nombreuses peintures murales et fresques, en lieux publics ou en collections particulières : les fresques de la chapelle de l'Ermitage du Mont Cindre à Saint-Cyr-au-Mont-d'Or[10], le plafond mobile du restaurant Lasserre qui est inauguré lors d'un gala particulier le [11], les verres peints pour les verrières du Musée d'art moderne de la ville de Paris. Il décore également le bar-fumoir de la Comédie-Française.

Il a aussi pris pour pseudonymes Chag et Chagues. Il joue son propre rôle dans le film Paris je t’aime de Guy Perol, sorti le [12],[13].

Mort le , Louis Touchagues repose au cimetière de Saint-Cyr-au-Mont-d'Or. Le musée Carnavalet conserve son portrait peint par Benn en 1967[14].


Expositions



Expositions collectives



Expositions personnelles



Réception critique



Œuvres



Œuvres d'illustration


Mont Cindre, portail de la chapelle de l'Ermitage
Mont Cindre, portail de la chapelle de l'Ermitage
Mont Cindre, autel de la chapelle de l'Ermitage
Mont Cindre, autel de la chapelle de l'Ermitage

Décors et costumes de scènes



Articles de presse



Acteur de cinéma


Louis Touchagues a également eu une petite carrière cinématographique, jouant un figurant dans l'Entr'acte, un court métrage surréaliste de René Clair datant de 1924[30], dans Donne-moi tes yeux de Sacha Guitry en 1943 et Paris je t'aime de Guy Férol en 1963[13].


Collections publiques



France



Étranger



Collections privées



Prix et distinctions



Postérité


Une association, créée en 1993, ayant pour but de « redonner à l'œuvre du peintre Louis Touchagues, (sa) place méritée dans le patrimoine artistique de la France », a mis en œuvre, au Mont Cindre, la restauration de la fresque du porche de la chapelle de l'Ermitage en 1998, puis de celle au-dessus de l'autel en 2002[10].


Références


  1. Acte de naissance n° 17, vue 5/11 : son père André Touchagues platrier-peintre et sa mère Marguerite Gery couturière. En mention marginale, figure son mariage le 5 avril 1928 avec Margot Helva Palm à Paris 15e.
  2. Relevé des fichiers de l'Insee (sous le nom de « Touchaques »
  3. Dictionnaire Bénézit, Gründ, 1999, vol.13, pages 746-747.
  4. Musée d'art moderne de la ville de Paris, Salon des Tuileries - XXIe exposition, catalogue, 1944, « Louis Touchagues » p. 40.
  5. Jean-Noël Liaut, Modèles et Mannequins : 1945 - 1965, Paris, éditions Filipacchi, , 220 p. (ISBN 978-2-85018-341-6, BNF 35660421, présentation en ligne), « Victoire », p. 185
  6. Keith and Thomas Waterbrook-Clyde, Atelier Le Tallec Hand Painting Limoges Porcelain, Schiffer Publishing, , 240 p. (ISBN 978-0-7643-1708-8), p. 52-53.
  7. Monique Surel Tupin, Charles Dullin, Presses universitaires de Bordeaux, 1984.
  8. Jean-Pierre Delarge, Dictionnaire des arts plastiques modernes et contemporains.
  9. Guénolée Milleret (préf. Alexis Mabille), Haute couture : Histoire de l'industrie de la création française des précurseurs à nos jours, Paris, Eyrolles, , 192 p. (ISBN 978-2-212-14098-9, lire en ligne), « Le Théâtre de la Mode », p. 110 à 111
  10. Ermitages du Mont Cindre, Les fresques
  11. Jean-Marie Sacré, « Lasserre par le menu... le 27 juin 1952 », Un œil en salle, 29 mai 2019
  12. Dictionnaire des illustrateurs, 1905-1965, sous la direction de Marcus Osterwalder, éditions Ides et Calendes, 2001, pp. 1641-1642.
  13. Unifrance, "Paris je t'aime", synopsis du film
  14. Musée Carnavalet, "Portrait de Louis Touchagues" dans les collections
  15. Raymond Geiger, « Exposition Boucher et Touchagues », L'Amour de l'art, n°1, janvier 1928, p. 39.
  16. Patrick-F. Barrer, L'histoire du Salon d'automne de 1903 à nos jours, Arts et Images du Monde, 1992, page 308.
  17. François Broche et Jean-François Muracciole, Histoire de la collaboration, 1940-1945, Tallandier, 2017.
  18. Laurence Bertrand Dorléac, L'Art de la défaite, 1940-1942, Éditions du Seuil, 1993, page 234.
  19. Château-musée Grimaldi, Hommage à Suzy Solidor, présentation de l'exposition
  20. Centre national du costume de szcène, Les Insolites, présentation de l'exposition, 2011
  21. Sylvie Carlier, Chantal Duverger et Lucie Goujard, Lyon et l'art moderne de Bonnard à Signac, 1920-1942, dossier de presse, Musée Paul-Dini, 2012
  22. Bibliothèques-médiathèques de Metz, Et maintenant, aux fesses !, présentation de l'exposition, 2014
  23. « Divertissements lyonnais au XIXe siècle », Le Pays, 23 octobre 2014
  24. Véronique, « Les habits de l'Opéra de Paris », C'est comme ça qu'on danse, 6 juin 2019
  25. « Chronique - Touchagues », Art & Décoration, avril 1930, tome LVII, pages II-III.
  26. François Fosca, « Chroniques - Touchagues, Galerie Zak », L'Amour de l'art, n°5, mai 1930, p. 237.
  27. Françoise de Perthuis, « Un témoin de la vie parisienne : Touchagues », La Gazette de l'Hôtel Drouot, no 34, 5 octobre 1979, page 13.
  28. Louis Touchagues (préface de Maximilien Gauthier), Vagues à Saint-Tropez, Imprimerie de G. Soulas, 1962.
  29. Gérald Schurr, Le Guidargus de la peinture, Les Éditions de l'Amateur, 1996, page 906.
  30. Lou Mollgaard, Kiki, reine de Montparnasse, collection « Elle était une fois », Robert Laffont, 1988.
  31. Jean-Claude Daufresne, Théâtre de l'Odéon - Architectures, décors, musée, Éditions Pierre Mardaga, 2004.
  32. Musée Carnavalet, Louis Touchagues dans les collections
  33. Musée Paul-Dini, "Monts d'Or au coucher du soleil" dans les collections
  34. Musée Paul-Dini, Historique des donations
  35. Binoche et Giquello, commissaires-priseurs à Paris, Catalogue de tableaux et objets d'art, Hôtel Drouot, Paris, 3 juin 2015, n°60 du catalogue.
  36. Claude Robert, commissaire-priseur, 5 avenue d'Eylau, Paris, catalogue de l'atelier André Villeboeuf contenant un ensemble d'œuvres de sa collection, Hôtel Drouot, 17 mai 1982.

Annexes



Bibliographie



Liens externes





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