Max Schoendorff est né d'un père lorrain agrégé d'allemand et d'une mère franc-comtoise.
Il suit une formation classique au lycée du Parc de Lyon, qu'il conduit jusqu'à la classe de khâgne. Son père est féru de culture allemande; ainsi le romantisme allemand, la poésie de Goethe, de Novalis ou de Rilke, la philosophie de Schopenhauer et de Nietzsche le marqueront profondément.
Il se nourrit aussi des philosophes présocratiques comme Héraclite , des alchimistes comme Paracelse, de la philosophie allemande , notamment celle de Nietzsche, mais aussi du solipsisme de Max Stirner. Parmi les philosophes français, il affectionne les socialistes utopiques comme Fourier ou Proudhon, et les penseurs oubliés, comme Jean-Marie Guyau ou Jules Lequier. Il connaît la poésie d'André Breton et des surréalistes[1], et l'œuvre de Georges Bataille, ainsi que celle du marquis de Sade et d'Antonin Artaud[2].
Les titres de ses peintures et de ses estampes empreints de poésie et d'humour, (parfois noir), reflètent sa familiarité avec Alfred Jarry et la Pataphysique.
Bibliomane depuis sa prime adolescence, il constitue une bibliothèque de près de 35 000 titres. «C'est le lecteur le plus téméraire qu'on connaisse[3]», dit de lui l’écrivain et chroniqueur au Monde Francis Marmande.
Une figure de la culture à Lyon
Au milieu des années cinquante à Lyon, il fait partie d’un petit groupe engagé de jeunes intellectuels impliqué dans l'aventure du Théâtre de la Comédie de la rue des Marronniers, aux côtés de son ami Roger Planchon, fondateur plus tard du TNP (Théâtre national populaire) de Villeurbanne.
Il y noue des liens étroits avec le photographe Rajak Ohanian, le poète Robert Droguet, le journaliste et critique d'art Jean-Jacques Lerrant, le cinéphile et écrivain Bernard Chardère, fondateur de Positif, avec lequel il crée la revue de cinéma Premier Plan[4].
Ce bouillonnement autour du théâtre, des ciné-clubs, des librairies et de quelques rares galeries comme celle de Marcel et Jeanne Michaud (Folklore), contribue activement à la naissance d’un foyer de culture dans la cité rhodanienne[5].
Œuvre
Scénographie
Il s’implique avec détermination dans l’aventure théâtrale de Roger Planchon, il y exercera tous les métiers. Il incite à la découverte d’auteurs peu connus, il introduit Michel Vinaver au théâtre, invite Arthur Adamov à Lyon, fait lire Witold Gombrowicz à Jacques Rosner; à Toulouse, il introduit Sade chez Molière, chez Marivaux. Sa conception de la scénographie conditionne la mise en scène. Le Dramaturg[6] conçoit les décors et les costumes. Ses inventions techniques donnent naissance à de véritables machines à jouer.
Les grandes maisons sont séduites par ses partis pris: Schillertheater (Berlin), Opéra de Paris, de Hambourg, Opéra de Lyon, Comédie-Française, T.N.P. de Paris, de Villeurbanne, Le Grenier de Toulouse/Théâtre Sorano, Rogaland Teater (Norvège). Il collabore aussi bien avec des festivals de musique qu’avec de petites scènes dans le sud de la France où son inventivité est à l’épreuve. Il conçoit des décors de cinéma pour Jean-Marie Straub et Danièle Huillet[7], pour le cinéaste iconoclaste portugais João César Monteiro[8]. Dans le domaine de la mise en scène, il a, enfin, signé avec Roger Planchon, un montage des textes du marquis de Sade.
Peinture
C'est par la fréquentation des œuvres de la renaissance allemande de Matthias Grünewald et surréalistes, d'Hans Bellmer, d'André Masson et notamment de Max Ernst, qu'il vient à la peinture[9].
À la fin des années 1950, Marcel Michaud l’expose à la galerie «Folklore» à Lyon et l’introduit sur la scène parisienne (chez Édouard Loeb). Dès 1938, Marcel Michaud accrochait à ses cimaises, dans les brumes et les frilosités lyonnaises, l’avant-garde artistique, Fautrier, Max Ernst, Picasso et le groupe Témoignage[5].
