Jean-Baptiste Olive, né le à Marseille[1], mort le dans le 9earrondissement de Paris[2], est un peintre français. Il doit être distingué de son homonyme Henri Olive-Tamari dit Olive des Martigues.
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Né dans un milieu modeste de marchand de vin du quartier Saint-Martin à Marseille, aujourd'hui détruit[réf.nécessaire], Jean-Baptiste Olive est poussé par un ami décorateur, Étienne Cornellier, à s'inscrire à l'École des beaux-arts de Marseille, où il a pour professeur Johanny Rave (1827-1882). Son travail lui vaut des récompenses chaque année et un premier prix pour la classe du modèle vivant. Il apprend le métier de décorateur. Il peint abondamment Marseille, son Vieux-Port, ses îles et ses rivages. En 1874, il voyage en Italie, à Gênes et Venise. Il expose de manière ponctuelle aux divers Salons provençaux. Il s'installe à Paris en 1882. Olive n’est ni ingrat ni inconsidéré, mais tout simplement happé par le besoin de reconnaissance. Là où il pensait n’être qu’un parmi d’autres, il conçoit que peindre des ports de Marseille sur les bords de la Seine en font un artiste original et fier de ses origines. Il est doté d’une profonde humilité quant à son talent et n’a pas ressenti le désir de transmettre son savoir à aucun élève. Cependant, Jean-Baptiste Olive laissa perplexes autant de critiques et de galeristes que d’amis, fascinés par le contraste entre une peinture éblouissante de clarté et un peintre à la personnalité complexe et introvertie.
Il a su se faire une place d’honneur dans la vie et le cœur des personnes rencontrées au cours de sa carrière et de nombreux mécènes l’ont soutenu. En 1948, dix ans après sa disparition, le musée Cantini à Marseille lui consacre l’exposition du centenaire de sa naissance en présentant quatre-vingt-deux œuvres de sa vaste carrière artistique.
Olive s’est installé dans l’inconscient des patriotes marseillais[réf.nécessaire]. Sa présence domine ce courant paysagiste maritime, l’un des plus encouragés par l’engouement des générations successives d’amateurs. Les enfants de ceux qui ont bâti la cité phocéenne moderne tout en dispensant aux arts et aux artistes un peu de leur richesse perpétuent la mémoire de ce que Jean-Baptiste Olive pensait être l’âge d’or de la Provence. Il se liera avec Gustave Marius Jullien (1825-1881), Étienne Cornellier et Antoine Vollon. Il fréquente Robert Mols et se lie d'amitié avec Raymond Allègre et Théophile Henri Décanis.
À Paris, il participe à la décoration du Cirque d'Hiver, de la basilique du Sacré-Cœur de Montmartre et de quelques pavillons de l’Exposition universelle de 1889. Dès 1874, il participe au Salon de Paris et obtient plusieurs prix au cours des années suivantes. Il devient sociétaire du Salon des artistes français en 1881 et reçoit une médaille d’argent à l’Exposition universelle de 1889. Le général Malesherbes lui achète des toiles. En 1900, il reçoit la commande[3] de deux toiles pour décorer la Salle dorée du restaurant Le Train bleu de la gare de Lyon à Paris.
Mistral à Marseille, huile sur toile, 89 × 130 cm[6];
Rivage à Marseille, huile sur toile, 46 × 60 cm[7].
Béziers, musée des beaux-arts: Nature morte aux fruits, 1872, huile sur toile.
Colmar, préfecture du Haut-Rhin: Le Soir, rade de Villefranche, 1893, plume, encre de Chine, carte à gratter. Étude pour la peinture exposée au Salon de 1893, 20 × 18,4 cm[8].
Le Havre, musée d'Art moderne André Malraux: La Falaise, huile sur toile, 14,5 × 23,7 cm[9].
Chevalier de la Légion d'honneur le , promu Officier le [22].
Une rue de Marseille porte son nom.
Salons
1882: Plage du Prado par un temps de mistral, mention honorable.
1885: médaille de 3eclasse.
1893: Le soir, rade de Villefranche.
1913: Le Matin, Côte d'Azur.
1914: Rochers, Côte d'Azur, La Mer, Provence.
Expositions
Paris, Exposition universelle de 1889 (médaille d'argent).
1948, musée Cantini à Marseille, exposition du centenaire de la naissance de Jean-Baptiste Olive, 82 œuvres présentées.
2008, Genève (Suisse), Galerie Bartha et Senarclens accueille la galerie Marc Stammegna du au , «Ces peintres de la Provence», exposition collective de 22 peintres dont Jean-Baptiste Olive, Frédéric Montenard, Louis Valtat et Félix Ziem.
Du au , Palais des Arts à Marseille, «Jean-Baptiste Olive - Prisme de lumière»[23], organisée par la Fondation Regards de Provence.
Galerie
Œuvres de Jean-Baptiste Olive
La Réserve à Marseille, Cannes, musée de la Castre
Nature morte aux fruits (1872), musée des beaux-arts de Béziers
Par Stéphane Adolphe Dervillé, président du conseil d'administration de la Compagnie des Chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée, sous la direction de l'architecte chargé de la décoration, Marius Toudoire, il est le seul à terminer en 1901 la dernière toile.
Jean-Roger Soubiran, André Alauzen, André Bourde, Marie-Claude Homet, Marie-Christine Gloton, Pierre Lesage et al. (préf.François Trucy, Pierre Perruchio et Édouard Pommier), La Peinture en Provence dans les collections du musée de Toulon du XVIIeau début duXXesiècle, Toulon, musée de Toulon, , 360p., 32 × 23,5 cm (ISBN2-905076-09-7, OCLC13537808, BNF34904308), p.230.
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