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Maurice Marinot, né le à Troyes, où il est mort le , est un artiste peintre et artisan verrier français.

Maurice Marinot
Naissance

Troyes
Décès
(à 77 ans)
Troyes
Nom de naissance
Georges Maurice Marinot
Nationalité
France
Activité
Artiste peintre
Artisan verrier
Formation
École nationale supérieure des beaux-arts
Maître
Influencé par
Fauvisme
Distinction
Ordre national de la Légion d'honneur
Archives conservées par
Bibliothèque de l'Institut national d'histoire de l'art
Institut national d'histoire de l'art (Archives 077)[1]
Bouteille (1933)
Bouteille (1933)

Biographie


Maurice Marinot est issu d'une famille de bonnetiers, il convainc en 1901 ses parents de l'envoyer à l'École des beaux-arts de Paris où il intègre l'atelier de Fernand Cormon. Le maître le remarque d'abord, puis le juge trop original et le renvoie pour « non-conformisme dangereux »[réf. nécessaire].

En 1905, Marinot expose ses peintures avec les fauves au Salon des indépendants puis au Salon d'Automne; ainsi, à celui de 1911, le grand collectionneur russe de peintures modernes Serguei Chtchoukine aurait acquis le portrait de sa compagne Marcelle Solanet (1911-1945).

En 1911, il visite la verrerie cristallerie des frères Eugène et Gabriel Viard. Il est alors séduit par les contrastes entre les couleurs, le chaud et le froid, le jeu de la lumière et le feu. Il continue de peindre et ses tableaux sont plus sombres (tels les portraits de Marcelle ou de Florence).

À partir de 1912, Marinot consacre la majeure partie de son temps à la verrerie. Il commence à concevoir des bols, des vases et des bouteilles, puis il peint des émaux sur la surface. Au départ, ses verres sont fins et émaillés. Par la suite, Marinot fabrique des verres plus épais : il considère ses verreries comme de vraies sculptures. Certaines de ses techniques sont demeurées inconnues.

La première exposition de ses œuvres de verrerie est organisée en 1913

Les frères Viard, maîtres verriers et propriétaires des Verreries à Bar-sur-Seine, donnent à Marinot son banc et un ensemble d'outils. Ils lui apprennent à souffler le verre. En 1923, Marinot cesse d'utiliser les émaux et commence à utiliser des bulles et des feuilles de métal dans ses verres et à y introduire de la couleur.

La verrerie Viard Frères ferme en 1937. Marinot, malade, cesse le travail sur verre, mais continue à peindre. En 1944, les bombardements alliés de Troyes frappent son atelier, détruisant une partie de ses peintures, des dessins et une grande partie de ses verreries. L'artiste poursuit son œuvre secondé par sa fille Florence.

En 1939, il se lie d'amitié avec Pierre et Denise Levy, industriels troyens. En 1976, ce couple fait un important don de ses œuvres au musée d'art moderne de Troyes. Florence Marinot donne également une partie des œuvres de son père à la ville de Grenoble, Lille, Limoges, Lyon, Nice et Rennes. Elle donne ses archives à la Bibliothèque d'Art et d'Archéologie de l'Université de Paris[2].


Technique


Maurice Marinot souffle lui-même le verre et travaille seul. Sa carrière de verrier s'étend de 1911 à 1937, il n'abandonne pourtant pas la peinture[3].

"D'abord uniquement peintre j’ai commencé par décorer d'émail des verreries exécutées d'après mes dessins sous ma direction. Puis, j'ai voulu apprendre le long métier de verrier et je l'ai appris avec passion. Je me suis fait ensuite un métier personnel pour traiter le verre soufflé en très fortes épaisseurs (...) mais je n'ai jamais cessé de peindre et j'ai continué depuis que j'ai cessé d'être verrier"[4].

L'artiste s'attache plus au décor qu'à la matière elle-même, il agit en véritable dessinateur lorsqu'il réalise ses verreries. Il est le premier à avoir mis en avant la technique du décor à l'émail en 1911, pourtant en 1922, il se tourne vers le décor intercalaire, réalisé à l'aide de poudres d'oxydes, un type de décor était déjà utilisé avant lui par Eugène Rousseau et Émile Gallé[3]. Il pratique également la technique du bullage, tout comme la gravure à l'acide, de 1922 à 1937. Pour réaliser ses décors, il utilise également une roue qui lui permet de tailler de larges facettes plates ou concaves, sur les côtés ou toute la surface du verre. La dernière technique dont il se sert pour ses œuvres est le modelage à chaud du verre, qu'il emploie à partir de 1927[3].


Collections publiques


Les pays, villes et noms d'institutions sont classés par ordre alphabétique, les œuvres par date.


