Vue prise de Subiaco (1789) Vue de la ville d'Avezzano, au bord du lac de Celano, royaume de Naples (1789) Vue du pont et d'une partie de la ville de Cava, royaume de Naples (de 1785 à 1790) Paysage d'Italie (1793) Vue de l'île de Sora, royaume de Naples (1793) Vue de l'Isola di Sora (1817, musée de Fontainebleau), Le Chevalier Bayard, paysage historique (1817, musée de Valence) Grotta Ferrata (1844, musée de Carpentras).
Jean-Joseph-Xavier Bidauld est le frère cadet et élève de Jean-Pierre-Xavier Bidauld (1745-1813), peintre de paysage et de natures mortes. Tous deux sont fils de Jean-Baptiste Bidauld, horloger-bijoutier, à Carpentras. C'est son frère qui lui donne sa première formation artistique, puis Jean-Joseph-Xavier étudie à l'École des beaux-arts de Lyon[1]. Il est influencé par la peinture hollandaise, et un voyage à Genève lui fait découvrir les paysages de haute montagne[2].
De Paris à l'Italie
Puis, après un retour en Provence, il s'installe à Paris en 1783 et travaille pour Dulac, un marchand d'art, pour lequel il copie les paysagistes des Pays-Bas (Berchem, Potter, Wouwerman(en), ainsi que son contemporain Huë)[2]. Influencé par son compatriote Joseph Vernet[2], il se fait financer par son marchand d'art son voyage en Italie (1785-1790) où il peint exclusivement des paysages[1]. Avec Pierre-Henri de Valenciennes, Jean-Victor Bertin et Boguet père, il est un des représentants du paysage néo-classique en France[2].
En 1800, François-Adrien Boieldieu lui a dédié l'opéra Le Calife de Bagdad.
Commandes officielles
Après son retour, il reçoit nombre de commandes officielles[2]: en 1791, Charles IV d'Espagne lui passe commande de quatre toiles pour la Casita del Labrador au palais royal d'Aranjuez. En 1807, il peint quatre toiles pour le salon Murat du palais de l'Élysée à Paris. En 1818, il reçoit commande de deux toiles pour le château de Maisons (aujourd'hui conservées à Paris, au musée du Louvre). Enfin en 1817 puis en 1822, il réalise deux compositions pour la galerie de Diane du château de Fontainebleau.
Membre de l'Institut de France
Il est le premier paysagiste à entrer à l'Institut en 1823[2], et siège au fauteuil 2 de l'Académie des beaux-arts.
Il expose au Salon de Paris entre 1791 et 1844, où il remporte une médaille d'or en 1812[1]. Défenseur du paysage historique, incapable de changer de style et de renoncer au néo-classicisme quand la mode évolua avec la nouvelle école naturaliste[2], il ne trouva plus de commande et mourut dans la pauvreté[1].
Collections publiques
États-Unis
Los Angeles, Getty Center: Vue sur le pont et une partie de la ville de Cava, Royaume de Naples, 1785–1790, huile sur papier marouflé sur toile, 20 × 27 cm[3].
New York, Metropolitan Museum of Art: Lac Fucino et montagnes des Abruzzes, vers 1789, huile sur papier marouflé sur toile, 20 × 27 cm[4].
France
Avignon, musée Calvet: François Ier à la Fontaine de Vaucluse, huile sur toile, 165 × 162 cm[5].
Carpentras, musée Comtadin-Duplessis:
Vue de l'aqueduc et du mont Ventoux, huile sur toile, 58 × 78 cm[6];
Carpentras vu du côté Nord, huile sur toile, 58 × 78 cm[7];
Beaumes-de-Venise, huile sur toile;
Autoportrait, huile sur toile;
Les Gorges de Narni, huile sur toile;
Étude d'eau tombant en cascade, huile sur papier marouflé sur toile.
Cherbourg-Octeville, musée Thomas Henry:
Paysage montagneux au printemps, 1808, huile sur toile, 24 × 33 cm[8];
Paysage classique avec figures, 1822, huile sur toile, 32 × 40 cm[9].
Du au : Un siècle de paysages, les choix d'un amateur, musée des Beaux-Arts de Lyon.
Du 13 au : Regards sur la nature, une collection privée, galerie Marty de Cambiaire, Fine Art, Paris, place Vendôme.
Réception critique
Gustave Planche, surnommé par Alphonse Karr «Gustave le cruel», eut la dent dure contre Bidauld:
«M.Bidauld ne peut approuver les paysages de M.Huet ou de M.Rousseau, et pourtant MM.Huet et Rousseau ont une valeur incontestable, tandis que M.Bidauld ne signifie rien dans l'histoire de son art, quoiqu'il siège dans la quatrième classe de l'Institut»
—«Salon de 1840», Revue des Deux Mondes, t.22, 1840[23].
«M.Bidauld avait poussé la passion du paysage jusqu'à ce point d'aller s'établir des mois entiers devant un site, avec une toile de trois ou quatre pieds, de peindre sur place tout le jour […] en dépit des accidents même de la température, et de ne quitter son poste qu'après avoir fini son tableau»
—Désiré Raoul-Rochette, «Notice historique sur la vie et les ouvrages de M.Bidault» du , dans Procès-verbaux de l'Académie des beaux-arts, 1845-1849, Paris, École des Chartes, 2008, t.VIII, p.456-457.
Jean-Paul Chabaud, Peintres autour du Ventoux, XIXeetXXesiècles, Avignon-Le Pontet, Alain Barthélemy, 2001 (ISBN978-2-87923-130-3).
Guy Barruol, Nerte Dautier et Bernard Mondon (coord.), Le Mont Ventoux: Encyclopédie d'une montagne provençale, Forcalquier, Alpes de Lumières, , 348p., 21 cm (ISBN978-2-906162-92-1, OCLC470612182).
Jean-Baptiste Deperthes, Théorie du paysage: ou, Considérations générales sur les beautés de la nature qui l'art peut imiter et sur les moyens qu'il doit employer, Paris, Lenormant, , 306p., 20 cm (OCLC21740586).
Anna Ottani Cavina, Paysages d'Italie, les peintres du plein-air, Paris, RMN, 2001, p.124.
Laurie Marty de Cambiaire, avec Angélique Franck-Niclot, trad. Jane MacAvock, Regards sur la nature, une collection privée, [catalogue de l'exposition], Paris, Fine Art, 2013.
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