Joseph Erhardy est un sculpteur américain ayant vécu en France[1].
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Joseph Erhardy (originellement Josef Herzbrun) est né à Welch, une bourgade de l’État de Virginie-Occidentale aux États-Unis. Sa famille d’origine juive hongroise faisait partie de la notabilité locale. Il a deux frères: Philip[2], qui est professeur d’anglais à l'université de Georgetown, et Lon, qui est un joueur et un entraineur émérite de football américain, notamment pour le compte de l'équipe de l'université du Tennessee à Knoxville(en).
La crise économique de 1929 poussera en 1936 la famille à déménager à Washington. Dès son adolescence, Joseph taille avec des outils rudimentaires des figures dans des blocs de pierre ramassés au Rock Creek Park. Bien que n’ayant pas l’âge requis, il dirige en tant que contrebassiste et percussionniste un big band «Jo Heartwell and his band of seventeen» de 17 musiciens professionnels qui jouent dans des soirées dansantes et dont les enregistrements sur cire ont disparu. En 1947, il accomplit son service militaire dans l’US Air Force en tant que musicien. Parallèlement, il joue au sein du National Symphony Orchestra. En 1948 et 1949, il étudie la sculpture au Corcoran College of Art and Design(en), tout en suivant des cours d’art, de civilisation, de littérature anglaise et italienne à l'université George Washington.
En 1950, grâce au G.I. Bill, qui est une bourse allouée aux militaires ayant servi pendant la durée de la guerre, il part à Florence en Italie où il est admis à l'Académie des beaux-arts de Florence. Par la suite, il déménage à Rome, fréquente l’Istituto Erminio Meschini[3] et devient l’assistant de Mirko Basaldella, sculpteur abstrait qu’il assiste dans l'édification du monument dédié à la mémoire d'innocents fusillés par les nazis dans les Fosses ardéatines. C'est cependant la sculpture du maître de Mirko, Arturo Martini, qui sera la principale source d’inspiration de l’œuvre de Joseph Erhardy. Mirko l’introduit dans le milieu du cinéma italien. Il se lie d’amitié avec le réalisateur Roberto Rossellini et réalise des bijoux en or et argent pour des actrices, notamment Ingrid Bergman.
Désirant approfondir ses connaissances artistiques, Joseph Erhardy quitte Rome pour Paris en 1952 où il suit les cours à l’Académie de la Grande Chaumière. Il rencontre le sculpteur anglais Raymond Mason qui est son voisin d'atelier de la rue des Suisses. Il en naîtra une amitié de toute une vie. Joseph Erhardy réalise alors des œuvres semi-abstraites, perfectionnant la technique de la taille directe et du polissage, un travail qui l’amène à forger lui-même ses outils. Il développe un procédé original en incrustant la couleur dans le marbre.
En 1957, il épouse Mélanie Van Muyden[4], qui sera son égérie et qui accompagnera toute sa vie d’artiste. Le couple s’installe en 1958 à Paris dans des ateliers de la rue du Théâtre. Ils auront 7 enfants: Claudius, Katherine, Thomas, Elisabeth, Peter, Anne et Mary[5].
Au début des années 1960, Joseph Erhardy prend part au mouvement du passage de l’abstraction à la figuration avec d’autres artistes tels que Marcel Pouget, Bengt Lindström, Roger-Edgar Gillet et François Jousselin. Ce mouvement est baptisé Nouvelle figuration par Jean-Louis Ferrier, professeur à l'École nationale des arts décoratifs, critique d'art et journaliste à L'Express et au Point. C’est le temps des trente glorieuses de l'École de Paris, l’époque où les artistes se rencontraient dans les cafés de Saint-Germain-des-Prés ou de Montparnasse pour discuter âprement voire violemment des nouvelles tendances artistiques.
En 1968, il réalise une première exposition à la Galerie Ariel de Jean Pollack[6] qui défend les artistes de la Nouvelle Figuration. En 1989, une demi-douzaine de grands marbres de cette exposition disparaîtra dans un incendie criminel de son atelier de la rue du Commerce. Le photographe et ami de l’artiste Henri Cartier-Bresson réalisera une série de photos témoignant de ce désastre[7].
Afin de pouvoir réaliser des œuvres en bronze, dont la fonte sera réalisée chez son ami Gianpaolo Venturi[8], Joseph Erhardy se tourne vers le modelage. Il cherche avant tout l’aboutissement des formes, selon les lois de la sculpture classique. «La forme est fuyante, absolument fuyante… Tout est plein, le creux, c’est la mort. La véritable sculpture trouve son expression dans l’aboutissement de la forme et non dans la gestuelle comme chez Auguste Rodin, dont l’œuvre se confond avec la peinture», dira l’artiste. Le sujet des œuvres de Joseph Erhardy reste rigoureusement contemporain «sans désir d’étonner, ni d’agresser». Joseph Erhardy veut témoigner de la beauté de son époque. Ses modèles préférés sont les femmes, des femmes mûres dans leurs activités quotidiennes et heureuses: étalant le linge, se coiffant, se mettant des bigoudis, faisant des courses à vélo...