États-Unis



France



Irlande



Royaume-Uni



Expositions



Annexes



Bibliographie



Articles connexes



Liens externes


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Notes et références


  1. « https://agorha.inha.fr/inhaprod/ark:/54721/0056578 » (consulté le )
  2. INHA, archives Maurice Marinot
  3. Forest Marie-Cécile, « Les verreries de Maurice Marinot au musée des beaux-arts de Lyon », Bulletin des musées et monuments lyonnais, no 1, , p. 46-55
  4. Maurice Marinot, Essai de biographie avec des renseignements sur sa peinture et sa verrerie (Texte dactylographié), 41 p.
  5. « Helene Reading »
  6. « Helene Embroidering at the Window »
  7. Renaissance du Musée de Brest, acquisitions récentes : [exposition], Musée du Louvre, Aile de Flore, Département des Peintures, 25 octobre 1974-27 janvier 1975, Paris, , 80 p.
  8. « Nu à l'atelier »
  9. « Le Puy Gros en Auvergne »
  10. « Renée »
  11. « Baigneuses »
  12. « Main de Marinot tenant du raisin »
  13. « Vermoise »
  14. « Homme barbu »
  15. « Marcelle, vue de dos »
  16. « Autoportrait »
  17. « Soleil »
  18. « Composition : femme et trois enfants »
  19. « Marocain au bord de la mer »
  20. « Guéridon dans l'atelier »
  21. « Effet de soleil à Bréviandes »
  22. « Baigneuse »
  23. « Florence »
  24. « Florence »
  25. « Florence au piano »
  26. « Marcelle cousant »
  27. « L'atelier »
  28. « La table mise à l'atelier »
  29. « Portrait de Mademoiselle J. M. (étude) »
  30. « Jeune femme et son enfant »
  31. « 1902 »
  32. « Portrait de Périer »
  33. « Intérieur à la chaise cannée avec Hélène »
  34. « Intérieur »
  35. « Intérieur, femme lisant, Hélène »
  36. « Bouquet de roses chez les parents de l'artiste »
  37. « Paris, vue sur le Luxembourg »
  38. « L'enfant nu »
  39. « Danaïde »
  40. « Femme à la draperie »
  41. « Florence au tablier gris »
  42. « Autoportrait »
  43. « Nu, Florence »
  44. « Autoportrait »
  45. « Nu, Marcelle de profil »
  46. « Florence à la verrerie »
  47. « Tête de femme, Florence »
  48. « Vermoise, paysage avec Florence »
  49. « La terrasse à la maison »
  50. « Marcelle, nu assis »
  51. « Florence au piano »
  52. « Marcelle dans la campagne, près de la colline de Montgeux »
  53. « Eglise des Noés, le matin au soleil »
  54. « Florence de profil », sur photo.rmn.fr (consulté le )
  55. « Etude d'atelier »
  56. « Etude de femme âgée »
  57. « Trois femmes au jardin »
  58. « Paysage »
  59. « Le puy de Cliergue »
  60. « Nu dans un paysage »
  61. « Florence au piano »
  62. « L'Enfant à la rose »
  63. (en) Musée Paul Valéry, « Collections » (consulté le )
  64. « Composition - personnages dans un paysage »
  65. « Femme lisant et nu »
  66. « Intérieur »
  67. « Tête de grand-mère au bonnet »
  68. « Etude d'atelier »
  69. « Eglise des Noës, un après-midi d'avril »
  70. « Vue prise d'un cinquième à Paris »
  71. « Intérieur »
  72. « Fuchsia sur une table de jardin »
  73. « Roses sur un tapis »
  74. « Les soleils »
  75. « Brodeuse à la fenêtre »
  76. « Femme cousant dans un jardin »
  77. « Femme et son enfant dans un jardin »
  78. « Femme dans un paysage »
  79. « Réunion de femmes et enfants »
  80. « Marcelle »
  81. « Maroc inv MNPL252 »
  82. « Maroc »
  83. « Maroc »
  84. « Nu, Marcelle au bracelet »
  85. « Saint-Mards en Othe »
  86. « Baigneuse, Marcelle »
  87. « Florence au piano »
  88. « Marcelle dormant »
  89. « Autoportrait au chevalet »
  90. « Nature morte et personnages - Florence et Hélène »
  91. « Paysage au grand toit »
  92. « Nature morte au verre de vin »
  93. « Tête d'homme »
  94. « Intérieur à Bréviandes »
  95. « Baigneuses »
  96. « Paysage à Bréviandes »
  97. « Paysage, le soir »
  98. « Tête de femme »
  99. « Florence »
  100. « Sous-bois à Vermoise »
  101. « Femme et son enfant »
  102. Musée Despiau-Wlérick de Mont-de-Marsan
  103. « Marcelle »
  104. « A Study for 'David' »
  105. « Portrait of Florence in a Hat »
  106. « A Landscape in the Forest of Othe »
  107. « A Snow Scene at Breviandes »
  108. « Landscape in the Auvergne »
  109. « In a garden »
  110. « The Bather »
  111. « The church of Noës, overcast weather »
  112. « Femme à la tête levée »
  113. « Paysage aux grands arbres »
  114. « Nature mort aux pommes »
  115. « Intérieur d'église »
  116. Fondation Giorgio Cini

На других языках


[de] Maurice Marinot

Maurice Marinot (* 20. März 1882 in Troyes; † 8. Februar 1960 ebenda) war ein französischer Maler und Glasmaler, der dem Fauvismus und dem Art déco zugerechnet wird.

[en] Maurice Marinot

Maurice Marinot (born 20 March 1882 in Troyes, France, died 1960, Troyes) was a French artist. He was a painter considered a member of Les Fauves, and then a major artist in glass.
- [fr] Maurice Marinot

[ru] Марино, Морис

Морис Марино (20 марта 1882, Труа (Франция) — 8 февраля 1960, Труа (Франция)) — французский художник, один из крупнейших мастеров по стеклу[5]. Считается участником группы Фовистов.[6]. Один из крупнейших мастеров художественного стекла ХХ века.[7] "Технические усовершенствования в обработке стекла, новые формы и способы преобразования материала — все эти маркеры связаны с его именем".[8]



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