Peu après la fermeture de la galerie, Max Schoendorff rencontre Jacques Verrière qui devient son marchand attitré. Pendant vingt ans, la collaboration, l’échange intellectuel et sensible iront bien au-delà de simples rapports commerciaux. Jacques Verrière contribue à la diffusion régulière de l’œuvre dessinée, peinte et gravée de Max Schoendorff dans toutes les manifestations régionales, nationales et au-delà, dans les foires, les salons, à travers un réseau européen de galeries et de musées. Cette confiance et cette complicité sont brutalement interrompues par la mort prématurée, en 1986, de celui qui était devenu un ami. Néanmoins, d’autres galeristes ou musées présenteront des expositions de l’artiste, à l’étranger, en France et dans la ville de Lyon.
Ses œuvres entrent au musée: Musée d'art moderne André-Malraux (Le Havre), Musée d'Art moderne et contemporain de Saint-Étienne Métropole, Musée de Grenoble, Musée Paul-Dini de Villefranche-sur-Saône, Lyon, Musée d'art et d'histoire de Genève), dans les FRAC (Fonds régional d'art contemporain) Ile-de-France et Rhône-Alpes ou au FNAC (Fonds national d'art contemporain), acquises ou offertes par des collectionneurs mécènes (Michel Descours[11]
, André Dubois, Françoise Dupuy-Michaud, Jean-Paul Jungo, Gilbert Monin et d’autres), unanimes à considérer que les œuvres de Max Schoendorff ne sont pas assez visibles. Le musée des beaux-arts de Lyon se voit ainsi doté d’une collection tout à fait représentative[12],[9]. Elle est régulièrement accrochée au musée et sur la scène internationale à l’instigation de Sylvie Ramond qui suscite le dialogue constant avec l’artiste dès son arrivée au musée en tant que conservateur en chef en 2004[5].
Quand l’utopie se transforme en atelier: l’Urdla
En 1976, soutenu par des artistes, intellectuels, critiques, conservateurs, familiers de son atelier, il invente et crée l’Urdla (Utopie raisonnée pour les droits de la liberté en art)[10].
Jusqu’à sa mort, par arrêt cardiaque en 2012, il fut l’actif président de ce qui était devenu, en 2003, le Centre international de l’estampe et du livre, unique en France. Les artistes y ont accès à toutes les techniques de reproduction d’originaux multiples que sont les estampes, tout particulièrement la lithographie, sur d’anciennes presses, arrachées à la destruction. Des milliers de tirages, de nombreuses expositions, accompagnées de catalogues approfondis, des éditions rares illustrées, un bulletin trimestriel …Ça presse…, riche de multiples contributions d'artistes et d'écrivains, derrière l’éditorial très attendu de Max Schoendorff, témoignent de la curiosité de cet inlassable pourfendeur de l’idée reçue et du lieu commun[5],[13].
Engagé sur la scène sociale, il fonde, avec la même pérennité, la Mapra (Maison des arts plastiques Rhône-Alpes) devenue en 2017 Mapraa (Rhône-Alpes-Auvergne avec la fusion des régions) qui continue à faire respecter le statut de l’artiste. Déterminé à défendre ses idéaux politiques, il sera tête de liste de gauche pour les élections municipales de 1995 dans le deuxième arrondissement de Lyon[14],[4].
Principales expositions
Personnelles
1958 et 1963: Galerie Folklore – Marcel Michaud, Lyon
1967: Galerie René Metras, Barcelone; galerie Verrière, Lyon
1981: Internationale Kunstmesse Art (galerie Verrière), Bâle
1982: Galerie Jan de Maere, Bruxelles; Musée municipal, Saint-Paul-de-Vence
1983: «Noir, c’est la vie», Galerie municipale, Saint-Priest; «Scène de la vie des douze Césars» (polyptyque), Hôtel de Ville, Villeurbanne
