La Sainte Famille, Bazoques, église Saint-Martin.Allégories de la Justice dans la Grand Chambre du Parlement de Flandres à Douai
Nicolas Guy Brenet est d'abord élève de François Boucher mais subit l'influence de Nicolas Poussin, d'Eustache Le Sueur, de Guido Reni et de Charles Errard. On le reconnaît comme précurseur de Jacques-Louis David et comme annonciateur du futur style troubadour dans ses sujets d'histoire médiévale, commandés dans les années 1770-1775 par la surintendance des bâtiments du roi.
Dans ces œuvres de jeunesse, réalisées de retour d'Italie, en 1761, Nicolas-Guy Brenet illustre des épisodes du récit d'Ovide, les Métamorphoses. La qualité picturale de cet ensemble révèle une aisance décorative, caractéristique d'un style qu'il affectionnera tout au long de sa carrière.
Son nom revient comme auteur de deux tableaux «assez médiocres» dans l'ouvrage de Millin, à l'article XXXVIII (tome IV) consacré à la chartreuse Notre-Dame de Bonne-Espérance[2].
Le jeune fils de L. P. Scipion rendu à son père par Antiochos (1787), huile sur toile, 324 × 259 cm, Musée des Beaux-Arts de Nantes[6]
Dessins
Le Serment d'Achille sur le corps de Patrocle[7], pierre noire, estompe et fusain, H. 0,258; L. 0,398 m. Paris, Beaux-Arts de Paris[8]. Brenet ne peignit qu'un seul sujet tiré de l'épopée d'Homère, Le Combat des grecs et des Troyens sur le corps d'Hector, qui lui fut commandé en 1780. Cet épisode précède de peu celui du Serment d'Achille. La publication la même année par Paul Jérémie Bitaubé d'une nouvelle traduction de l'Iliade, a sans doute inspiré l'artiste.
Aubin-Louis Millin de Grandmaison, Antiquités nationales ou Recueil de monumens pour servir à l'histoire générale et particulière de l'empire françois, tels que tombeaux, inscriptions, statues…: tirés des abbayes, monastères, châteaux et autres lieux devenus domaines nationaux, vol.Tome quatrième, M. F. Drouhin, 1790-1798, 507p. (lire en ligne).
Notice no000PE029828, base Joconde, ministère français de la Culture; étude pour Metellus sauvé par son fils, exposé au Salon de 1779, conservé au musée des beaux-arts de Nîmes
Sous la direction d’Emmanuelle Brugerolles, de l’alcôve aux barricades de Fragonard à David, Beaux-Arts de Paris les éditions, 2016, p.136-137, Cat. 42
Annexes
Bibliographie
Marc Sandoz, Nicolas-Guy Brenet, Paris, 1979.
Pierre Henri Darreau, « Nicolas-Guy Brenet et le renouveau de la peinture d'Histoire », L'Estampille - l'Objet d'Art, no507, .
Emmanuel Bénézit, Dictionnaire des peintres, sculpteurs, dessinateurs et graveurs, 1976, Tome 2, p.297 ((en) lire en ligne dans la base Oxford Index).
Другой контент может иметь иную лицензию. Перед использованием материалов сайта WikiSort.org внимательно изучите правила лицензирования конкретных элементов наполнения сайта.
2019-2025 WikiSort.org - проект по пересортировке и дополнению контента Википедии