Mayken Verhulst, également connue comme Marie Bessemers[1], née à Malines en 1518 et morte à Bruxelles en 1596 ou à Malines en 1599, est une artiste peintre de miniature, tempera et aquarelle et graveuse du XVIesiècle. Elle est considérée par Lodovico Guicciardini (1567) comme l'une des quatre artistes femmes les plus importantes des Pays-Bas[2].
Mayken Verhulst est né à Malines en 1518[3], fille du peintre Pieter Verhulst[4].
Elle se marie avec l'artiste Pieter Coecke van Aelst vers 1538-1539 avec qui elle a une fille, Mayken Coecke, qui a épousé Pieter Brueghel l'Ancien en 1563[4]. Ils vivent ensemble à Anvers de 1540 à 1545, puis s'installent à Bruxelles[3]. Verhulst est active dans l'atelier de son mari jusqu'à sa mort en 1550[5], pourtant, bien que reconnue pour ses qualités techniques, on ne connaît presque rien sur son œuvre, la plupart des documents d'époque ayant disparu[6].
Après la mort de celui-ci en 1550, elle supervise la publication d'une série de gravures sur bois Ces Moeurs et Fachons de Faire des Turcz (titre original en français, 1553), d'après les dessins de son époux réalisés en 1533 lors de son voyage en Turquie et à Constantinople[7].
Elle repart à Anvers en 1553, puis vit de nouveau à Bruxelles de 1563 à 1578, où elle repart s'installer à Anvers[3].
Aucune œuvre de Mayken Verhulst pouvant lui être attribuée avec certitude n'a survécu[1]. Elle est souvent identifiée comme l'auteur de plusieurs œuvres du Monogrammiste de Brunswick[9],[10].
Verhulst pourrait aussi être l'auteur d'une peinture conservée au Kunsthaus de Zurich, un autoportrait avec son époux[11],[5].
À la mort de Pieter Coecke van Aelst en 1550, elle aurait supervisé l'édition d'une grande série des gravures sur bois Ces Moeurs et Fachons de Faire des Turcz (1553)[7],[12]. Dessinées à l'origine comme carton de tapisserie par Coecke van Aelst, Verhulst les édite sous forme d'estampes pour mettre en avant son travail. De plus, elle attend une vingtaine d'années après la mort de son mari pour publier son legs. Selon Di Furia, c'est un choix délibéré pour honorer Charles V, grand admirateur de la culture turque, et fait ainsi preuve d'esprit indépendant et créatif[5].
Postérité
Sa maison et ancien atelier, 't Vliegend Peert(nl), est désormais un monument historique de Malines. C'est un musée appelé Het Zotte Kunstkabinet(nl).
Notes et références
(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de la page de Wikipédia en anglais intitulée «Mayken Verhulst» (voir la liste des auteurs).
(it) Guicciardini Lodovico, Descrittione di M. Lodovico Guicciardini patritio fiorentino, di tutti i Paesi Bassi, altrimenti detti Germania Inferiore, , p.100.
(nl) A. Montballieu, «De schilderscarrière van Hubertus Goltzius (1526-1583). Aantekeningen bij drie vergeten documenten», Jaarboek van het Koninklijk Museum voor Schone Kunsten van Antwerpen, , p.214.
Simone Bergmans, «Le Problème de Jan van Hemessen, monogrammatiste de Brunswick», Revue belge d'archéologie et d'histoire de l'art, vol.24, , p.133–157.
Quoique cette information soit mentionnée dans les études sur Verhulst, elle est toujours mise au conditionnel.
(en) «Woodcut offers panoramic view of 16th-century Muslim life», Yale Bulletin & Calendar, vol.30, no15, (lire en ligne).
Annexes
Bibliographie
(en) Arthur J. Di Furia, «Towards an Understanding of Mayken Verhulst and Volcxken Diericx», dans Women Artists and Patrons in the Netherlands, 1500-1700, Amsterdam, Amsterdam University Press, .
(en) Germaine Greer, The obstacle race: the fortunes of women painters and their work, Londres, Tauris Parke, , 373p. (ISBN978-1-86064-677-5, OCLC901247309), p.26.
(en) Catherine King, «Looking a Sight: Sixteenth-Century Portraits of Woman Artists», Zeitschrift für Kunstgeschichte, vol.58, , p.381–406.
(en) H. Meeus, « Printing vernacular translations in sixteenth-century Antwerp » dans Netherlands Yearbook for History of Art/Nederlands Kunsthistorisch Jaarboek, no64, 2014, p. 108-137.
(nl) Jan Op de Beeck, «Pieter Bruegel, Mayken Verhulst en Mechelen», dans De Zotte Schilders, Snoeck, (ISBN90-5349-423-5), p.17–29.
(nl) Jan Op de Beeck, Mayken Verhulst (1518–1599). The Turkish Manners of an Artistic Lady, Malines, Museum Het Zotte Kunstkabinet, (ISBN90-90-19982-9).
(en) Sherry Piland, Women artists: an historical, contemporary and feminist bibliography, Londres: The Scarecrow Press. 1994.
(en) Alexis Diane Slater, Mayken Verhulst: A Professional Woman Painter and Print Publisher in the Sixteenth-Century Low Countries, Austin, The University of Texas at Austin, (OCLC1107883340).
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