Né d'un père artisan gantier à Grenoble, Léon Drivier fut élève de Louis-Ernest Barrias à l'École des beaux-arts de Paris, puis travailla à partir de 1907 comme praticien dans l'atelier d'Auguste Rodin. Il fut l'ami des sculpteurs Auguste de Niederhausern, Gaston Schnegg, Jane Poupelet, Antoine Bourdelle. En 1918, il réalisa le buste officiel de La France victorieuse. Sa première époque s'apparente au néo-romantisme de Rodin, puis il se rapproche du néo-classicisme de Charles Despiau.
Il est élu membre de l'Académie des beaux-arts en 1943.
Distinctions
Officier de la Légion d'honneur (29 janvier 1937)[2]
Œuvres
La France apportant la paix et la prospérité aux colonies (1931), Paris, square des Anciens-Combattants-d'Indochine.
Bas-relief pour la porte principale de la cité ouvrière fondation Rothschild au 117 rue de Belleville en 1907[3].
Bas-reliefs ornant le porche d'entrée du 8, rue de Prague à Paris.
Monument aux morts de Vattetot-sur-Mer.
Monument au général Léon de Beylié, 1913, place Victor Hugo à Grenoble.
Bas-relief pour un projet d’aménagement d'ambassade de l'architecte Michel Roux-Spitz dans le cadre de l'exposition des arts décoratifs de 1925 à Paris.
Primavera (Le Printemps), années 1930, groupe sculpté, Buenos Aires.
La France apportant la paix et la prospérité aux colonies, inauguré en 1931 devant le musée des Colonies pour l’Exposition coloniale internationale, statue de bronze doré d'une Athéna d'une dizaine de mètres de hauteur, représentant la guerrière avec une lance, dominant aujourd'hui un bassin à plusieurs niveaux dans le square des Anciens-Combattants-d'Indochine sur le terre-plein central de la place Édouard-Renard à la porte Dorée à Paris.
Groupe sculpté en 1932, La caridad (La Charité) à Santiago du Chili.
Monument à Jacques Cartier, 1934, Montréal.
Monument à Jacques Cartier, 1934, cour de la Reine.
Faune et bacchante, 1934, angle de la place de l'Opéra et de la rue du 4 septembre à Paris 2e.
Bas-relief monumental Les Sports et Les Jeux pour la décoration du paquebot Normandie en 1935.
Le monument aux morts de Strasbourg inauguré en 1936 par Albert Lebrun. C'est un des rares monuments aux morts pacifistes français.
Monument à Myron Timothy Herrick, 1937, Paris, square Thomas-Jefferson, place des États-Unis.
La Joie de vivre, pour l'Exposition universelle de 1937, Paris, jardins du Trocadéro.
Deux Nymphes couchées, 1937, Paris, esplanade du palais de Tokyo.
Monument à Mustapha Kemal, 1938, Ankara.
La Force et la Lumière, 1948, monument commémoratif à proximité du barrage de Génissiat.
Statue de Voltaire, statue en pied, en pierre, Paris, square Honoré-Champion (enlevée de son emplacement par les services de la mairie de Paris en août 2020[4]).
Vénus, Paris, rue Favart, jardin des AGF.
Idylle, bas-relief, Meudon, musée d'art et d'histoire
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