1984: «La Tentation de Lilith», galerie J.L.J. Bertin, Lyon
1985: Internationale Kunstmesse Art (galerie Verrière), Bâle; galerie l’Entracte, Lausanne; «Naturam natura docet, debellet ut ignem», Octobre des Arts, galerie Verrière, Lyon
1986: Musée des Beaux-Arts André-Malraux, Le Havre; Fondation Léa et Napoléon Bullukian, Champagne-au-Mont-d’Or
1987: Galerie Verrière, Lyon
1988: Musée des Augustins et Artothèque, Toulouse
1992: «Ntshak», commande publique, Station «Gare-de-Vénissieux», Sytral, Vénissieux
1979; Huit peintres de Lyon, musée d’Art et d’Histoire, Genève; Museo de Arte, Mexico
1980: «Tendances de l’art contemporain en France», Institut français, Stockholm; «Taille-douce. La mémoire du geste», ELAC, Lyon
1981: «Permanence du regard surréaliste», ELAC, Lyon; «Max Schoendorff, one man show», Internationale Kunstmesse Art (stand galerie Verrière), Bâle (Suisse)
1982: «Dessins français contemporains», Galerie de la SEITA, Paris; «Perspectives-permanences», galerie Verrière, Lyon; «Lithographies», Hôtel de Ville, Vénissieux
1984: Premier carrefour international des estampes, La Tour-d’Aigues; «Camacho, Klossowski, Schoendorff», galerie Verrière, Lyon
1985: Salon de Mai, Paris, Grand Palais
1986: «José Pierre: l’amour de la différence», 37e Salon de la jeune peinture, Grand Palais, Paris; «Changer la vue», Centre lotois d’arts contemporains, musée de Cahors; 42e Biennale de Venise, «Arte e Alchimia», commissaire Arturo Schwarz
1988: «SAGA 88», Salon de l’estampe et de l’édition d’art, Grand Palais, Paris; «Carte noire», hommage à Jacques Verrière, Centre d'art contemporain, Lacoux
1990: «Made in Urdla», Centre d’art contemporain, Lacoux
1991: «Roger Caillois et l’art contemporain», Maison de l’Amérique latine, Paris; Salon de Mai, Paris, Grand Palais; Internationale Kunstmesse Art (galerie Verrière), Bâle (Suisse)
2012: «Le Poids du monde, Marcel Michaud (1898-1958)», musée des Beaux-Arts, Lyon
2013: «Surgis de l’ombre. Exposition imaginée par Florian Rodari», galerie Alain Paire, Aix-en-Provence
2014: «Dialogue avec la Fondation Bullukian», musée des Beaux-Arts, Lyon
2015: «Surréalistes, certes», galerie Michel Descours, Lyon
2015: «Un regard sur la scène artistique lyonnaise au XXesiècle», musée des beaux-arts, Lyon
2015: «Los Modernos», museo national de arte, Mexico; museo de las Artes Universidad, Guadalajara
2015: «One More Time. L’exposition de nos expositions», Mamco, Genève
2016: «Peintres et vilains, imprimer l’art», bibliothèque municipale, Lyon
2016: «Autoportraits, de Rembrandt au selfie», Karlsruhe, Staatliche Kunsthalle, Lyon, musée des beaux-arts, Edinburgh, National Galleries of Scotland.
Travaux
Éditions et publications illustrées par Max Schoendorff
Paul Auster, Le Voyage d’Anna Blume, Éd. Actes Sud, 1989
Michel Bernard, Hélicon, Paris, Michel Cassé éd., 1974
Lionel Bourg, «Max Schoendorff», guide Utopia, n° 1, mars 97
Lionel Bourg et al., Le Voyage singulier. Regards d’écrivains sur le patrimoine. Genève–Rhône-Alpes, Éditions Paroles d’Aube, Carouge-Genève, Vénissieux, 1996
Pierre Courtade, Jeu de Paume, Paris, Le Temps des Cerises, 1997
Claude Courtot, Une épopée sournoise, Paris, Librairie José Corti, 1987
«Créer au XXIesiècle», Cahiers Roger Vailland, n° 6,
Jacques Dill, Marcel Sassolas, Douze rencontres en terrain psychotique, Toulouse, Éditions Éres, 2015
Robert Droguet, L’Opération Schoendorff, Lyon, Éd. Verrière, 1971
Ellébore, n° 7, Paris, Ellébore éditeur, 1993
Philippe Fouché-Saillenfest, Clématites, Villeurbanne, s.é., 1981
