Otto Illies naît le à Yokohama au Japon[1]. Il est le fils du marchand Carl Illies et le cousin du peintre Arthur Illies(de). Otto passe une partie de son enfance dans ce pays. Le reste de son enfance, il vit à Blankenese puis plus tard dans le Schleswig-Holstein à la campagne. En 1898-1899 il reçoit des leçons de peinture de Georg Burmester à Kiel et en 1900/1901 d'Ernst Eitner(de) à Hambourg. À partir de 1901, il étudie l'histoire à l'université de Munich et fréquente l'école spécialisée de Heinrich Knirr.
De 1903 à 1908, Otto Illies est élève de la classe de Ludwig von Hofmann à l'école des beaux-arts de Weimar. Il est ami avec ses camarades de classe Ivo Hauptmann(de), Hans Delbrück, Arnold Dahlke, Rudolf Siegmund, Erwin Vollmer, Herbert von Treskow, Georg Gerken, Willy Preetorius et Muckel Schlittgen ainsi qu'avec Carl Lambrecht(de). Plus tard, il devient également un ami proche de Ludwig von Hoffmann (on trouve une correspondance abondante dans les archives de Ludwig von Hofmann à Zurich). À Weimar, Illies découvre le néo-impressionnisme, qu'il utilise de manière intensive et durable, mais dont finalement il se détourne.
De 1908 à 1911, il dirige une communauté d'ateliers avec Hans Delbrück à Berlin. En 1908, il participe à l'exposition de la Berliner Secession.
Ses parents meurts en 1910. En 1911, Illies construit, d'après les plans de Walther Baedeker, une villa sur le Falkenstein avec la fortune qu'il hérite. Il y installe l'atelier dans l'aile nord. En 1920, il devient membre de la Hamburgische Künstlerschaft(de) et en 1922 de l'association des artistes d'Hambourg de 1832(de), puis en 1924 il s'installe à Wernigerode.
Illies devient connu principalement comme peintre paysagiste. Les arbres jouent un rôle particulier dans ses peintures, spécialement les arbres fruitiers, ainsi que les carrières, les rochers et les galeries de mines (dites Pinge(en)). Illies accomplit également de grandes choses en tant que peintre d'intérieur et surtout en tant que peintre de fleurs.
À l'occasion du 50e anniversaire de sa mort, le Gleimhaus(en) de Halberstadt, qui conserve une grande partie de son héritage artistique et littéraire, organise une rétrospective de ses œuvres[3].
Œuvres (sélection)
Baumwurzel.Knocke.Lichtnelke, 1907, linogravure.
Peintures à l'huile
Abend an der Elbe (1900)
Blick von Falkenstein auf die Elbe (1900)
Teetassen-Stilleben, vers 1905, Gleimhaus Halberstadt
Landstraße bei Saalborn, vers 1905, Hamburger Kunsthandel
Inneres einer Räucherkate im Alstertal, vers 1906, Hamburger Kunsthandel
(de) Maria Dietl (Hrsg.): Otto Illies: 1881-1959. Gemälde, Pastelle, Graphik. Katalog zur Ausstellung in der Galerie im Gutshaus Großjena bei Naumburg an der Saale, 3. Juni bis 2. Juli 1995. Großjena: Galerie im Gutshaus, 1995
(de) Reimar F. Lacher: Schenkung Otto Illies. In: Gemeinnützige Blätter. Der Förderkreis Gleimhaus e. V. berichtet und informiert, 17. Jg. 2008, Heft 35/36, S. 65–67
(de) Farben-Schöpfung. Otto Illies (1881–1959), Yokohama, Hamburg, Wernigerode. Kat. zur Ausst. im Gleimhaus Halberstadt vom 2. bis 2. August 2009, hg. v. Reimar F. Lacher, mit Beiträgen von Rita Kayser, Reimar F. Lacher, Heike Billerbeck und einer Teiledition der Jugenderinnerungen Otto Illies'. Halle 2009
(de) Gerd Ilte, «Otto Illies», dans Kunst und Künstler in Wernigerode nach 1945, Lukas Verlag, (ISBN9783867321174, lire en ligne), p.132
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