Le Soir à Paris (vers 1889), décor pour la galerie Lobau de l'hôtel de ville de Paris.L'Écriture sur la pierre (Salon de 1892).
Paul Baudoüin est admis à l'École des beaux-arts de Paris dans l'atelier de Pierre Puvis de Chavannes en 1874. En 1888, sur les conseils de Jules-Antoine Castagnary (1830-1888), directeur de l'École des beaux-arts, il émet le souhait de s'initier à la technique de la fresque. En 1889, Castagnary, qui avait passé commande pour la réalisation de fresques dans les escaliers de la bibliothèque et du musée des beaux-arts de Rouen à Puvis de Chavannes et Baudoüin, avait prévu que ceux-ci fassent un voyage d'études en Italie. Baudoüin tomba malade et le voyage fut annulé. Le travail fut réalisé selon la technique de la détrempe sur enduit sec.
Une médaille d'or lui est décernée à l'Exposition universelle de Paris de 1889 pour deux panneaux: L'Abreuvoir et Les Blanchisseuses. Il est nommé chevalier de la Légion d'honneur en 1891.
Chef de l'atelier de fresque à l'École nationale supérieure des beaux-arts de Paris, de 1919 à 1929, Paul Baudoüin est à l'origine du renouveau de la fresque sur mortier frais.
Il est sociétaire de la Société des artistes français, président d'honneur de la Société des artistes rouennais et membre de la Société des amis des monuments rouennais. Il épouse la fille d'Alfred Dumesnil[2].
Il obtient une médaille d'or à l'Exposition universelle de Paris de 1889 pour deux panneaux décoratifs, L'Abreuvoir et Les Blanchisseuses. En 1911, il réalise le décor du péristyle de la galerie extérieure du Petit Palais et donne des cours de fresque aux beaux-arts de Paris.
En , il devient professeur, chef d'atelier de peinture aux beaux-arts, poste qu'il conservera jusqu'en 1929, enseignant la technique de la fresque. Ses élèves étaient ceux que les autres professeurs choisissaient.
La quatrième commission des beaux-arts du Conseil municipal fait en 1922 un recensement des écoles susceptibles de recevoir des fresques et prend un arrêté le , confiant ce travail à plusieurs artistes placés sous la direction et la surveillance de Paul Baudoüin[3].
En 1928, il crée l'Association La Fresque avec des professeurs. Cette association est subventionnée par l'État et la ville de Paris.
La municipalité de Rouen a donné son nom à une rue de la ville.
Il possédait un atelier au 8, rue Vavin à Paris en 1903 comme en témoigne une correspondance conservée au Château-Musée de Nemours. De plus, selon une inscription au revers du tableau La Villégiature, conservé au musée des beaux-arts de Rouen, l'artiste possédait un domaine à Beuzeville-la-Grenier en Seine-Maritime[4].
Vie familiale
Il s'est marié le à Vascœuil (Eure) avec Jeanne Poullain-Dumesnil (1851-1940), fille d'Alfred Dumesnil et petite-fille de Jules Michelet, avec qui il a eu deux fils[5].
bibliothèque: Histoire de l'Écriture, 1889, fresque pour l'escalier.
bourse du travail, place de la Haute-Vieille-Tour: Les Métiers de la Force et les Métiers de l'Intelligence, 1901, fresques sur la façade (œuvre détruite).
chambre de commerce: la Seine et ses affluents.
hôtel de ville, salle des fêtes: Histoire de Rouen.
lycée Corneille: fresque, 1898.
théâtre des Arts: panneaux décoratifs du foyer, 1882.
Archives de Paris, VR 573, dossier École du boulevard Raspail. La délibération a été publiée dans le Bulletin municipal officiel du Ier juin 1920, p.2547.
Annexes
Bibliographie
Dictionnaire Bénézit.
Dictionnaire biographique de la Seine-Inférieure, Henri Jouve, .
Achille Segard, Peintres d'aujourd'hui: les décorateurs, Paris: P. Ollendorff, 1914 (OCLC 3282402).
Jean Teulé, Gens de France, Paul-Albert Baudoüin (1844-1931) peintre de mairies et de vestibules, Casterman, 1988 (ISBN2203338954).
(de) Volker Ritter, Paul Albert Baudoüin (1844 - 1931): Fresko und moderne Wandmalerei in Frankreich während der Dritten Republik., 1990 (OCLC 75220086).
Diederik Bakhuïs et Mylène Lajoix, Paul Albert Baudoüin et les décors rouennais, Musée des Beaux-Arts, Rouen, 1997, 18.p. (ISBN2901431143).
Marie Montfort, Paul Baudoüin, Georges Pradelle et l'association «la Fresque», éditeur?
Marie Montfort, La peinture murale, héritage et renouveau, éditeur?
Geneviève Reille-Taillefert, Conservation - Restauration des peintures murales de l'Antiquité à nos jours, Éd. Eyrolles, Paris, 2010.
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