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Jean de Saint-Igny, né entre 1595 et 1600 à Rouen et mort après 1649 à Paris, est un peintre, dessinateur et graveur français.

Jean de Saint-Igny
Portrait équestre du jeune Louis XIV partant pour la chasse, par Jean de Saint-Igny[1].
Naissance

Rouen
Décès
ou
Paris ou Rouen
Activités
Peintre, sculpteur, graveur
Lieux de travail
Paris, Rouen, Paris (jusqu'en ), Rouen (-)

Biographie


Malgré les pages que lui ont consacré Chennevières[2] et Hédou[3], on sait peu de choses sur la vie de Jean de Saint-Igny. On sait cependant qu’il a commencé son apprentissage dans sa ville natale en 1614 et qu’il est présent à Paris de 1629 à 1630, où il était probablement depuis quelque temps. Il participe à la fondation de la guilde de Saint-Luc en 1631 à Rouen où il parait avoir poursuivi sa carrière, même s’il a passé certaines périodes — comme en 1632, pour honorer une commande du couvent des Augustins — dans la capitale, puis à Caen. En 1635, il est élu maitre de la guilde de Saint-Luc.

En 1636, il signe et date deux grandes grisailles, L’Adoration des Mages et L’Adoration des Bergers[4] pour les Franciscains de Rouen, ainsi qu’une Assomption pour l’église abbatiale de la Trinité à Fécamp. En 1638-1639, il est commissionné pour l’exécution de toiles destinées à la chapelle de la Vierge dans la cathédrale de Rouen. Tous ces tableaux, auxquels il convient d’ajouter une deuxième Assomption pour l’église de Caudebec, sont fortement marqués par le maniérisme imposé à Paris par Bellange, Lallemant et Vignon ainsi que Bosse, et qui est resté à la mode pendant un certain temps après le retour de Vouet d’Italie en 1627.

D’autres petites œuvres attribuables à Saint-Igny, comme une grisaille allégorique[4] et une série de petits sujets historiques traités presque comme des scènes de genre, comme la Cavalcade triomphale d’Anne d’Autriche et du jeune Louis XIV[5], un certain nombre de petits panneaux (et peut-être également les boiseries sculptées) décorant la Chapelle Dorée de l’église Saint-Gervais-Saint-Protais de Paris, qui se caractérisent par un style de pinceau cursif, plus rapide et fougueux.

Il reste un grand nombre de gravures originales ou de gravures réalisées à partir de ses œuvres par Nicolas Briot, Michel Lasne et Bosse, ainsi que certains dessins préparatoires[6]. Les gravures ont été souvent réalisées dans le cadre d’une série, comme la Noblesse Françoise à l’église, le Jardin de la noblesse françoise et les Elémens de pourtraiture. Ses images d’hommes et de femmes élégamment vêtus font de Saint-Igny l’un des illustrateurs les plus représentatifs des mœurs et des modes de son temps.


Publications



Œuvres



Tableaux



Gravures


Nombreuses pièces gravées par Abraham Bosse, par Briot, etc. :


Dessins



Notes et références


  1. « Portrait équestre du jeune Louis XIV partant pour la chasse », notice no 00000077268, base Joconde, ministère français de la Culture.
  2. Chennevières a écrit, à son sujet : « Je ne vois personne entre tous les peintres de son temps qui soit plus exact représentant de cette adorable génération des Théophile, des Bergerac, des Boisrobert, des Courval, des Saint-Amand, poètes à moustaches relevées, braves, galants, capricieux, montant sans effort des cabinets aux ruelles, et dont les littérateurs de Louis XIV et de Louis XV ont dû nier même les qualités pour sauvegarder les leurs, mais que nous, libres de la gêne, nous avons pu reconnaitre et vanter; et s’il est vrai qu’une seule qualité extraordinaire dans son art vaut la gloire à qui la possède, Jean de Saint-Igny a mérité une honnête renommée, car je répète qu’il faut le compter parmi les plus gracieux et les plus ingénieux dessinateurs de costumes qui aient été en aucun pays[réf. souhaitée]. »
  3. Hédou a écrit que Jean de Saint-Igny « était, ainsi que Bosse et quelques autres, le peintre ou plutôt le dessinateur qu’il fallait pour représenter tout ce monde de cape et d’épée, vivant dans la première moitié du XVIe siècle. Ses estampes nous donnent une idée exacte de la vie de ce temps troublé, et ce n’est pas sans raison qu’on a appelé cet enfant de Rouen le Gavarni des raffinés de Louis XIII[réf. souhaitée]. »
  4. Musée des beaux-arts de Rouen.
  5. Musée de Vassar College, Poughkeepsie, New York.
  6. Met, New York, Musée des Beaux-Arts de Rouen.
  7. Musée de Fécamp : Catalogue des peintures, Fécamp/Bonsecours, Musée de Fécamp / Éd. Point de vue, , 262 p. (ISBN 978-2-915548-46-4), p. 22-23
  8. « L'Odorat, Jean de Saint-Igny », sur Cat'zArts
  9. Brugerolles, Emmanuelle, Le Dessin en France au XVIIe siècle dans les collections de l’Ecole des Beaux-Arts, Paris, Ecole nationale supérieure des beaux-arts éditions, 2001, p. 80-86, Cat. 19.
  10. « Jupiter sous les traits de Diane et Callisto, Jean de Saint-Igny », sur Catz'Arts
  11. « Alphée et Aréthuse, Jean de Saint-Igny », sur Cat'zArts
  12. Brugerolles, Emmanuelle, Le Dessin en France au XVIIe siècle dans les collections de l’Ecole des Beaux-Arts, Paris, Ecole nationale supérieure des beaux-arts éditions, 2001, p. 87-92, Cat. 20-21.

Annexes



Bibliographie



Liens externes


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