À partir des années 1970, Joseph Erhardy expose en France et à l’étranger, notamment à Vienne où une fructueuse entente se développera avec la Galerie EuroArt. Après de grandes expositions à la galerie Beaubourg de Marianne et Pierre Nahon, à la Bouquinerie de l’Institut[9] et une première rétrospective en 1997 sur le toit de La Grande Arche de la Défense, il collaborera avec la galerie Vallois dans une relation de 25 ans basée sur la confiance.
Au cours de ces années, Joseph Erhardy côtoiera de nombreuses personnalités dont certaines deviendront ses amis comme Fernand Braudel, Clemens Heller, Ruth Fischer et Louis Dumont. D’autres serviront de modèles comme Jean-Paul Sartre, Raymond Aron, John Kenneth Galbraith, Daniel J. Boorstin et Simone Veil.
Au-delà des collectionneurs comme Izaline et Frank Davidson[10] et Immacolata Rossi di Montelera ainsi que du galeriste Jacques Elbaz[11], Joseph Erhardy se trouve entouré et soutenu par un grand nombre d’amis artistes comme Sam Szafran, Georg Eisler(en), Henri Cartier-Bresson, Roger-Edgar Gillet, Raymond Mason, Bengt Lindström, Roseline Granet et Philippe Roman[12]. En 1996, l’artiste réalise l’image de la carte de vœux officielle du ministre français de la Culture.
Demeurant un artiste à l’esprit libre, éloigné des modes et tendances changeantes, toujours inquiet et insatisfait, Joseph Erhardy s’est évertué à réaliser une œuvre respirant bonheur et joie de vivre. Sa sculpture rappelle les grandes époques de la statuaire et s’inscrit dans un art qui, depuis toujours, renvoie l’homme à son image. C’est une sculpture généreuse et charnelle, sans autre message que celui d’ouvrir notre regard sur notre temps et notre société, œuvre d’un artiste qui laisse parler son art pour traduire le visage particulier du monde présent, comme sa part d’intemporel. «Je me suis efforcé de rechercher une iconographie contemporaine de par laquelle l’homme de la rue, l’intellectuel aussi bien que l’ouvrier, peut s’identifier», déclarait l’artiste en 1999.
«J'imagine que dans trois ou quatre cents ans et peut-être en un lieu lointain, comme ces bronzes de Mahdia sortis de la mer si loin de l'atelier qui les fit, on retrouvera un jour par hasard un bronze d'Erhardy. Ceux qui le découvriront s'étonneront de ses formes pleines, de la rondeur parfaite de son volume, de cette plastique pleine comme un œuf qu'on ne trouve qu'aux grandes époques de la statuaire. La fille juchée sur une étrange machine leur semblera l'officiante d'un culte bizarre. Ils la compareront à toutes ces figures qui, des chars solaires des Scythes à la Femme au chariot de Giacometti, ont célébré la roue. Et même si un historien des techniques est là pour rappeler que la machine en question s'appelait une bicyclette, inventée vers la fin du XIXesiècle et qui, vers la fin du siècle suivant, devait connaître un regain de popularité, ces données les intéresseront moins que la forme usée par le sculpteur, inventée ou plutôt redécouverte, et témoignant ainsi de la parfaite unité d'un art qui, durant des millénaires, aura à peine varié ses canons et, si peu, il est vrai aussi, varié ses thèmes.»
