Jean Adler né à Paris le et mort à Auschwitz en est un peintre et sculpteur français.
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Issu d'une famille alsacienne, neveu du peintre Jules Adler, Jean Adler passe son enfance à Paris. Durant la Première Guerre mondiale, il réside à Cusset puis, en 1919, entre à l'École nationale supérieure des beaux-arts à Paris. Il a alors pour enseignants Ernest Laurent, Louis-François Biloul et son oncle Jules Adler. Il est également inscrit à l'atelier de Fernand Cormon[1].
Élève de Paul Baudoüin, secrétaire de la Corporation de la fresque[2], il est diplômé d'honneur de l'École nationale supérieure des arts décoratifs et obtient une mention honorable au Salon des artistes français.
Il a exposé au Salon des artistes français, au Salon des indépendants, au Salon d'automne et au Salon des Tuileries.
On lui doit des nus, des paysages et des natures mortes. En , il expose à Paris des paysages de la Goumoisière et de Lanzac et des portraits de jeunes filles.
En 1923, il reçoit une bourse du Maroc, puis revient l'année suivante à Paris où il fait sa première exposition personnelle en 1928. Professeur de dessin dans une école de Villejuif, il est arrêté le avec son frère par la Gestapo. Interné à Compiègne puis à Drancy, il est déporté à Auschwitz avec le convoi no 1 le [3].