Philippe Fouché-Saillenfest, Sonnets, Paris, Librairie Le Pont de l’Épée, 1987
Henri Gautier, Dans le coffret tombé ouvert, Bagnols-sur-Cèze, Guy Chambelland éditeur, 1974
Jacques Neyme, À vif à peine un mot, Bagnols-sur-Cèze, Guy Chambelland éditeur, 1975
Odile Nguyen-Schoendorff, Je suis… Claude Bernard, Lyon, Jacques André éditeur, 2009
Odile Nguyen-Schoendorff, Je suis… François Rabelais, Lyon, Jacques André éditeur, 2011
Odile Nguyen-Schoendorff, Je suis… Jean-Jacques Rousseau, Lyon, Jacques André éditeur, 2011
Jean Pache, Les Soupirs de la sainte et les cris de la fée, Pully, Suisse, Pierre-Alain Pingoud éd., 1991
Jean Pache, Vingt et un lieux de la jubilation, Genève, Éditions Zoé, 2000
Christian Petr, Je suis… Roger Vailland, Lyon, Jacques André éditeur, 2012
Phases, galerie Verrière, Lyon, mars-
José Pierre, La Magdeleine aux baisers, Villeurbanne, Urdla, 1986
Roger-Arnould Rivière(en), Poésies complètes, Bagnols-sur-Cèze, Guy Chambelland éditeur, 1975
Jacques Roman, La Chair touchée du temps, Lausanne, Suisse, Chabloz, 2005
Annie Salager, La Femme-Buisson, Paris, Édition Saint-Germain-des-Prés, 1973
Annie Salager, Les Fous de Bassan, Paris, Édition Saint-Germain-des-Prés, 1976
Annie Salager, Récit des terres à la mer, Lyon, Fédérop, 1978
Annie Salager, Bleu de terre, Vénissieux, La Passe du vent, 2008
Annie Salager, Le lumineux le celé, Saint-Laurent-du-Pont, Éd. Le Verbe et l’empreinte, 2010
Le Soigneur de Gravité, n° 1,
Jean Schuster, Carton blondes ondulées, Villeurbanne, Urdla, 1989
Melchior Vischer(de), Transcerveau express, trad. de l’allemand par Claude Riehl, Lyon, La Fosse aux ours, 1999.
Décors de théâtre
1964: La Pierre philosophale d’Antonin Artaud, mise en scène Jean Aster et Gisèle Tavet, Théâtre de la Croix-Rousse, Lyon
1965: Le Bourreau du Pérou de Georges Ribemont-Dessaignes, mise en scène Jean Aster et Gisèle Tavet, Théâtre de la Croix-Rousse, Lyon
1969: Requiem d'Hector Berlioz, mise en scène Louis Erlo, Festival de Lyon
1970: Opérette de Witold Gombrowicz, mise en scène Jacques Rosner, TNP, Paris
1972: La Langue au chat de Roger Planchon, Théâtre de Villeurbanne
1975: Une lune pour les déshérités d’Eugene O’Neill, mise en scène Jacques Rosner, Comédie-Française, Odéon, Paris
1976: Die Unbeständigkeit der Liebe (La Double Inconstance) de Marivaux, mise en scène Jacques Rosner, Schiller-Theater, Berlin
1977: Le Mariage de Figaro de Beaumarchais, mise en scène Jacques Rosner, Comédie-Française, Paris; La Cenerentola, de Rossini, mise en scène Jacques Rosner, Opéra de Paris
1978: Phèdre de Jean Racine, mise en scène Jacques Rosner, Comédie-Française, Paris; Si jamais j’te pince, de Labiche, mise en scène Jacques Rosner, Théâtre d’Aubervilliers
1979: Socrate d’Erik Satie, mise en scène Humbert Camerlo, Opéra de Paris
1979: L’Atelier de Jean-Claude Grumberg, mise en scène Maurice Bénichou, Jean-Claude Grumberg et Jacques Rosner, Odéon, Paris
1980: Macbeth de Shakespeare, mise en scène Jacques Rosner, Bouffes du Nord, Paris
1980: Erwartung de Schönberg, et Barbe Bleue de Bartók, mise en scène Humbert Camerlo, Opéra de Paris
1981: L’Eté dernier à Tchoulimsk d’Alexandre Vampilov, mise en scène collective des comédiens et de Max Schoendorff, T.N.P., Villeurbanne
1982: Night and Day de Tom Stoppard, mise en scène Jacques Rosner, Centre dramatique de Reims
1982: Yvonne, princesse de Bourgogne de Witold Gombrowicz, mise en scène Jacques Rosner, Comédie-Française et Odéon, Paris
1983: L’École des femmes, La Critique de l’École des femmes de Molière, mise en scène Jacques Rosner, Comédie-Française, Paris
