Maximilien Louis Bourgeois fait ses premières études artistiques chez un modeleur d'orfèvrerie et fréquente la Petite école à Paris où il est l'élève de François Jouffroy (1806-1882), avant de devenir l'élève du sculpteur Émile Thomas (1817-1882) à l'École des beaux-arts de Paris.
Son atelier était situé au no103 rue de Sèvres dans le 6earrondissement de Paris[1].
Il débute au Salon des artistes français de 1863. Il y expose chaque année jusqu'à sa mort et y est récompensé par plusieurs médailles. Il modèle des bustes, quelques statues, des médaillons, et se fait également connaître comme médailleur.
Il grave des portraits en médaille de sénateurs et de députés. Il conçoit la médaille du centenaire de la République, de l'École polytechnique et du conseil général de Seine-et-Marne.
La croix de la Légion d'honneur lui est décernée en 1886[2].
Il meurt le en son domicile au no27, rue des Bruyères, à Sèvres[3].
Œuvres
Sculptures dans les collections publiques
En France
Angers, pont de Verdun: Monument au général Beaurepaire, 1888. Reproduction de la statue de Coulommiers. Envoyé à la fonte sous le régime de Vichy, un nouveau bronze à l'identique de la statue est érigé en 1987[4].
faculté de médecine: Le Docteur Jean Cruveilhier (1791-1874), 1888, médaillon en haut-relief en marbre.
Châlons-en-Champagne, musée des beaux-arts et d'archéologie: Buste de Jean-Baptiste de La Salle (1651-1719).
Coulommiers: Monument au général Beaurepaire, 1884, envoyé à la fonte sous le régime de Vichy, un moulage en plâtre de la statue est conservé au musée municipal des Capucins à Coulommiers[5].
jardin du Luxembourg: Le Charmeur de serpent, 1862 ou 1864, bronze[6].(la sculpture se trouve dans la ménagerie du jardin des Plantes)
hôtel de ville de Paris, façade: Eustache Le Sueur, statue en pierre.
Collège de France: Guillaume Budé, vers 1882, statue en marbre[7].
En Suisse
La Chaux-de-Fonds: fontaine monumentale, vers 1888, commémorant l'arrivée en 1887 de l'eau potable captée sur la rive gauche de l'Areuse à l'usine des Moyats en amont de Champ-du-Moulin[7].
Galerie
Sculptures de Maximilien Louis Bourgeois
Monument au général Beaurepaire (1888), Angers, pont de Verdun.
Médailles commémoratives des Congrès de 1885 et 1887 (élections de Jules Grévy, 1879 et Sadi Carnot, 1887).
Patrice Artibus, médaille grand module commandée par le ministère des Beaux-arts[7].
École polytechnique, centenaire de la fondation de l'école 1794-1894.
Médailles de Maximilien Louis Bourgeois
École polytechnique, centenaire de la fondation de l'école 1794-1894, bronze, 68 mm, 148 g, avers.
École polytechnique, centenaire de la fondation de l'école 1794-1894, bronze, 68 mm, 148 g, revers.
Notes et références
Exposition […] (Société des amis des arts d'Orléans, Beaux-Arts et Arts appliqués à l'Industrie, Orléans, Imprimerie Émile Puget, 1897, p.19 (en ligne).
Revue universelle, Paris, Librairie Larousse, 1901, p. 1016 (en ligne).
La grande encyclopédie: inventaire raisonné des sciences, des lettres et des arts. Par une société de savants et de gens de lettres, Tome 7, Paris, H. Lamirault, 1885-1902, p. 761 (en ligne).
Annexes
Bibliographie
Emmanuel Bénézit, Dictionnaire des peintres, sculpteurs, dessinateurs et graveurs, Tome 2, 1976, p.238.
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