Fils du ciseleur Jacques-François Feuchère et de Marie-Louise Dutilloy, Jean-Jacques Feuchère commence par travailler pour les orfèvres et les fabricants de bronze[1]. Il se dit l'élève de Jean-Pierre Cortot et de Jules Ramey[2],[1], professeurs à l'École des beaux-arts de Paris, établissement qu'il ne fréquenta pourtant pas. Il débute au Salon de 1831 par deux sculptures, Judith et David montrant la tête de Goliath, qui furent très remarquées[3] mais on lui reproche un style trop proche de Jean Goujon[4]. Il remporte une médaille de deuxième classe en 1834[1].
En 1846, il est nommé chevalier de la Légion d'honneur[4].
En 1848, il participe au concours le la figure sculptée de la République française lancé par le gouvernement provisoire. Le jury retient son projet et on lui commande le marbre en 1849 pour figurer La Constitution. Il l'achève en 1852 et il est inauguré sur la place du Palais-Bourbon en 1854 sous le nom de La Loi[5].
Une des œuvres les plus réputées de Jean-Jacques Feuchère est son Satan (vers 1833) tirant son inspiration du romantisme noir.
Il meurt à Paris le .
Il fut un grand collectionneur d'art et avait amassé une collection considérable dans son atelier en une vingtaine d'années car il avait un fort goût pour l'art des siècles passés[1]. Sa collection fut dispersée aux enchères publiques en [1].
arc de triomphe de l'Étoile, face à l'avenue de la Grande Armée: Le Passage du pont d'Arcole le , 1834, haut-relief en pierre.
cimetière du Père-Lachaise: Pleureuse, 1829, bas-relief en pierre ornant la sépulture du peintre Louis Lafitte.
église de la Madeleine: Sainte Thérèse, statue en pierre.
église Saint-Denys-du-Saint-Sacrement, fronton: Les Vertus théologales, 1835, bas-relief en pierre.
fontaine Cuvier: L'Histoire naturelle, 1846, statue en pierre. L'allégorie tient une tablette sur laquelle est inscrit: «Rerum cognoscere causas» («Connaître les causes profondes des choses»).
fontaine Saint-Sulpice: Jacques-Bénigne Bossuet, 1844-1847, statue en pierre.
Jardin du Luxembourg: Marie Stuart, statue en pierre de la série des Reines de France et Femmes illustres.
Versailles, château de Versailles, galerie des batailles: Simon de Montfort, buste en plâtre.
Sèvres, musée national de Céramique: Alexandre Brongniart, 1841, buste en marbre.
Médailles
François Guizot, 1844, «À François Pierre Guillaume Guizot, ses amis et ses admirateurs; On peut épuiser ma force, on n'épuisera pas mon courage; Chambre des députés », médaille en cuivre, Ø 100 mm, poids 522 g.
François Guizot (1844), médaille en cuivre, 100 mm, recto.
François Guizot (1844), médaille en cuivre, 100 mm, verso.
Dessins référencés
Dante méditant la Divine Comédie, 1843, Washington, National Gallery of Art[12]
Stanislas Lami, Dictionnaire des sculpteurs de l'École française au dix-neuvième siècle, Paris, É. Champion, 1914-1921 (lire en ligne).
Encyclopédie de l'art, Paris, Librairie générale française, , 1336p. (ISBN2-253-05303-1), p.365.
Nouvelle biographie générale: depuis les temps les plus reculés jusqu'à nos jours, Firmin-Didot frères (lire en ligne).
Dictionnaire de la conversation et de la lecture: inventaire raisonné des notions générales les plus indispensables à tous, par une société de savants et de gens de lettres., Paris, M. Lévy frères, 1853-1860 (lire en ligne).
L'Artiste, tome XII, Paris, 1836, republié par Jean-Louis Tamvaco dans Les Cancans de l'Opéra de l'Académie Royale de Musique et du théâtre, à Paris, sous les deux Restaurations, 2000 (ISBN9782271056856).
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