1985: Rhinocéros de Ionesco, mise en scène Jacques Rosner, Rogaland Teater (Norvège) ; La Culotte, de Carl Sternheim, mise en scène Jacques Rosner, Grenier de Toulouse, Théâtre Daniel-Sorano
1986: Le Terrain Bouchaballe de Max Jacob, mise en scène Jacques Rosner, Grenier de Toulouse, Théâtre Daniel-Sorano
1987: L’Étrange Intermède d’Eugene O’Neill, mise en scène Jacques Rosner, Théâtre Daniel-Sorano, Toulouse
1988: Orage d’August Strindberg, mise en scène Jacques Rosner, Théâtre Daniel-Sorano, Toulouse
1989: Ruy Blas de Victor Hugo, mise en scène Jacques Rosner, Théâtre Daniel-Sorano, Toulouse
1990: Don Giovanni de Mozart, Dom Juan de Molière, mise en scène Jacques Rosner, Théâtre du Capitole - Le Sorano, Toulouse
1993: Carmen Jazz, mise en scène André Serré, Théâtre antique, Vienne
1996: Von Heute auf Morgen [Du jour au lendemain], opéra filmé en un acte de Schoenberg, réalisation Jean-Marie Straub et Danièle Huillet
1997: Les Aventures de Pinocchio opéra de en:Kurt Schwaen, Théâtres 13
1998: Angelo, tyran de Padoue de Victor Hugo, mise scène Akel Akian, Théâtres 13
1999: La Locandiera de Carlo Goldoni, mise scène Akel Akian, Théâtres 13
2001:' 'Les Derniers Devoirs de Louis Calaferte, mise en scène François Cottrelle, Théâtre Sud
2002: Le Prince travesti de Marivaux, mise en scène Fabien Dariel, Théâtre Sud
2003: Monsieur chasse de Georges Feydeau, mise en scène Akel Akian, Théâtre Sud
2004: Irma la douce d'Alexandre Breffort et Marguerite Monnot, mise en scène Jeanne Béziers, Théâtre Sud
2004 Drôles de contes, carte blanche à Max Schoendorff, Lyon, Amphi cabaret, Opéra, samedi
2005: Les affaires sont les affaires d’Octave Mirbeau, mise en scène Jean-Michel Bayard, Théâtre Sud
2006: George Dandin de Molière, mise en scène Akel Akian, Théâtre Sud
2007: Le Roi Victor de Louis Calaferte, mise en scène Raymond Vinciguerra, Théâtre Sud.
Max Schoendorff revendique, pour lui, cette appellation dans son acception germanique: l’expert qui étudie les structures et les mécanismes de l’écriture dramatique.
Max Schoendorff a réalisé le décor de Von Heute auf Morgen. [Du jour au lendemain], opéra filmé en un acte de Schoenberg.
Max Schoendorff a travaillé sur le décor de La Philosophie dans le boudoir, du marquis de Sade.
Urdla, centre international estampe et livre, 207, rue Francis-de-Pressensé, 69100 Villeurbanne.
Bibliographie
Jean-Jacques Lerrant, Sept textes pour des tableaux de Max Schoendorff, Daru, 1967
Raymond Borde, «Max Schoendorff», Midi-Minuit fantastique, n° 20, Éditions Le Terrain vague, 1968
Armand Gatti, Jean-Jacques Lerrant, Robert Droguet, Max Schoendorff, Paris, Éditions Eric Losfeld, 1969
Répertoire des tableaux de Max Schoendorff, Lyon, Galerie Verrière, 1970
Robert Droguet, L’Opération Schoendorff, Lyon, Éditions Verrière, 1971
René Passeron, Encyclopédie du surréalisme, Somogy Éditions d'art, , 288p. (ISBN9782850561252, lire en ligne), p.236
Max Schoendorff. Aquarelles 1974-1975, cat. d’exp., Lyon, La Petite Galerie, 1976
Louis Seguin, «Le Pressentiment du monde», La Quinzaine littéraire, n° 334, 1980
Jean-Clarence Lambert, Roger Planchon, Schoendorff, cat. d’exp., Lyon, Auditorium, 1980
Jean-Clarence Lambert, «Max Schoendorff», Art Press, n° 41, 1980 Max Schoendorff, œuvre lithographique, cat. d’exp., Lyon, La Petite Galerie, 1980
Édouard Jaguer, «Max Schoendorff, peintre du foisonnement secret», Terzoocchio, n° 24, Boulogne, 1982
Scènes de la vie des douze Césars – polyptyque, cat. d’exp., Villeurbanne, Hôtel de Ville, 1983
