Fils du sculpteur André Louis Caillouette, il est élève de l'École des beaux-arts de Paris dans l'atelier de Philippe-Laurent Roland. En 1809, il obtient le troisième prix de Rome avec Marius sur les ruines de Carthage.
Des soucis financiers l'obligent à trouver un emploi, et ce n'est que vers 1816 qu'il rejoint l'atelier de Pierre Cartellier et obtient un second prix de Rome en 1818. Ayant atteint la limite d'âge, il ne pourra plus concourir, et se lance dans la production commerciale de petites pièces de bronze et dans la réalisation de commandes de l'État.
En 1836, avec deux associés, Dupuis l'Aîné et Dupuis Jeune, il ouvre une école de dessin gratuite pour les ouvriers du faubourg Saint-Denis dans la cour des Petites-Écuries de l'ancien 3e arrondissement de Paris
[1] (aujourd'hui le 10e). Trois fois par semaine, il donne deux heures de cours de 20 heures à 22 heures. Cette école a ainsi formé des peintres décorateurs, des peintres sur porcelaine, des graveurs en orfèvrerie et des sculpteurs ornemanistes. Les centaines d'ouvriers ayant suivi ces cours purent ainsi augmenter leur revenus. Une allocation de 4200 francs fut allouée par la ville de Paris pour aider au fonctionnement de cette école. Une exposition eut lieu en 1840 à la mairie de l'ancien IIIe arrondissement.
Louis-Denis Caillouette demeura au no8 rue Cassette à Paris[2]. Il était membre de la Société libre des beaux-arts de Paris[1]
Il meurt le en son domicile, au no3, rue Mazarine dans le 6earrondissement[3].
Salons
1822:
Buste de Jacques Ruisdaël, achat de l'État;
Les Mathématiques, bas-relief pour la fontaine de l'Éléphant de la Bastille;
arc de triomphe de l'Étoile: Le Retour des armées, 1834, bas-relief en pierre, avec François Rude et Bernard Seurre.
cimetière du Père-Lachaise: Homère d'après Philippe-Laurent Roland, après 1816, bas-relief en marbre ornant le tombeau de Philippe-Laurent Roland, copie de la sculpture conservée au musée du Louvre à Paris[4].
École nationale supérieure des beaux-arts:
Marius sur les ruines de Carthage, 1809;
Les sept Chefs devant Thèbes, 1817, bas-relief en plâtre, 41 × 55 cm;
Le Désespoir d'Alexandre après la mort de Clitus, 1818, bas-relief en plâtre, 36,4 × 47,7 × 7,7 cm, concours d'esquisses modelée;
Jean-Pierre Cortot, 1847, buste en bronze, fonte E. Gruet Jeune, initialement destiné au palais de l'Institut de France.
église de la Madeleine: Sainte Élisabeth, 1840, statue en pierre destinée à cette église (œuvre non localisée).
église Saint-Ambroise:
La Foi, 1827, statue en pierre (œuvre disparue);
L'Espérance, 1829, statue en pierre (œuvre disparue).
église Sainte-Élisabeth-de-Hongrie: Sainte Élisabeth de Hongrie, 1844, statue en plâtre.
jardin du Luxembourg: Marie de Médicis, 1847, statue en pierre de la série des Reines de France et Femmes illustres.
L'Architecture, 1827, bas-relief en marbre, destiné à la décoration de l'escalier du Musée Napoléon construit par Percier et Fontaine de 1809 à 1812, et qui fut détruit à la suite de la construction de l'escalier Daru;
Henri François d'Aguesseau, 1855, statue ornant une niche de l'aile Molien.
place de la Concorde: Nantes et Bordeaux, 1836, statues en pierre.
Versailles, musée de l'Histoire de France, galerie des batailles:
Philippe Quinault, 1838, buste en marbre;
Jean du Caylar de Saint Bonnet, marquis de Toiras, 1838, buste en marbre;
Charles Étienne Gudin, 1840, plâtre;
Charles X roi de France, statue en plâtre, en collaboration avec Jean-Pierre Cortot, 220 × 123 × 88 cm, initialement destinée à l'hôtel de ville de Paris[5].
Localisation inconnue:
Psyché abandonnée, 1824, marbre, achat de la Société des amis des arts au Salon[6].
Louis Auvray, Dictionnaire général des artistes de l'école française, depuis l'origine des arts du dessin jusqu'en 1882…, t.I, Paris, Vve H. Loones, 1882, p.42.
Annexes
Bibliographie
Louis Lafitte, Entrée triomphale de S.A.R. monseigneur le duc d'Angoulême, généralissime de l'armée des Pyrénées, Paris, Éd. Didot père & Fils, 1825.
F. Grille, Autographes de savants, d'artistes, connus et inconnus…, Paris, Pédoyen, 1853.
Inventaire général des richesses d'art de la France. Paris: monuments civils, Paris, t.I, Éd. Plon et Cie, 1879.
Émile de La Chavignerie et Louis Auvray, Dictionnaire général des artistes de l'école française depuis l'origine des arts du dessin jusqu'en 1882, peintres, sculpteurs, architectes, graveurs et lithographes, Paris, Veuve H. Loones, Librairie Renouard, 1882.
Louis Courajod, Histoire du département de la sculpture moderne au Musée du Louvre, Paris, E. Leroux, 1894.
Revue de l'art français ancien et moderne, Paris, Charavay, Jean Schemit, 1897.
Jean Bayet, Les édifices religieux XVIIe, XVIIIe, XIXe siècles, Paris, Librairie Renouard, H. Laurens, 1910, 268 p., 64 pl.
Stanislas Lami, Dictionnaire des sculpteurs de l'école française au XVIIIe siècle, 2.vol., Éd. Honoré Champion, 1910-1911.
Bernard Vassor, Histoire des rues de Paris, Cour des Petites-Écuries, Histoire et Vies du Xe, Paris.
Revue de Paris (Paris 1829)-(Paris 1844), Bibliothèque de l'INHA.
Autographes, Carton 37, Sculpteurs Cab-Cra, Bibliothèque de l'Institut national d'histoire de l'art, collections Jacques Doucet.
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