—Jean Clair (conservateur général du patrimoine - écrivain - historien de l'art français - membre de l'Académie française)
Expositions
Expositions personnelles
1968, galerie Ariel, Paris, France
1975, galerie Euroart, Vienne, Autriche
1976, galerie Nova Spectra, exposition faite sous le haut patronage de l'ambassadeur des États-Unis à la Haye, Pays-Bas
1977, galerie Euroart, Vienne, Autriche
1981, galerie Beaubourg, Paris, France
1990, galerie Vallois, préface de Jean Clair directeur du musée Picasso, Paris, France
1991, galerie Vallois, Paris, France
1996, sculpture Le Calvaire - Église Saint-Sulpice de Paris, France
1997, Rétrospective - Le toit de la Grande Arche de la Défense (63 dessins - 73 sculptures en bronze, marbre et terre cuite dont 11 monumentales), Paris, France
1997, galerie Vallois (avec Chana Orloff), Paris, France
1997, sculpture Roue libre - Salon Le Mondial des Deux Roues, Porte de Versailles, Paris, France
2001, galerie La Bouquinerie de l'Institut[14], préface Jacques Pimpaneau, Paris, France
2003, galerie Vallois
2006, galerie Vallois, préface de Jean Clair, Paris, France
2015-2016, Hommage à Joseph Erhardy, exposition rétrospective, galerie Vallois, Paris, France
Expositions de groupe
1962, Forces nouvelles, American Artists' Center, Paris, France
1963, Troisième Biennale de Paris, France
1963, sculpture Champêtre, Centre International d'Art Visuel, Paris, France
1963, Exposition Internationale de Sculpture de Petit Format, La Haye, Pays-Bas
1964, Exposition Internationale de Dessins de Sculpteurs, Vienne, Autriche
1964/1968, Salon de la Jeune Sculpture, Paris, France
1965, La Main-Sculptures, Galerie Claude Bernard, Paris, France
1966, The Contempory Spirit, The Corcoran Gallery of Art, Washington
1967/1974, Le Salon de Mai, Paris, France
1967, BATIMAT, Le Mur vivant, La Défense, Paris
1969, Exposition internationale d'art contemporain, L'Œil Écoute, Festival d'Avignon, palais des Papes, France
1969, Beispiele Europäischer Plastik Heute, Wiener Secession (représentant la France avec Raymond Mason et Ipoustéguy), Vienne, Autriche
1971, Sculpture Contemporaine, Maison de la Culture, Amiens, France
1973, Huit Sculpteurs, Maison de la Culture, Argenteuil, France
1973, Château de Tremblay, Fontenoy-en-Puisaye, France
1973, Galerie Ariel, Paris, France
1975, Institut Culturel Italien, Tel Aviv, Israël
1975, Fiera, Bologne, Italie
1976, Arte Fiera, Bologne, Italie
1976, Art 7/76, Bâle, Suisse
1976, Galleria Giulia, Rome, Italie
1976, Galleria La Lanterna, Trieste, Italie
1976, Galleria Stevens, Padoue, Italie
1976, Foire internationale d'art contemporain (FIAC), Paris, France
1977, International Art Fair, Washington
1978, Galerie Ariel, Paris, France
1979, Nature Morte, Galerie Jean-Pierre Mouton, Paris, France
1980/1981, Les Métiers d'Art, Musée des Arts décoratifs, Paris, France
1981, Sculpture de Petit Format, Centre Municipal d'Arts Plastiques, Sarcelles, France
1981, Anthropos, Europäische Bildhauer-Ausstellung Wiener Festwochen, Vienne, Autriche
Hirshhorn Museum and Sculpture Garden - Smithsonian Institution, Washington, États-Unis (Bather, marbre, Little Flower, marbre, Little Head, marbre, acquis 1964)
Musée d'art de l'université de l'Indiana, Bloomington (Indiana), États-Unis (buste en bronze de Friedrich von Bischoff, acquis in 2001)
Autres œuvres dans le domaine public
sculpture monumentale en granit.
Nude with Drape, bronze (1957), Fillette au Chignon, marbre (1961), Petite Fille, marbre (1961), Asleep, marbre (1964), Strife, marbre (1965), Curved, marbre (1966), Jeune Fille à la pomme, marbre (1970), Motherhood, marbre (1970), Downing College, université de Cambridge, Royaume-Uni (acquis entre 1961 et 1970)
Ruth Fischer, sculpture monumentale en granit au Cimetière du Montparnasse, Paris, France (acquis en 1963)
Double Sculpture, sculpture monumentale en pierre, Crucifix, bronze, Catherina Hospital(nl), Eindhoven, Pays-Bas (acquis en 1972)
Crucifix, bronze, cathédrale Saint-Front - Périgueux (Dordogne), France (acquis en 1978)
Retour du marché, bronze, place de la Préfecture de Cergy-Pontoise (Val-d'Oise), France (acquis en 1981)
Raymond Aron, buste en marbre, Fondation du judaïsme français, Paris, France (acquis en 1983)
Jean Corvisart, buste en terre-cuite, hôpital de Roubaix, France (acquis en 1983)
Épée d'académicien, présentée à Fernand Braudel lors de son élection à l’Académie française en 1985, France
Madame Borochovitch, buste en bronze, musée de la Résistance, Nantua (Ain), France (acquis en 1991)
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2005 Dunbier, Lonnie Pierson (Ed) The Artists Bluebook: 34,000 North American Artists to March 2005
2005 Davenport, Ray Davenport's Art Reference: The Gold Edition
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