José Pierre, Schoendorff, ses pompes et ses oeuvres, Champagne-au-Mont-d’Or, Fondation Léa et Napoléon Bullukian, 1986
Aliette Armel, Denis Milhau, Max Schoendorff, cat. d’exp., Toulouse, Musée des Augustins, 1988
Jean-Clarence Lambert, Le Règne imaginal, 2 vol., Paris, Diagonales, 1991
Jean-Jacques Lerrant, «Max Schoendorff du labyrinthe», Pleine Marge, n° 16,
Dépaysage de Max Schoendorff, Lyon, L’Embarcadère, 1996
Gérard Fontaine, Le Décor d’Opéra, un rêve éveillé, Paris, Éd. Plume/Adès, 1996
Michel Bataillon, Un défi en province, Planchon1950 -1957, vol. I; 1957-1972, vol. II; 1972-1982, vol. III; Chéreau1972-1982, vol. IV; …et leurs invités1972-1986, vol. V, Paris, Marval, 2001
Jean-Pierre Delarge, Dictionnaire des arts plastiques modernes et contemporains, Paris, Gründ, 2001
Max Schoendorff, «Une vibration particulière», Passants, Lyon, Ædelsa Éditions, 2004
Louis Seguin, Max Schoendorff, suivi de Neuf autoportraits de dos, par Claude Ritschard, Lyon, La Fosse aux ours, 2008
Ex-traits, exposition de tableaux et dessins de Max Schoendorff, Lyon, musée des beaux-arts, 2008
Delphine Pinasa (sous la dir. de), Vestiaire de Divas, Montreuil, Éditions Gourcuff Granenigo, 2010
Max Schoendorff. Est-ce temps?, récapitulatif de l’œuvre gravé, 1970-2010, Villeurbanne, Urdla, 2011
Robert Bonamy, «These Foolish Thinks. Entretien avec Max Schoendorff», dans Jean-Louis Leutrat (dir.), Cinéma et Littérature. Le grand jeu, t. 2, De l'incidence éditeur, Saint-Vincent-de-Mercuze, 2011
Patrice Béghain, Une histoire de la peinture à Lyon, Lyon, éditions Stéphane Bachès, 2011
Patrice Béghain, François Michel, Rémi Schoendorff, «Hommage à Max Schoendorff (1934-2012)», Nouvelles de l’estampe, n° 242, printemps 2013
Jean-Paul Jungo, Max Schoendorff. Peintre avant tout, entretien, écrits, œuvres, Genève, Mamco éditions, 2016
Sylvie Ramond, «Max Schoendorff: Panoramique» dans Jean-Paul Jungo, Max Schoendorff. Peintre avant tout, entretien, écrits, œuvres, Genève, Mamco éditions, 2016, p. 273-281
Max Schoendorff, cat. d’exp., Lyon, galerie Michel Descours, 2016
Florian Rodari, Max Schoendorff,Ces lavis… Lyon, La Fosse aux ours (à paraître)
José Pierre et Max Schoendorff, Schoendorff, ses pompes et ses œuvres, Champagne-au-Mont-d’Or et Fondation Léa et Napoléon Bullukian, .
Filmographie
1987: Lyon. Arts plastiques. Max Schoendorff. Entretien avec Jean-Jacques Lerrant, réalisation Alain Vollerin, VHS Sécal, 46 min
2004: La Peinture lyonnaise, Georges Combe, Jean-Jacques Lerrant, DVD, 54 min, CLC Productions
2004: Lyon, ville de peintres, Georges Combe et Jean-Jacques Lerrant, DVD, 52 min, CLC Productions
2005: Portraits de six peintres contemporains: Jean-Philippe Aubanel, Hilary Diamond, Patrice Giorda, Hubert Munier, Max Schoendorff, Jacques Truphémus, DVD, 6 x 12 min, CLC Productions
2006: L’Empreinte d’un baiser ou Voyage en Urdla, Henri Durand, DVD, 52 min, Netcast Productions
2008: Bernard Chardère ou le Cinéma comme humanisme, Vincent Lowy, DVD, 51 min, dans Aurouet Carole (sous la dir. de), Bernard Chardère,60 ans de cinéma, Paris, Nouvelles éditions Jean-Michel Place, 2012
2011: Entretiens Patrice Béghain-Max Schoendorff, , Lyon, musée des Beaux-Arts, dans le cadre de l'exposition Max Schoendorff, Accrochage, du au , 68 min
2016: L’Atelier de Max Schoendorff, Martine Tallet, François Ribière, DVD, 13 min, Urb’art
2016: Chez Max Schoendorff, Dominique Rabourdin, DVD, 18 min, Dominique Rabourdin production.
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