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Louis Maubert né dans le 9^e arrondissement de Paris le 18 mai 1875[1] et mort à Nice le 25 mars 1949 est un sculpteur et médailleur[2] français.

Biographie

Louis Maubert est élève de Louis-Ernest Barrias, de Denys Puech et d'Alexandre Falguière aux Beaux-Arts de Paris. Il expose au Salon des artistes français de 1898 à 1939 où il obtient une mention honorable en 1899. Toute sa carrière se déroule à Nice où il réalise de nombreux bustes et monuments.

Œuvres dans l'espace public

• Alpes-Maritimes :
  • Grasse : Monument à Léon Chiris, boulevard Fragonard[3]^,[4].
  • Nice :
    • Pleureuse, cimetière de Cimiez, haut-relief en marbre ornant la tombe de François Calviera (1865-1934), adjoint au maire de Nice.
    • Monument à la reine Victoria, 1912, quartier de Cimiez, groupe en marbre[5]^,[6].
    • Monument à François Grosso, square du colonel Bouvier.
    • Monument à Gambetta, place du général de Gaulle : Ce monument, aujourd'hui disparu, a été dessiné par l'architecte Philippe Randon et représentait à son sommet Gambetta et à sa base deux femmes blotties sous un drapeau, l'une portant un bonnet phrygien. Les sculptures réalisées par Louis Maubert ont nécessité deux ans de travail d'après les indications fournies par l'artiste dans son dossier d'attribution de la Légion d'honneur[7]. Le monument est inauguré le 25 avril 1909 par le président de la République Armand Fallières. Pesant près de deux tonnes de bronze, le monument fut envoyé à la fonte par le régime de Vichy dans le cadre de la mobilisation des métaux non ferreux.
• Seine :
  • Faunesse nue allongée dans une conque, 30 × 60 cm, marbre, Paris, musée d'Orsay[8].
• Var :
  • Fréjus : Monument à Marc-Antoine-Madeleine Désaugiers, 1902, place Paul-Vernet[9].
  • Saint-Raphaël : Monument à Alphonse Karr, 1906, buste en bronze représentant le romancier mort dans la commune, envoyé à la fonte au cours de la Seconde Guerre mondiale pour la récupération du métal.

Monuments aux morts

Après la Première Guerre mondiale Louis Maubert réalise plusieurs monuments aux morts.

• Ariège :
  • Prat-Bonrepaux La Liberté, bas-relief représentant une femme tenant contre elle de sa main droite une épée et présentant de l'autre une palme composée de laurier et de chêne sous laquelle se trouve une plaque commémorative[10];

• Alpes-de-Haute-Provence :
  • Noyers-sur-Jabron ;
• Aveyron :
  • La Bastide-l'Évêque ;
• Charente :
  • Juillaguet[11] ;
  • Paizay-Naudouin-Embourie[12] ;
• Charente-Maritime :
  • Germignac[13] ;
• Côtes-d'Armor :
  • Pleslin-Trigavou Poilu tenant, de ses deux mains, son fusil à l'horizontale, modèle proche de celui de Charles-Henri Pourquet (Résistance) ;
• Drôme :
  • Pierrelatte ;
• Eure :
  • Bourg-Beaudouin Poilu tenant, de ses deux mains, son fusil à l'horizontale, modèle proche de celui de Charles-Henri Pourquet (Résistance) ;
  • Hauville Poilu tenant, de ses deux mains, son fusil à l'horizontale, modèle proche de celui de Charles-Henri Pourquet (Résistance) ;
• Indre :
  • Clion ;
• Indre :
  • Argenton-sur-Creuse : La plus belle victoire (poilu tenant un enfant sur son bras)[14] ;
• Nord :
  • Frelinghien Poilu tenant, de ses deux mains, son fusil à l'horizontale, modèle proche de celui de Charles-Henri Pourquet (Résistance) ;
• Tarn-et-Garonne :
• Montaigu-de-Quercy, 1923
• Var :
  • Aups : Poilu brandissant de la main gauche l'étoile de la victoire et tenant de la main droite son fusil[15] ;
• Essonne :
  • Monthléry : Poilu lançant une grenade[16].
• Yonne :
  • Dracy : Notre-Dame-de-la-Marne; 1924 ;

• Œuvres de Louis Maubert
• 
  Monument aux morts, Noyers-sur-Jabron, Alpes-de-Haute-Provence.
• 
  Monument aux morts, Pleslin-Trigavou, Côtes-d'Armor.
• 
  Monument aux morts, Frelinghien, Nord.
• 
  Monument de Notre-Dame-de-la-Marne (1924), Dracy, Yonne.

Distinction

Louis Maubert est nommé chevalier de la Légion d'honneur par décret du 31 décembre 1910.

Notes et références

Annexes

Bibliographie

• André Alauzen et Laurent Noet, Dictionnaire des peintres et sculpteurs de Provence-Alpes-Côte d'Azur, Marseille, Jeanne Laffitte, 2006 (1^re éd. 1986), 473 p. (ISBN 978-2-86276-441-2, OCLC 920790818, BNF 40961988), p. 312-313.

Liens externes

• Ressources relatives aux beaux-arts :
  • Musée d'Orsay
  • (de + en) Artists of the World Online
  • (en) Bénézit

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